Le programme de Bourses Manuvie offre chaque année trois bourses de 12 500 $ chacune à des ingénieurs canadiens qui retournent à l’université pour effectuer des études supérieures ou des travaux de recherche dans un domaine du génie. Les candidats doivent être inscrits ou admis à temps plein dans une faculté de génie.

Les candidats ne peuvent présenter leur candidature que dans une seule catégorie de bourses chaque année. 

Faites la connaissance des lauréats et lauréates de la bourse d’Ingénieurs Canada pour 2024 :

 

Amy Do, P.Eng.

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Maîtrise ès sciences appliquées en génie civil
Université métropolitaine de Toronto

Le dernier Bulletin de rendement des infrastructures canadiennes (BRIC), publié en 2019, dresse le constat que « les infrastructures canadiennes sont menacées ». Il s’agit d’une préoccupation majeure pour nombre de municipalités et d’organismes chargés des infrastructures. Amy Do s’est donné pour mission de réduire au minimum ces risques grâce à ses recherches visant à atténuer les changements climatiques et à gérer les actifs d’infrastructures. Elle étudie les outils quantitatifs pour la comptabilisation du carbone et développe une méthode d’intégration des émissions de carbone dans la planification des travaux d’entretien et de reconstruction des infrastructures. Cette recherche est une réponse directe à l’urgence émergente pour de nombreux organismes d’atteindre des objectifs durables et de soutenir des initiatives mondiales telles que le Carbon Disclosure Project (CDP) et les initiatives pour la carboneutralité. Amy Do estime que nous pouvons, en intégrant les calculs d’impact environnemental dans les processus décisionnels, bâtir un avenir plus résilient et plus durable, en veillant à ce que les infrastructures que nous construisons soient un atout, et non un handicap, pour les générations à venir. 

Monica Ho, P.Eng.

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Maîtrise ès sciences appliquées en génie chimique – nanotechnologie
Université de Waterloo

Dès le début de sa carrière, Monica Ho s’est engagée à trouver des solutions pour lutter contre les changements climatiques, un engagement qu’elle réaffirme en poursuivant des études en génie chimique. Bien qu’elle accorde une grande valeur à son expérience professionnelle en matière d’atténuation des effets des changements climatiques, elle a entrepris d’élargir ses compétences et ses connaissances sur les complexités de la lutte contre les changements climatiques au-delà du génie, et ce, grâce à son travail avec des collègues interdisciplinaires. Avec plus de sept ans d’expérience dans le soutien au fonctionnement sécuritaire et fiable des centrales électriques en Amérique du Nord, elle est bien placée pour entreprendre des recherches visant à créer un système de capture du dioxyde de carbone (CO2) à air direct à haute efficacité énergétique conçu pour fonctionner avec de l’électricité propre. En utilisant ses connaissances pour faire progresser le captage direct dans l’air (CDA), une technologie prometteuse qui élimine le CO2 de l’air ambiant, elle vise à réduire les coûts du CDA, puis à en permettre le déploiement durable et à grande échelle pour lutter contre la crise climatique.

Sarah Rixon-Gunnewiek, MASc., P.Eng

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Doctorat en génie hydraulique
Université de Guelph

Les eaux souterraines sont souvent négligées dans les études sur la qualité et la quantité de l’eau en zone rurale, même si elles peuvent jouer un rôle important dans l’activation de dangers tels que la perte excessive de nutriments dans les champs agricoles ou les crues soudaines. En tant que résidente d’une zone rurale, Sarah Rixon-Gunnewiek a été témoin des conséquences d’une mauvaise gestion de l’eau en milieu rural. Les recherches de cette étudiante au doctorat en génie hydraulique portent sur deux bassins versants ruraux du sud-ouest de l’Ontario qui ont des problèmes constants de qualité de l’eau et d’inondations, et qui subissent de multiples pressions en raison du développement municipal, de l’intensification des pratiques agricoles et de l’évolution des conditions climatiques. Cette recherche vise à mettre en évidence l’importance des eaux souterraines dans l’activation des risques en milieu rural et à explorer des méthodes possibles pour inclure les eaux souterraines dans les études sur l’eau en milieu rural. L’expérience de Sarah Rixon-Gunnewiek dans l’industrie comme scientifique de l’environnement et ingénieure en ressources hydriques ainsi que ses compétences universitaires lui permettront de contribuer à approfondir ces enjeux dans le cadre de son doctorat.