Le programme de bourses TD Assurance Meloche Monnex offre chaque année trois bourses de 7 500 $ chacune à des ingénieurs canadiens qui retournent à l’université pour effectuer des études supérieures ou des travaux de recherche dans un domaine autre que le génie. Les candidats doivent être inscrits ou admis à temps plein dans une faculté autre que la faculté de génie. Le domaine d’études choisi devrait favoriser l’acquisition de connaissances pertinentes pour améliorer les performances des candidats dans la profession d’ingénieur. 

Faites la connaissance des lauréats et lauréates de la bourse d’Ingénieurs Canada pour 2024 :

 

Ivan Au, P.Eng.

Ivan Au photo

Doctorat en médecine
Université de l’Alberta

Ivan Au combine son expérience d’ingénieur et sa formation médicale pour apporter une perspective unique aux soins de santé. Son parcours dans le domaine du génie des matériaux lui a permis de se doter d’un ensemble de compétences directement transférables au domaine médical, en particulier dans ceux de la chirurgie orthopédique et de la radio-oncologie.

Ivan s’est lancé dans un projet de recherche pivot centré sur le génie tissulaire, en étudiant le rôle d’un gène spécifique dans le développement de l’arthrose chez les femmes. S’appuyant sur sa compréhension de la mécanique des fractures et de l’intégrité des matériaux, il applique les principes du génie pour améliorer les chances de guérison des patients dans le domaine des soins orthopédiques. De plus, son expérience du rayonnement utilisé dans la caractérisation des matériaux s’aligne naturellement sur son application en radio-oncologie, où des principes similaires sont utilisés pour traiter les patients atteints de cancer. Ivan envisage une carrière en collaboration avec des ingénieurs de l’industrie et du monde universitaire afin de faire progresser les innovations en matière de soins de santé, qui sont à la fois compatissantes et à la pointe de la technologie.

Yena Bassone-Quashie, P.Eng.

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Doctorat en sciences appliquées à l’environnement et en gestion
Université métropolitaine de Toronto 

Les inondations sont une source de préoccupation croissante pour les municipalités canadiennes et risquent de s’aggraver en raison des changements climatiques. En Ontario, on estime qu’elles sont le risque naturel qui cause le plus de dommages matériels, de perturbations de l’ordre civil et de décès. Les recherches de Yena Bassone-Quashie explorent comment les approches de planification à long terme d’infrastructures adaptatives peuvent être intégrées dans les politiques et plans municipaux de lutte contre les changements climatiques et les modèles de gestion des inondations et des eaux pluviales afin de faire croître la résilience aux inondations et l’adaptation aux changements climatiques dans les municipalités de l’Ontario.

La mise en place de stratégies et de plans d’infrastructures flexibles, adaptatifs et adéquats sur le plan institutionnel permet aux municipalités d’être mieux préparées et de mieux réagir à un avenir climatique imprévisible tout en augmentant leur résilience actuelle et à venir devant les inondations. Le travail de Mme Bassone-Quashie pourrait entraîner des changements à grande échelle dans les politiques stratégiques en matière de climat et d’infrastructures ainsi que dans les approches de planification en Ontario et dans l’ensemble du Canada. Le contexte interdisciplinaire de ses études, de sa carrière et de ses activités bénévoles lui a permis de développer un solide ensemble de compétences techniques et de pratiques multiformes autant en génie qu’en études de politiques, lesquelles sont essentielles à ses recherches actuelles.

Joahnn Hernando Palacios Rios, ing., M. Sc.

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Université Laval
Doctorat en sols et environnement

Le projet de recherche de Johann Hernando Palacios Rios, « Laboratoire vivant – Lait carboneutre », vise à réduire les émissions de GES dans l’agriculture. En collaborant avec 20 fermes laitières au Québec, il cherche à développer des méthodes simplifiées, mais robustes et fiables, pour mesurer les émissions de GES et d’ammoniac. Ces méthodes seront mises en œuvre sur les fermes pour déterminer leurs facteurs d’émission spécifiques, dans le but de fournir aux producteurs laitiers et à la communauté agricole les outils nécessaires pour réduire l’empreinte carbone du lait. Ce projet contribuera ainsi au développement durable de l’agriculture et à la souveraineté alimentaire, non seulement au Québec, mais également à l’échelle nationale.

En tant que professionnel de recherche en génie agroenvironnemental, M. Palacios Rios a été témoin de l’importance de ces problèmes et de leurs répercussions sur la durabilité de l’agriculture. Les travaux entrepris auront une incidence significative en fournissant des outils et des connaissances pratiques aux producteurs laitiers et à la communauté agricole. Ces études contribueront également à faire progresser le génie en fournissant des solutions innovantes et des pratiques efficaces pour réduire les GES dans le secteur agricole, notamment dans la production laitière.