Jusqu'à trois bourses d’études d’une valeur de 7 500 $ chacune pour soutenir les ingénieurs canadiens qui retournent à l’université pour poursuivre des études ou effectuer de la recherche dans un domaine autre que le génie.
Chaque année, Ingénieurs Canada évalue les candidatures aux bourses provenant d’étudiant.e.s de partout au pays. Les treize étudiant.e.s de premier cycle et de cycles supérieurs présenté.e.s ci-desosus se distinguent par leur participation active et percutante à la communauté du génie, leurs résultats scolaires exceptionnels et leur détermination exemplaire à faire progresser le génie. Les bourses d’études d’Ingénieurs Canada offrent à ces personnes la possibilité de découvrir, de développer et de partager leurs talents pendant leurs études et tout au long de leur carrière. Voici les lauréat.e.s des bourses d’études de 2025.
Jusqu'à trois bourses d’études d’une valeur de 7 500 $ chacune pour soutenir les ingénieurs canadiens qui retournent à l’université pour poursuivre des études ou effectuer de la recherche dans un domaine autre que le génie.
Jusqu'à trois bourses d’études d’une valeur de 12 500 $ chacune pour soutenir les ingénieurs canadiens qui entreprennent des études supérieures ou des travaux de recherche dans un domaine du génie.
La bourse de leadership consiste en huit bourses annuelles de 4 000 $ chacune attribuées à des étudiant.e.s de premier cycle qui font preuve d’un leadership exceptionnel.
Le programme de bourses Ingénieurs Canada–TD Assurance Meloche Monnex offre chaque année deux bourses de 7 500 $ chacune à des ingénieurs canadiens qui retournent à l’université pour effectuer des études supérieures ou des travaux de recherche dans un domaine autre que le génie. Les candidats doivent être inscrits ou admis à temps plein dans une faculté autre que la faculté de génie. Le domaine d’études choisi devrait favoriser l’acquisition de connaissances pertinentes pour améliorer les performances des candidats dans la profession d’ingénieur.
Faites la connaissance des lauréats et lauréates de la bourse d’Ingénieurs Canada pour 2025 :
Nerissa Mulligan, doctorante en éducation (évaluation) à l’Université Queen’s, étudie les différences entre les expériences des femmes et celles des hommes dans les programmes de premier cycle en génie. Ses recherches portent notamment sur les disparités entre les sexes en matière d’auto-efficacité — un facteur clé lié à la motivation et à la réussite scolaire des femmes en génie — auprès de la population étudiante de première année en génie, sur l’évolution de l’auto-efficacité au fil de la première année ainsi que sur les tendances en matière de réussite scolaire et les incidences des cours suivis antérieurement. L’objectif de ces travaux est d’aider les programmes à reconnaître et à répondre à ces différences, en affinant les programmes d’études et les pratiques pédagogiques afin de soutenir plus efficacement l’ensemble des étudiant.e.s et, par conséquent, de faire croître l’attrait et la rétention des femmes ainsi que des autres populations issues de groupes historiquement sous-représentés en génie.
Le travail de Mme Mulligan avec la Chaire pour les femmes en ingénierie a renforcé son engagement à mettre en pratique ses recherches. En combinant son expertise technique, son expérience et ses analyses fondées sur des données, elle cherche à faire le lien entre l’ingénierie et l’éducation pour apporter des changements significatifs.
Sa motivation à poursuivre ces recherches découle à la fois de son expérience personnelle et d’un profond désir d’apporter un changement systémique dans l’enseignement du génie. Tout au long de son parcours universitaire et professionnel, elle a pris conscience des préjugés et des obstacles auxquels sont confrontées les femmes dans ce domaine. Des commentaires désobligeants qu’elle a subis pendant ses études supérieures au traitement inégalitaire dont elle a fait l’objet en milieu de travail, elle a pu constater par elle-même à quel point la perception des compétences est influencée par le genre plutôt que par les capacités. Ces expériences ont renforcé la détermination de Nerissa Mulligan à analyser les facteurs qui influent sur le parcours, la persévérance et la réussite à long terme au sein des établissements d’enseignement supérieur en génie.
Étudiante à la maîtrise en océanographie à l’Université du Québec à Rimouski, Véronica Romero Rosales met à profit ses connaissances en génie pour développer une solution qui intègre robot et intelligence artificielle capable de surveiller et d’éliminer les moules zébrées et quagga, toutes deux invasives. Depuis leur introduction vers la fin des années 1980 dans le bassin des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent, ces espèces envahissantes ont causé des dommages et entraîné des coûts de contrôle estimés à plus d’un milliard de dollars par année aux centrales électriques et installations d’approvisionnement en eau situées aux États-Unis. Jusqu’à présent, les méthodes de gestion de ces espèces incluaient l’emploi de plongeurs spécialisés, ce qui implique des coûts élevés, ou de produits chimiques nocifs pour l’environnement. Le développement de robots autonomes intelligents permet une gestion rapide et continue avec un minimum de risques pour l’environnement et les humains.
En combinant son expérience d’ingénieure avec ses travaux de deuxième cycle en océanographie, Mme Romero Rosales élargit ses connaissances en géologie, chimie, biologie et physique marine, tout en contribuant à l’innovation. En même temps, cette approche interdisciplinaire renforce la collaboration entre ingénieurs, scientifiques et décideurs politiques, ce qui est essentiel pour la recherche de solutions face aux impacts des changements climatiques.
Le programme de Bourses Manuvie offre chaque année trois bourses de 12 500 $ chacune à des ingénieurs canadiens qui retournent à l’université pour effectuer des études supérieures ou des travaux de recherche dans un domaine du génie. Les candidats doivent être inscrits ou admis à temps plein dans une faculté de génie.
Faites la connaissance des lauréats et lauréates de la bourse d’Ingénieurs Canada pour 2025 :
Majdi Flah est doctorant en génie civil à l’Université McMaster : ses recherches portent sur le renforcement de la durabilité de nos infrastructures dans des environnements difficiles. Des cycles de gel-dégel à l’exposition aux sels de voirie, en passant par les sols riches en sulfates, les structures canadiennes sont confrontées à des défis particuliers. Les pratiques actuelles conduisent souvent à une surconception, à une utilisation excessive de ciment et à une augmentation du carbone incorporé, autant de facteurs qui aggravent les changements climatiques et raccourcissent la durée de vie des ouvrages.
Les recherches de M. Flah combinent la modélisation de la durabilité par l’apprentissage machine et l’analyse du cycle de vie afin d’établir un lien entre les performances du béton et son incidence environnementale. En prédisant la façon dont le béton réagit à la détérioration, ses travaux aident à reconnaître les mélanges qui maximisent l’utilisation de matériaux recyclés et de sous-produits industriels pour remplacer le ciment, prolonger la durée de vie et réduire les émissions de carbone.
En tant qu’ingénieur en structure, M. Flah a constaté que, dans la réalité, le facteur durabilité était souvent négligé, ce qui entraînait une détérioration rapide, des coûts de réparation élevés et un gaspillage des ressources. Parallèlement, il a vu l’innovation étouffée par des normes de construction strictes, lesquelles privilégient des méthodes éprouvées malgré leur empreinte carbone élevée.
Le doctorant est déterminé à combler cette lacune en associant la modélisation informatique à la science des matériaux et, à terme, en redéfinissant les normes de durabilité afin de mettre en place des infrastructures plus sûres, plus résistantes et plus durables pour les générations futures.
Mahdi Ghiasi est titulaire d’une bourse de doctorat Killam à l’École de génie biomédical de l’Université de la Colombie-Britannique. Il est reconnu internationalement pour ses contributions aux applications de l’intelligence artificielle (IA) alors que son nom figure depuis cinq années consécutives dans la liste Stanford/Elsevier des 2 % meilleurs scientifiques sur la planète. Ses recherches portent sur le développement de méthodes d’IA justes et équitables pour la détection précoce de la démence. En intégrant des données de santé multimodales, notamment l’actigraphie, l’imagerie cérébrale, les électroencéphalogrammes (EEG), les électrocardiogrammes (ECG), les évaluations cliniques et les facteurs démographiques et liés au mode de vie, il conçoit des modèles diagnostiques qui tiennent compte des disparités entre les sexes et des disparités socioéconomiques.
Grâce à une surveillance abordable et non invasive du rythme circadien, conjointement avec une intelligence artificielle sensible aux distorsions, ses travaux visent à déceler les premiers signes de démence, une maladie qui devrait connaître une augmentation de 65 % d’ici 2031 et coûter plus de 16 milliards de dollars par an au système de santé canadien. Un diagnostic précoce permettra d’intervenir à temps et d’améliorer les résultats pour les patients.
L’engagement de Mahdi Ghiasi dans la recherche axée sur l’IA découle d’un intérêt profond pour l’application des technologies à la résolution de problèmes complexes dans les domaines de la santé et de l’ingénierie. Fort d’une formation en génie chimique, en génie des procédés et en génie énergétique, il applique les principes du transfert de masse aux systèmes biologiques et tire parti du contrôle des procédés et de l’instrumentation pour le développement de dispositifs biomédicaux. Cette perspective interdisciplinaire sous-tend sa philosophie de recherche, qui combine des approches techniques rigoureuses avec une collaboration clinique et des parcours entrepreneuriaux. Sa vision est de veiller à ce que les progrès de l’IA ne se traduisent pas seulement par des innovations, mais aussi par des soins équitables pour les patients, renforçant ainsi le rôle du Canada en tant que leader dans le domaine des technologies de la santé et de l’IA responsable.
Emilie Pellerin, doctorante en génie civil à l’Université du Nouveau-Brunswick, s’efforce de résoudre les problèmes d’offre de logements au Canada en améliorant les méthodes de construction modulaire, en particulier pour les grandes structures, pour lesquelles les défauts d’alignement et l’accumulation d’erreurs peuvent augmenter les charges. De plus, la conception de systèmes structurels capables de résister aux forces sismiques et aux vents violents se montre complexe en raison de la spécificité de la construction modulaire.
En raison de son expérience comme ingénieure de structures, son expertise dans la conception et les assemblages en acier ainsi que dans les solutions de réparation sur place sera précieuse pour ses recherches touchant la discontinuité des diaphragmes en acier dans les bâtiments modulaires situés dans des zones à forte activité sismique. Ces recherches porteront principalement sur l’étude des effets de la discontinuité sur les systèmes de résistance aux charges latérales, tout en tenant compte des défis liés au dimensionnement inhérents à la construction modulaire.
Les avantages socioéconomiques de la construction modulaire sont considérables. Des délais de construction plus courts permettent de remédier à la pénurie de logements et offrent aux nouveaux résidents un accès plus rapide à des logements de qualité. La rentabilité de la préfabrication réduit également les coûts de main-d’œuvre et les dépenses globales, rendant ainsi les logements plus abordables. Cette réduction des coûts, qui rend les logements plus accessibles, permet aux promoteurs immobiliers de construire plus rapidement un plus grand nombre d’unités.
Le programme de Bourses de leadership d’Ingénieurs Canada consiste en huit bourses annuelles de 4 000 $ chacune décernées à des étudiants de premier cycle inscrits à des programmes de génie agréés par le BCAPG, afin de leur offrir une aide financière. Ces bourses sont accordées à des étudiants de premier cycle en génie qui poursuivent leurs études à la session d’automne après avoir terminé une première année d’études en génie et qui démontrent qu’ils ont le potentiel de leadership pour contribuer à l’avancement du génie au Canada.
Faites la connaissance des lauréats et lauréates de la bourse de leadership d’Ingénieurs Canada pour 2025 :
Lauren Altomare est étudiante en sciences de l’ingénierie (systèmes biomédicaux) à l’Université de Toronto, où elle codirige l’équipe de conception en génie biomédical (UTBIOME) et dirige le développement d’un dispositif endoscopique à pointe laser destiné à améliorer l’ablation des polypes. Elle encadre une équipe multidisciplinaire, dont elle conseille les membres tant pour la conception du projet (conception assistée par ordinateur, circuits, mécanismes mécaniques) que pour les tests laser sur des substituts de tissus, et ce, en dirigeant l’ensemble du projet.
En tant que future ingénieure, elle tient à combler le fossé critique entre l’innovation en laboratoire et la mise en œuvre clinique dans le domaine des soins de santé. Ayant constaté des retards dans les diagnostics dans le cadre de son bénévolat à l’hôpital St. Michael’s, elle est consciente que même les technologies révolutionnaires, pour les patients, n’ont aucune retombée sur les résultats lorsqu’elles se retrouvent confinées au milieu de la recherche.
En tant qu’étudiante, Mme Altomare a participé activement à plusieurs initiatives, notamment comme scénariste principale de la longue série humoristique de la Faculté de génie, mentor GEARS, capitaine de l’équipe Schulich Leader, conseillère iGEM et coprésidente de la section universitaire de Women in Science and Engineering (WiSE). Tout au long de sa gouvernance à la tête de l’organisme, elle a lancé une coalition WiSE à l’échelle du Canada et a représenté les étudiant.e.s de première année, ce qui a permis aux plus jeunes étudiant.e.s de prendre des rôles de leadership et de bâtir une base solide pour leurs projets universitaires et professionnels à venir.
Étudiant en génie informatique à l’Université de Toronto avec une mineure en ingénierie de l’IA de même qu’en ingénierie commerciale, Dante Capobianco s’est engagé à redonner à sa communauté et à contribuer à la profession.
En tant que chercheur en apprentissage profond par renforcement au sein de l’équipe de course de drones autonomes de l’Université de Toronto, il a contribué à résoudre un problème de pas excessif/crash qui freinait les progrès avant les compétitions internationales. Il a également été mentor auprès d’étudiant.e.s de première année, à qui il a enseigné des méthodes d’études efficaces, révisé des cours en sa qualité de mentor, développé des méthodes pour favoriser une compréhension plus approfondie et proposé des séances supplémentaires de révision des examens. Parallèlement à ses études, il a été le seul Canadien sélectionné pour participer au programme de stages en génie logiciel de première et deuxième année de Meta pour 2025, en plus de rafler le Hack the North, le plus grand hackathon du Canada. Au sein de sa communauté, il a fait du bénévolat au sein d’Habitat pour l’humanité Canada, a été mentor d’une équipe de hockey junior et a fait avancer des causes liées à la justice sociale et à la santé mentale.
M. Capobianco fait preuve d’une vision entrepreneuriale. Il a fondé CapoDev, un studio d’applications né de son engagement personnel envers un état d’esprit axé sur la croissance, lequel consiste à penser, ressentir et agir tel qu’on imagine le faire comme si on avait déjà atteint ses objectifs. Par le truchement de CapoDev, il cherche à créer des outils centrés sur la motivation qui renforcent la concentration, la productivité et la gestion du temps. La première application est en cours de développement et de préparation pour les premiers tests. Elle vise à bouleverser certaines normes inefficaces des plateformes d’emploi actuelles en éliminant les redondances dans les processus de candidature et en donnant aux recruteurs des informations plus claires afin de prendre des décisions d’embauche plus intelligentes.
Kalena McCloskey est étudiante en mathématiques et en génie à l’Université Queen’s. Elle est ancienne présidente de la Fédération canadienne des étudiant.e.s en génie, qui représente plus de 85 000 personnes. Elle a dirigé la rédaction du plan stratégique 2024-2027, en insistant sur l’équité, l’appartenance, l’accessibilité, le bilinguisme et la sensibilisation fondée sur les données, tout en renforçant les partenariats avec des organismes tels que l’Association des firmes de génie-conseil du Canada, Doyennes et doyens d’ingénierie Canada et Ingénieurs Canada.
Mme McCloskey envisage un avenir dans le génie où elle créera des solutions robotiques innovantes axées sur l’amélioration du bien-être humain et environnemental. Un exemple récent : son projet de recherche estival axé sur l’automatisation de l’inspection des bâtiments à l’aide de divers capteurs et d’algorithmes de localisation et de cartographie simultanées (SLAM). Au-delà de ces contributions, elle souhaite inspirer les jeunes générations à se lancer dans des carrières en STIM et devenir une figure de proue de l’ingénierie qui non seulement apporte une contribution technique à la profession, mais encourage également la prochaine génération à en faire autant.
Ethan Nabuurs poursuit des études de baccalauréat en génie de la conception durable à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard. En tant que futur ingénieur biomédical, il souhaite développer des équipements neurologiques, cardiaques et prothétiques afin d’aider les gens à mener une vie plus confortable, plus dynamique et plus épanouissante. Il entend contribuer à faire progresser des thérapies telles que l’ablation par champ pulsé, la stimulation cérébrale profonde, les stimulateurs cardiaques et les exosquelettes prothétiques, qui sont des technologies destinées à aider les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, d’arythmies cardiaques et de ligaments manquants ou partiellement fonctionnels.
M. Nabuurs a été un membre actif de sa communauté tout au long de sa vie étudiante. En tant que chargé de cours, il s’est découvert une passion pour aider son entourage tout en mettant à profit ses propres expériences de première année, où il tentait de s’adapter à un environnement de travail intense, exigeant sur le plan intellectuel en plus d’être épuisant. Il est actuellement vice-président chargé de la logistique pour l’Engineering Leadership Summit (ELS) et le Summit on the Development of Engineering Societies (SDES). En collaboration avec des étudiant.e.s de partout au Canada, il est chargé d’aider à créer des séances axées sur le leadership, techniques et motivantes, animées par des mentors, de planifier des événements de fin de semaine, de créer des menus, d’organiser le transport des personnes déléguées et leur hébergement. Ses efforts permettent à quiconque étudie en génie partout au pays de développer des compétences en matière de leadership et d’apprentissage tout au long de sa vie.
À l’Université de Calgary, Amber Quo étudie le génie biomédical. Elle est également présidente de la Biomedical Engineering Students’ Society (BMESS), où elle est fière des retombées de la collecte de fonds grâce à Run 4 Cancer et de son soutien aux étudiant.e.s en organisant des salons de l’emploi, des tables rondes sur les stages, des soirées de réseautage et des sessions de rattrapage afin de favoriser leur épanouissement universitaire et professionnel. L’un des moments forts de l’année a été l’organisation conjointe de la Canadian Undergraduate Biomedical Engineering Conference (CUBEC), un événement national qui a réuni plus de 150 personnes étudiantes et professionnelles à Calgary, et ce, pour leur permettre de réseauter et de se perfectionner.
En tant qu’étudiante en génie, elle a participé à plusieurs concours d’ingénierie : elle s’est classée troisième à la Western Engineering Competition (WEC) et s’est qualifiée pour la Compétition canadienne d’ingénierie. Sur la scène internationale, son équipe a remporté la médaille de bronze d’un concours de conception biomoléculaire au Japon, en développant un biocapteur de diagnostic de la maladie d’Alzheimer dans l’espoir d’améliorer les résultats des personnes qui en souffrent. Elle partage désormais son expérience en encadrant l’équipe de cette année dans l’espoir de l’aider à remporter la médaille d’or.
Étudiant en génie mécanique à l’Université de l’Alberta, Muhammed Shareef est passionné par l’innovation en matière d’accès aux soins de santé. Après avoir fait du bénévolat dans une maison de retraite locale et avoir été témoin des difficultés rencontrées par les patients âgés pour vivre de manière autonome, M. Shareef a conçu un accessoire ergonomique destiné aux personnes souffrant de handicaps moteurs afin d’améliorer leur confort, leur dignité et leur capacité à manger sans aide. Grâce à sa formation en génie, il souhaite continuer à développer des solutions pratiques qui répondent aux défis réels et améliorent la vie des gens.
En plus d’exceller dans ses études, Muhammed Shareef s’engagé à faire la différence en concevant des solutions concrètes, en encadrant des étudiant.e.s ainsi qu’en menant des activités de sensibilisation. Membre actif d’initiatives étudiantes telles que The Debtless Students (TDS), il aide les collégien.ne.s issu.e.s de milieux défavorisés à remplir leurs dossiers d’inscription à l’université, à rédiger des propositions de recherche en plus de préparer des lettres de motivation et des CV convaincants pour postuler des emplois. Il reste animé par le désir d’aider les jeunes à s’épanouir et à réussir. Muhammed Shareef dirige également des initiatives de recherche menées par des étudiant.e.s dans des ateliers communautaires, créant ainsi des espaces où l’innovation et le mentorat se rencontrent. Grâce à ces efforts, il s’efforce de donner aux autres les moyens d’agir et de créer un espace positif durable.
À l’Université de Toronto, Najma Sultani étudie les sciences de l’ingénierie (option intelligence artificielle), alliant l’excellence technique à un engagement en faveur de retombées à caractère social. Elle a remporté deux concours d’ingénierie à l’Université de Toronto pour la conception innovante et la conception-conseil parmi plus de 400 participants. Elle a également travaillé à une plateforme éducative pour les enfants où son équipe a remporté le prix du public pour sa solution créative.
Mme Sultani a récemment été sélectionnée comme Millennium Fellow, promotion 2025, qui récompense 4 % des meilleurs leaders émergents mondiaux pour leur excellence, leur innovation et leur influence sociale. En tant que mentor à la Faculté de génie, elle aide les étudiant.e.s en première année en plus des élèves du secondaire à explorer le génie par le truchement de projets de conception et de présentations, ce qui les encourage à découvrir diverses possibilités.
Depuis son enfance en Afghanistan, Mme Sultani rêvait de devenir ingénieure. Malgré la discrimination fondée sur le sexe, la langue, la religion et l’appartenance tribale, elle excellait dans ses études et se préparait à entrer à l’université lorsque le retour au pouvoir des talibans a mis fin à ses chances. Elle s’est enfuie avec sa famille au Canada, où elle a terminé ses études secondaires tout en participant aux besoins de sa famille et en s’adaptant à une nouvelle vie. Son objectif est de devenir ingénieure en intelligence artificielle et ainsi créer des solutions innovantes, éthiques et accessibles qui répondent aux défis du monde réel. Elle espère inspirer les autres à se lancer dans le génie et les technologies en leur montrant que le courage et la détermination peuvent surmonter tous les obstacles.
Étudiante en génie biomédical à l’Université de Guelph, Sydney Yott se passionne pour le développement communautaire. Elle a occupé plusieurs fonctions de mentor, notamment dans le cadre du programme Big Sisters Little Sisters, des semaines d’orientation et du programme de mentorat du président. Ce rôle s’est avéré particulièrement significatif pour elle, car elle a vu ses recrues devenir responsables de clubs, obtenir des bourses et réussir leurs études.
Au sein de sa communauté, Sydney Yott représente son groupe auprès de son ordre professionnel, où elle défend les intérêts des étudiant.e.s et soutient le développement des programmes d’études. Elle a contribué à la création d’une communauté d’étudiant.e.s autochtones en génie afin de partager expériences et soutien mutuel. Elle est également membre active du réseau Women in Science and Engineering (WiSE), une expérience déterminante, qui lui a permis de créer une communauté inspirante pour les minorités de genre dans le domaine du génie.
Elle souhaite poursuivre une carrière dans le domaine des biomatériaux et du génie des matériaux en développant des matériaux et des revêtements innovants pour les dispositifs d’assistance ou la technologie des implants. La durabilité est une valeur fondamentale qui la pousse à rechercher des matériaux biocompatibles pour des applications médicales qui améliorent la vie des personnes malades et rendent les soins de santé plus durables.