Les chantiers de construction de la Colombie-Britannique doivent désormais fournir des toilettes avec chasse d’eau et des stations de lavage des mains au lieu de toilettes portatives. La différence entre les limites de vitesse et les vitesses prévues lors de la conception d’une route. L’Association médicale canadienne présente ses excuses pour avoir porté préjudice aux communautés autochtones. C’étaient là les sujets des articles les plus lus de la revue de presse de la mi-septembre.

Finies les toilettes portatives. En Colombie-Britannique, les chantiers de construction comptant plus de 25 travailleurs sont désormais tenus de mettre à leur disposition des toilettes avec chasse d’eau et des postes de lavage des mains. Cette nouvelle règle qui améliorera la santé et la sécurité des travailleurs précise que ces installations doivent être équipées d’eau courante, propres et bien ventilées.

Limites de vitesse et vitesses de base sur les routes. Les routes sont conçues pour certaines vitesses, mais la limite de vitesse prescrite ne correspond pas toujours à la vitesse de base ou de référence établie lors de la conception. Les ingénieurs déterminent la vitesse maximale sécuritaire en fonction de l’emplacement de la route, des conditions météorologiques et du terrain. Mais la sécurité humaine doit toujours être prise en compte, et la vitesse maximale prévue n’est pas toujours la vitesse la plus sécuritaire pour la circulation. Selon un rapport de la Fondation de recherches sur les blessures de la route au Canada, les excès de vitesse augmentent à la fois le nombre et la gravité des accidents. Rouler à seulement 10 kilomètres/heure au-dessus de la limite de vitesse fait plus que doubler le risque d’accident.

L’Association médicale canadienne présente ses excuses pour les torts causés aux communautés autochtones. L’Association médicale canadienne (AMC) a présenté ses excuses officielles pour le rôle joué par les médecins dans les préjudices causés aux membres des communautés autochtones du Canada. L’AMC a déclaré que ces excuses ont pour but de reconnaître le rôle de la profession médicale dans les torts causés aux peuples autochtones dans le système de santé, « à la fois par l’action et l’inaction ». Le communiqué indique également que l’AMC espère que ces excuses permettront d’instaurer un climat de confiance avec les membres des Premières nations, les Inuits et les Métis, tout en encourageant les autres partenaires du système de santé « assumer leur histoire et à se lancer dans leur propre démarche de réconciliation ».