Tout le monde connaît l’acronyme STIM : sciences, technologie, ingénierie et mathématiques. Mais alors que trois de ces éléments ont leurs propres matières et objectifs fondamentaux dans les programmes scolaires de la maternelle à la fin du secondaire, l’ingénierie n’a pas la même présence.
Pour s’attaquer à la question du « I » absent dans les STIM, Ingénieurs Canada et Engineers of Tomorrow ont annoncé à la fin de mars la création d’un projet d’impact collectif visant à faciliter le changement. Ingénieurs Canada agira à titre de pivot central des organismes de coordination, en communiquant un programme commun qui créera des messages et des paramètres de mesure communs permettant aux participants de renforcer mutuellement leur impact collectif en augmentant la participation des élèves à des activités d’ingénierie.
La mise sur pied de ce projet d’impact collectif découle des récentes recherches sur la situation existante de la maternelle à la fin du secondaire. En 2022, Ingénieurs Canada a commandé à MQO Research un rapport constituant l’une des premières étapes d’un examen des activités existantes liées à l’ingénierie dans les programmes scolaires de la maternelle à la fin du secondaire. En collaboration avec MQO et Engineers of Tomorrow, Ingénieurs Canada a présenté les résultats du rapport « Qu’en est-il du I des STIM? » lors d’une séance virtuelle tenue à la fin de mars dans le cadre du Mois national du génie, devant un public virtuel enthousiaste et engagé.
Les consultants ont réalisé une analyse contextuelle du système d’éducation primaire et secondaire pour se faire une idée de l’état actuel des activités liées à l’ingénierie dans ce système. Des sondages et des entretiens avec des informateurs clés ont été menés auprès d’enseignants, d’associations, d’ONG et de groupes de représentation des ingénieurs. (associations d’ingénieurs?). Quatre conclusions principales ont été tirées :
- Les objectifs propres à l’ingénierie sont absents de nombreux programmes scolaires de la maternelle à la fin du secondaire au niveau national.
- Les enseignants de la maternelle à la fin du secondaire ne comprennent pas bien ce qu’est l’ingénierie.
- Il existe un problème de mesure lorsqu’il s’agit d’évaluer l’éducation sur l’ingénierie dispensée au Canada.
- Plusieurs organisations font du bon travail pour promouvoir l’ingénierie auprès des jeunes à travers le Canada.
L’absence d’un programme scolaire centralisé signifie qu’il existe de grandes différences dans la manière et le moment où les élèves sont initiés à l’ingénierie. Les activités et les concepts liés au génie sont souvent décrits comme faisant partie des autres matières des STIM, sans être explicitement reconnus. En l’absence d’une définition claire, les élèves ne considèrent pas l’ingénierie comme une option de carrière potentielle pour leur avenir. Pour résoudre ces problèmes, il faudra définir un ensemble commun d’objectifs et de pratiques exemplaires pour la mise en œuvre d’activités liées à l’ingénierie de la maternelle à la fin du secondaire, ainsi qu’une méthode de collecte de données.
Les participants au panel virtuel ont engagé une discussion animée sur ces sujets, sur les problèmes qu’ils ont personnellement rencontrés et sur les solutions potentielles présentées dans le rapport.
Ce rapport formule quatre recommandations principales :
- Préconiser l’inclusion explicite de l’ingénierie dans les résultats ou objectifs d’apprentissage de tous les programmes scolaires provinciaux de la maternelle à la fin du secondaire.
- Insister sur la terminologie utilisée par les enseignants. Promouvoir l’utilisation accrue du mot « ingénierie » en classe et renforcer la confiance des éducateurs en établissant et en favorisant une définition et des messages communs simples à comprendre.
- Établir un mécanisme de collecte et d’utilisation des données partagées.
- Augmenter la communication et la collaboration.
La mise sur pied du projet d’impact collectif d’Ingénieurs Canada et d’Engineers of Tomorrow a eu lieu à la fin du Mois national du génie, qui a eu lieu tout au long du mois de mars. Pour appuyer ces recommandations et s’attaquer à la question du « I » absent dans les STIM, Ingénieurs Canada et Engineers of Tomorrow ont annoncé la création d’un projet d’impact collectif visant à faciliter le changement. Ingénieurs Canada agira à titre de pivot central des organismes de coordination, en communiquant un programme commun qui créera des messages et des paramètres de mesure communs permettant aux participants de renforcer mutuellement leur impact collectif en augmentant la présence de l’ingénierie auprès des élèves. De plus amples informations sur ce projet d’impact collectif seront communiquées dans les mois à venir.
Visionnez la présentation virtuelle pour en savoir plus sur le rapport et apprendre comment vous pouvez vous joindre à Ingénieurs Canada pour effectuer les prochaines étapes en vue d’attirer l’attention sur le « I » dans les STIM.