International Women in Engineering Day 2022 Logo

Le 23 juin 2022 sera la Journée internationale des femmes en génie (INWED), une occasion d’accroître la visibilité des ingénieures et des personnes de diverses identités de genre dans le domaine du génie. INWED souligne les nombreuses contributions que ces femmes ingénieures et ces ingénieurs de diverses identités de genre apportent à leurs collectivités. C’est aussi l’occasion de promouvoir le fait qu’une profession plus équitable, plus diverse et plus inclusive améliore la qualité du travail d’ingénierie et son impact.   

Cette semaine, pour célébrer INWED, Ingénieurs Canada met en lumière cinq femmes et personnes non binaires dans le domaine du génie qui non seulement sont reconnues pour leurs réalisations dans le domaine du génie, mais qui sont également des leaders en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) dans leurs milieux de travail et dans leur profession. Ces personnes utilisent leurs plateformes et leurs expériences pour promouvoir la présence des personnes sous-représentées dans le domaine du génie. Elles osent faire partie de la solution et contribuer à la création d’un avenir meilleur. Dans les vidéos ci-après, elles décrivent leur travail d’ingénieur.e, font part de leurs idées sur l’EDI dans le domaine du génie et imaginent l’avenir de la profession.  

Liz Palmera-Nunez, P.Eng. 

Liz Palmera-Nunez est gestionnaire, T&D Engineering, Newfoundland Power. Elle se sert de son expertise dans le domaine du génie pour gérer la conception et la construction de projets de lignes de transport d’électricité de plusieurs millions de dollars qui permettent le transport de l’électricité à haute tension sur de longues distances. Elle est également membre de deux conseils d’administration, soit ceux de Professional Engineers and Geoscientists of Newfoundland and Labrador et de la Newfoundland and Labrador Housing Corporation. Elle y apporte ses compétences dans le domaine du génie et de l’EDI pour promouvoir le changement dans la gouvernance. 

En tant qu’immigrante, personne de couleur et femme dans un domaine traditionnellement dominé par les hommes, elle comprend la réalité de bon nombre de personnes marginalisées dans le domaine du génie. Elle est motivée par ses expériences vécues, ainsi que par ses trois filles, qui lui inspirent le désir de donner l’exemple en ce qui a trait aux pratiques en matière d’équité, de diversité et d’inclusion qui renforceront les équipes et les organisations et permettront de créer des milieux de travail où tous et toutes sont traités de façon égale.  

Monique Frize, OC, PhD, P.Eng. 

Monique Frize est professeure-chercheuse distinguée et professeure émérite à l’Université Carleton. Elle est récipiendaire de l'Ordre du Canada et le Prix du Gouverneur général en commémoration de l'affaire « personne ». Tout au long de plusieurs décennies de carrière, elle a été une leader et une innovatrice, à l’avant-garde de la recherche  dans le domaine du génie biomédical. Parmi ses nombreuses réalisations, elle est particulièrement fière de la conception d’un système de soins intensifs néo-natals qui prédit les besoins en matière de respirateurs, les complications, la durée des soins intensifs et la mortalité, de sorte que les interventions puissent se faire avant l’événement.  

Le 11 décembre 1989 devait être sa première journée en tant que titulaire de la Chaire pour les femmes en génie du CRSNG, en partenariat avec Nortel, à l’Université du Nouveau-Brunswick. Mais ce jour-là, Monique s’est rendue à Montréal pour les funérailles des victimes de la tragédie à l’École Polytechnique. Cet événement a attiré l’attention sur les femmes dans le domaine du génie, motivant Monique à vouloir changer la culture du génie. Tout au long de sa carrière, elle s’est fait la championne des femmes dans le domaine du génie : elle a inspiré l’élaboration d’un rapport de comité pour le CRSNG comprenant des recommandations visant à faire avancer les femmes dans le domaine du génie, elle a fait partie intégrante de l’établissement des cinq chaires du CRSNG pour les femmes en génie partout dans le pays et se rend souvent dans des salles de classe pour susciter l’intérêt des filles et des jeunes femmes pour le génie.     

Jasmine McDermott et Kerry Black, PhD, P.Eng.

Jasmine McDermott est étudiant.e en génie mécanique à l’Université de Calgary, et a fondé l’Association des étudiants autochtones en STIAM de Calgary, qu’iel préside. Après avoir choisi d’étudier le génie, iel a constaté que le domaine du génie ne soutenait pas les collectivités autochtones à bien des égards. Il est devenu important de reconnaître sa place en tant qu’étudiant.e autochtone en génie et de tirer le meilleur profit des occasions qui lui étaient offertes pour avoir une incidence positive sur sa collectivité. En tant qu’étudiant.e autochtone en génie, iel est déterminé.e à créer des espaces plus inclusifs pour les étudiants autochtones dans les facultés de sciences, de technologie, d’ingénierie et de mathématiques (STIM). Iel a fondé un nouveau club pour les étudiants, l’Association des étudiants autochtones en STIAM de Calgary.

Kerry Black est professeure adjointe et titulaire de la chaire de recherche du Canada en connaissances intégrées, génie et collectivités durables à la Schulich School of Engineering de l’Université de Calgary. Elle travaille au Centre de recherches et d’enseignement en génie de l’environnement et au Département de génie civil de cette université. La plupart de ses travaux s’effectuent en collaboration avec les Premières Nations et sont axés sur les questions d’infrastructure durable et la recherche d’approches et de solutions non traditionnelles aux problèmes techniques propres à l’ingénierie. Kerry est une championne de l’équité, de la diversité et de l’inclusion dans le domaine du génie et reconnaît la richesse d’apprendre des expériences des autres. Ce n’est que grâce à la diversité que le génie peut s’attaquer à des défis complexes de façon plus inclusive et plus pertinente dans le contexte.

Menelika Bekolo, M.ing., ing.

Menelika Bekolo détient un baccalauréat et une maîtrise en génie électrique de l’École Polytechnique de Montréal et travaille dans le secteur de l’énergie depuis dix ans. Ingénieure électrique à Hydro-Québec, elle vient d’être nommée Leader de l’EDI d’Ingénieurs Canada au cours de la Conférence 30 en 30 de 2022, en reconnaissance du leadership dont elle fait preuve dans son milieu de travail pour promouvoir la présence des femmes et des personnes de diverses identités de genre dans la profession d’ingénieur.

Menelika est fort déterminée à promouvoir la profession et à en accroître la visibilité parmi les femmes et les jeunes. Elle a inspiré et organisé plusieurs initiatives visant à promouvoir et à soutenir des milieux de travail diversifiés. Notamment, elle a accueilli des étudiants en génie dans son milieu de travail afin qu’ils rencontrent d’autres ingénieurs, mais aussi afin qu’ils comprennent mieux les milieux de travail des ingénieurs. Elle est également une mentore active qui se rend souvent dans les salles de classe pour encourager les jeunes filles et les jeunes femmes à explorer le génie.