Le 8 janvier, 57 Canadiens ont péri dans l’écrasement du vol PS753 d’Ukraine International Airlines en Iran, et 138 des passagers avaient le Canada pour destination finale. Plus d’une douzaine des victimes avaient des liens avec le génie au Canada.

Le 8 janvier, 57 Canadiens ont péri dans l’écrasement du vol PS753 d’Ukraine International Airlines en Iran, et 138 des passagers avaient le Canada pour destination finale. Plus d’une douzaine des victimes avaient des liens avec le génie au Canada.

« Ingénieurs Canada est consterné par l’écrasement du vol PS752, et tient à exprimer ses plus sincères condoléances aux familles et amis des victimes, a déclaré Gerard McDonald, chef de la direction d’Ingénieurs Canada. Il y avait de nombreux ingénieurs, diplômés et étudiants en génie à bord de ce vol, et leur perte est ressentie dans l’ensemble de la communauté du génie. »

Le Canada compte une importante diaspora iranienne, grâce en grande partie aux étudiants qui viennent poursuivre leurs études au pays, en particulier en génie et en sciences, étant donné la réputation internationale des programmes universitaires de génie offerts au Canada. Un grand nombre des passagers du vol PS752 avaient des liens avec des établissements d’enseignement postsecondaire partout au pays.

Par exemple, Mojgan Daneshmand et Pedram Mousavi enseignaient le génie à l’Université de l’Alberta. Mme Daneshmand était professeure au Département de génie électrique et informatique, titulaire d’une chaire de recherche du Canada sur les microsystèmes radiofréquence pour communication et captage, et avait été reconnue pour ses recherches et son engagement envers les femmes en génie. Son mari Pedram Mousavi, professeur au Département de génie mécanique, était titulaire de la Chaire de recherche industrielle du CRSNG sur les antennes et les capteurs intelligents intégrés. Tous deux étaient membres de l’APEGA, l’organisme de réglementation du génie de l’Alberta, qui a publié un communiqué pour exprimer ses condoléances à la suite du décès de ses deux professeurs et d’un autre ingénieur de Calgary, Kasra Saati.

Huit autres victimes sont associées à l’Université de l’Alberta, dont Nasim Rahmanifar qui faisait une maîtrise en génie mécanique.

D’autres établissements d’enseignement postsecondaire ont également identifié des membres de leurs communautés qui ont perdu la vie dans l’écrasement du vol PS752 et tenu des vigiles et des cérémonies en leur mémoire. L’Université de Waterloo a souligné la perte de Mansour Esnaashary Esfahani, doctorant en génie civil. L’Université de Windsor a respecté un moment de silence en mémoire de trois candidats au doctorat en génie, Hamidreza Setareh Kokab, Pedram Jadidi et Zahra Naghibi. L’École de technologie supérieure a perdu deux doctorants, Arvin Morattab et son épouse Aida Farzaneh. L’Université de Toronto est en deuil de Mojtaba Abbasnezhad, étudiant au doctorat en génie. L’Université du Manitoba a honoré la mémoire d’Amirhossein Ghassemi, étudiant diplômé au Département de génie biomédical. À l’Université de Dalhousie, une cérémonie a célébré la vie de Masoumeh Ghavi, étudiante à la maîtrise en génie. L’Université Concordia a souligné le décès de Siavash Ghafouri-Azar et de son épouse Sara Mamani, deux anciens étudiants qui avaient récemment obtenu leur maîtrise du Département de génie mécanique, industriel et aérospatial.

Ce mercredi 15,  à 13 h, des universités de partout au Canada ont respecté un moment de silence collectif en mémoire des victimes.

« Cette tragédie constitue une perte terrible pour la communauté canadienne des ingénieurs, a déclaré Gerard McDonald. Ces ingénieurs, étudiants et diplômés en génie avaient énormément de talent et de potentiel, et ils ont contribué grandement à l’avancement de la recherche dans leurs domaines respectifs. Leur perte se fera sentir pendant de nombreuses années. »