Récemment diplômée du programme de génie chimique et biologique (CHBE) à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), Onyinye Ofulue estime que l’expérience et l’expertise cruciales qu’elle a acquises dans le cadre de ce programme lui ont permis de cultiver une passion pour la durabilité, et surtout pour les carburants renouvelables, passion qu’elle s’était découverte à l’école secondaire.
« J’ai toujours admiré les gens qui s’efforcent de changer les choses dans leur vie quotidienne, dit Onyinye Ofulue, et je m’efforce chaque jour d’en faire autant. »
Récemment diplômée du programme de génie chimique et biologique (CHBE) à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), Onyinye Ofulue estime que l’expérience et l’expertise cruciales qu’elle a acquises dans le cadre de ce programme lui ont permis de cultiver une passion pour la durabilité, et surtout pour les carburants renouvelables, passion qu’elle s’était découverte à l’école secondaire.
« La formation en génie accroît votre capacité de réflexion, dit-elle. Le programme entraîne notre cerveau à travailler en mode résolution de problèmes, ce qui nous permet d’appliquer nos connaissances techniques et d’exceller dans d’autres avenues de notre carrière professionnelle. »
Dans sa forme actuelle, le Département de génie chimique et biologique a été établi en 1999, ayant été repensé à ce moment-là pour répondre au besoin croissant d’ingénieurs dans les domaines du génie biotechnologique, biomédical et des bioressources. Selon son directeur Peter Englezos, le département vise à éduquer et faire de la recherche dans un environnement qui favorise les percées et les innovations pédagogiques, tout en soutenant la réussite des étudiants, des enseignants et du personnel.
Pour les étudiants, un aspect clé de ce succès réside dans la possibilité de faire plusieurs stages coopératifs durant leurs études de premier cycle. D’ailleurs, Onyinye Ofulue affirme que ses quatre stages coopératifs lui ont fourni une expérience du monde réel qui lui a permis d’appliquer les connaissances techniques acquises en classe.
Elle a également été en mesure d’appliquer immédiatement ses connaissances au-delà du programme, en se joignant à la section d’UBC d’Engineers for a Sustainable World (ESW), qu’elle a aussi dirigée. Ce réseau sans but lucratif, qui compte plus de 50 sections et 1 500 membres à travers le monde, rassemble les gens pour relever les défis de la durabilité technique.
Pour Onyinye Ofulue, cela veut dire diriger les efforts visant à réutiliser la quantité croissante d’huiles usées des services alimentaires d’UBC dans la production de biodiesel, carburant de rechange au diesel ordinaire, qui a un impact considérablement moindre sur l’environnement. Dans le cadre de cette initiative, qui utilise les laboratoires du département CHBE, on a réussi à produire en toute sécurité 250 litres de biodiesel, soit assez de carburant pour alimenter un des camions des services de logement de l’université. Cette réalisation correspond à l’un des principaux enseignements qu’Onyinye Ofulue a tirés de ses études : « Un bon ingénieur cherche toujours la façon la plus efficiente et efficace de résoudre un problème. »
La possibilité de proposer des solutions durables à des enjeux du monde réel s’est également accompagnée d’autres avantages importants pour la croissance d’Onyinye Ofulue en tant qu’ingénieure.
« L’organisme ESW m’a donné l’occasion de travailler à UBC dans un environnement collaboratif avec des pairs et des enseignants qui partagent les mêmes idées, dit la jeune femme. Aussi, rencontrer d’autres membres d’ESW et des enseignants d’autres universités nord-américaines de premier plan m’a permis de participer à des discussions intellectuelles et de parfaire mes compétences en leadership. »
Cela a joué un rôle clé dans ce que la jeune ingénieure estime être l’une des plus précieuses leçons tirées de ses études en génie : « On ne peut pas faire cavalier seul. » Elle indique que ses amis, ses professeurs et ses superviseurs l’ont appuyée et conseillée durant ses études, faisant ainsi de sa formation une expérience plus mémorable et significative.
Enfin, son parcours illustre les façons dont les salles de classe peuvent devenir un tremplin pour une panoplie d’expériences d’apprentissage qui se déroulent idéalement durant la formation postsecondaire d’un étudiant.