La volonté de contribuer au changement est ce qui a incité Mark Grady à choisir le domaine du génie, et c’est aussi ce qui le pousse à améliorer l’expérience des étudiants à titre de président de la Fédération canadienne étudiante de génie pour l’exercice 2015-2016.

Mark Grady s’est orienté vers le génie comme beaucoup d’autres l’ont fait : il aimait les cours de maths et de sciences à l’école secondaire et, logiquement, l’étape suivante semblait être un diplôme en génie. Mais avant de terminer sa première année d’université, il a constaté qu’il était porté par quelque chose de beaucoup plus grand.

 

« J’ai découvert l’impact qu’un ingénieur peut avoir sur la société en ayant une idée, ainsi que les connaissances nécessaires pour la réaliser. C’est ce qui a maintenu mon intérêt pour le génie – la volonté de changer les choses. »

Maintenant en quatrième année d’un programme de baccalauréat de cinq ans en génie chimique à l’Université Dalhousie à Halifax, le jeune homme natif d’Eastern Passage, en Nouvelle-Écosse, applique cette passion à son nouveau rôle de président de la Fédération canadienne étudiante de génie (FCEG).

La FCEG est l’organisme national qui représente environ 70 000 étudiants répartis sur 50 campus universitaires partout au pays. Parmi ses nombreuses activités, la Fédération organise le Congrès de la FCEG, la Conférence sur la diversité en génie et la Compétition canadienne d’ingénierie.

« Nous nous efforçons de fournir des services, d’encourager les échanges d’idées et d’assurer la représentation des étudiants en génie. »

Durant son mandat à la présidence de la FCEG, Mark Grady espère faire progresser la Fédération en mettant en place des programmes novateurs et des politiques visant à améliorer les opérations internes de l’organisme et les services fournis aux étudiants.

« Il y a tellement de choses que j’aimerais accomplir [durant mon mandat]. C’est un défi énorme, mais aussi séduisant et stimulant. »

Tout d’abord, Mark Grady aimerait que la FCEG forme plus efficacement les leaders étudiants. Bien que la Fédération ait déjà connu du succès en fournissant de la formation aux étudiants lors de ses conférences, le nouveau président Grady estime qu’elle peut actualiser le contenu de ces présentations et les livrer directement aux campus universitaires canadiens, créant ainsi une équipe de formation au sein de la FCEG.

Ensuite, Mark Grady veut amener plus d’étudiants à participer à la Fédération. Étant donné qu’il n’y a actuellement que 22 postes – qui demandent beaucoup de temps – au sein de l’équipe de direction de la FCEG, Mark Grady espère en créer de nouveaux à l’intention de bénévoles qui pourront doser leur niveau de participation. Cela permettra à la Fédération non seulement d’améliorer les services offerts, mais aussi, croit Mark Grady, d’unir les étudiants en génie de partout au pays en encourageant davantage de personnes à s’engager au niveau national.

Enfin, M. Grady a l’intention d’accroître les efforts de représentation des étudiants de la FCEG. La Fédération entretient déjà des relations suivies avec le Bureau d’agrément d’Ingénieurs Canada, mais Mark Grady espère les intensifier et compte tenter d’obtenir un poste d’observateur pour le président de la FCEG aux réunions du Bureau d’agrément et, peut-être un jour, un droit de vote.

Mark Grady a aussi de bonnes idées sur la façon dont la profession d’ingénieur peut continuer de rejoindre et mobiliser les étudiants – il pourrait s’agir d’entreprises d’ingénierie qui appuient des clubs étudiants et des sociétés de génie, ou des initiatives visant à soutenir les groupes sous-représentés et à maintenir la diversité des étudiants inscrits en génie.

M. Grady espère que les organisations professionnelles comme Ingénieurs Canada et les organismes de réglementation provinciaux pourront créer des programmes de mentorat structurés et ciblés pour aider à guider les étudiants à travers leurs études et leur cheminement de carrière.

« Par-dessus tout, notre objectif est d’améliorer l’expérience des étudiants canadiens en génie, et nous sommes constamment à la recherche de nouvelles méthodes pour y arriver. »