Le Comité de l’environnement et du développement durable de la Chambre des communes a récemment publié son rapport, intitulé « De meilleurs bâtiments pour un avenir à faibles émissions de carbone ».
Le Comité de l’environnement et du développement durable de la Chambre des communes a récemment publié son rapport, intitulé « De meilleurs bâtiments pour un avenir à faibles émissions de carbone ». La réponse du gouvernement fédéral à deux des recommandations du rapport pourrait bien avoir une incidence sur l’exercice du génie.
La recommandation 4 veut qu’Emploi et Développement social Canada (EDSC) « s’assure que des programmes de formation de la main-d’œuvre existent ou soient développés pour faciliter la transition requise et avoir du personnel qualifié afin d’appliquer les codes pour la construction de bâtiments à consommation énergétique nette zéro ».
La réponse du gouvernement à cette recommandation est dans l’ensemble positive :
« Le gouvernement appuie également l’acquisition de compétences particulières requises pour occuper des emplois “verts”. Par exemple, l’initiative Emplois verts du Programme de stages en sciences et technologies investit plus de 16 millions de dollars pour créer 1 200 emplois dans le cadre de la Stratégie emploi jeunesse. Cette initiative donne aux diplômés postsecondaires l’occasion d’acquérir de l’expérience de travail pertinente grâce à des emplois verts dans le secteur des ressources naturelles, les domaines possibles allant des sciences aux technologies, en passant par le génie et les mathématiques. »
Dans le même ordre d’idées, le gouvernement souscrit à la recommandation 8, voulant que « le gouvernement fédéral crée ou adopte un outil de mesure pour tenir compte des émissions nettes de carbone que la réutilisation des bâtiments existants permettrait d’éviter », en ajoutant : « Le gouvernement appuie cette recommandation et s’est engagé, par l’intermédiaire du CPC [Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques], à effectuer un suivi et à produire des rapports de façon continue pour s’assurer que les politiques sont efficaces, qu’elles permettent de faire le point sur les progrès réalisés, et qu’elles orientent les futurs engagements nationaux du Canada dans le contexte de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. En ce qui concerne la production de rapports, Environnement et Changement climatique Canada produit le Rapport d’inventaire national sur les sources et les puits de GES, à l’aide de méthodes et de modèles conformes aux lignes directrices du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) élaborés par le personnel technique et scientifique du Ministère. On améliore constamment les données et les méthodes sous-jacentes servant à estimer les émissions, ce qui donne l’occasion de peaufiner l’information, les approches et les outils de mesure. »
Chose intéressante, en 2017, Ingénieurs Canada a témoigné devant le Comité sénatorial permanent de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles dans le cadre de son étude sur les effets de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Bien que ce témoignage n’ait pas eu d’incidence directe sur le rapport du Comité de l’environnement et du développement durable, Ingénieurs Canada est heureux de voir que le gouvernement tient compte du rôle que jouent les ingénieurs dans la résolution de cet important problème.