Le programme de Bourses de leadership d’Ingénieurs Canada consiste en huit bourses annuelles de 4 000 $ chacune décernées à des étudiants de premier cycle inscrits à des programmes de génie agréés par le BCAPG, afin de leur offrir une aide financière. Ces bourses sont accordées à des étudiants de premier cycle en génie qui poursuivent leurs études à la session d’automne après avoir terminé une première année d’études en génie et qui démontrent qu’ils ont le potentiel de leadership pour contribuer à l’avancement du génie au Canada. 

Faites la connaissance des lauréats et lauréates de la bourse de leadership d’Ingénieurs Canada pour 2023:

 

Badr Abbas

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Université de Toronto 
Génie chimique (avec mineure en bio-ingénierie) 

« Après l’obtention de mon diplôme, j’espère apporter une nouvelle perspective à l’industrie en pratiquant et en préconisant une ingénierie empathique pour créer un avenir juste et durable. »  

Badr Abbas se passionne pour l’engagement communautaire et prévoit d’utiliser sa formation en génie pour trouver des façons de réduire les impacts environnementaux et de lutter contre les changements climatiques. Il démontre ses valeurs fondamentales de croissance et de sens de la communauté dans des rôles de leadership qui soutiennent sa communauté d’étudiants en génie. À titre de directeur du rayonnement à la Skule French-Speaking Society, d’assistant à l’enseignement de Calcul I et de chercheur en formation en génie qui a conçu des travaux de laboratoire basés sur l’apprentissage par enquête pour les étudiants de première année, Badr Abbas s’efforce d’insuffler un sentiment de confiance, de travail d’équipe et de communauté chez les étudiants en génie. « Ma vision consiste à combiner ma formation en génie avec ma passion pour la justice sociale afin de créer des solutions transformatrices au problème des changements climatiques, dit-il. Le monde a besoin de plus d’ingénieurs empathiques. »  

Reeda Ali Awan

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Université de Toronto 
Génie électrique  

« Vous êtes bien plus fort que vous ne le pensez et vous êtes capable de réaliser des choses qui dépassent vos plus grandes attentes. » 

En tant qu’athlète qui s’est qualifiée pour représenter le Canada aux Jeux panaméricains, Reeda Awan sait qu’il faut travailler fort pour atteindre ses objectifs. Elle s’est épanouie dans des rôles de leadership, notamment en tant que présidente de la Women in Engineering Society, ce qui lui a permis de mettre en œuvre de nouvelles initiatives telles qu’une conférence pancanadienne de la Women in Engineering Student Society. Elle a également fait du bénévolat pour plusieurs programmes de rayonnement, tels que C_Wonder STEM Camps, Go Eng Girl et Go Code Girl. Reeda Awan entend continuer à se mettre au défi et à inspirer d’autres femmes pour qu’elles atteignent leurs objectifs. « Je veux que la société sache qu’être ingénieur ne signifie pas qu’il faille correspondre à un certain stéréotype et qu’avoir l’esprit d’un ingénieur (créatif, complexe, passionné et curieux) peut contribuer et contribuera à améliorer la vie de bien des façons », dit-elle. Après l’obtention de son diplôme, Reeda Awan souhaite travailler dans le secteur de l’énergie et envisage de s’attaquer aux problèmes humanitaires liés à la sécurité et aux infrastructures énergétiques.   

Kasey Burgess

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Université de la Saskatchewan 
Génie de l’environnement 

« Nous avons souvent très peur de paraître parfaits, mais c’est souvent lorsque nous sortons de nos zones de confort pour nous aventurer en territoire inconnu que nous découvrons de nouvelles compétences, de nouveaux talents et de nouveaux rêves. » 

Dès son entrée à l’université, Kasey Burgess a su qu’elle s’impliquerait dans la communauté des ingénieurs. Après avoir fait partie du conseil des étudiants de première année de la Saskatoon Engineering Students Society (SESS), elle en est devenue la présidente pendant les années turbulentes de pandémie de COVID. Elle s’est efforcée d’aller à la rencontre des étudiants et de les aider à faire la transition, tout en assurant le maintien des connaissances et des relations institutionnelles. Aujourd’hui, Kasey Burgess met sa passion et ses compétences au service des étudiants en génie à l’échelle régionale et nationale en tant que présidente de la Western Engineering Students Societies Team (WESST) et ambassadrice de l’Ouest de la Fédération canadienne étudiante de génie (FCEG). Parallèlement à ses études en génie, elle poursuit un certificat en durabilité et prévoit d’encourager les ingénieurs à « bâtir le changement ». En ce qui concerne ses projets d’avenir, Kasey Burgess dit qu’elle veut « être le genre d’ingénieure qui accorde de l’importance aux opinions de la communauté et s’efforce de les inclure dans la conception. Je veux être le genre d’ingénieure qui préconise la durabilité, la diversité et les changements positifs dans la société ». 

Sarah Cushnie

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Université McMaster 
Baccalauréat intégré de génie biomédical et de sciences de la santé (iBioMed) 

« Le génie m’aide à satisfaire ma curiosité naturelle et me fournit les outils nécessaires pour appliquer mes connaissances dans le monde réel. » 

Sarah Cushnie connaît la valeur d’un mentorat fiable et consacre de son temps à rendre service à sa communauté. En tant que présidente de la Materials Science and Engineering (MSE) Society de l’Université McMaster, Mme Cushnie a mentoré une grande équipe d’étudiants et organisé plusieurs initiatives universitaires, professionnelles et sociales. Elle est également ambassadrice bénévole d’iBioMed et participe à des événements tels que « Design Like A Girl », un programme de mentorat qui vise à inciter les jeunes à faire des études en génie. Sarah Cushnie est inspirée par la croissance et la passion qu’elle constate dans sa communauté d’ingénieurs. Après l’obtention de son diplôme, elle se donne comme objectifs d’embrasser de nouvelles technologies et de participer à des initiatives de décarbonisation afin de créer une transition vers une industrie sidérurgique carboneutre. 

Maria George

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Université de l’Alberta 
Génie électrique 

« Si elle tient compte de l’intersectionnalité des défis d’aujourd’hui, je crois que la promotion de la diversité favorisera des solutions créatives et durables. » 

Maria George a une passion : soutenir les groupes marginalisés dans le domaine du génie. Après sa première expérience de bénévolat à TeamUP! Science, où elle animait des ateliers d’ingénierie, Maria George a créé le département Équité, diversité, inclusion et décolonisation au sein de la Société des étudiants et étudiantes en génie de l’Université de l’Alberta. Elle fait la promotion de l’équité intersectionnelle des genres lors d’événements tels que le Sommet sur les objectifs de développement durable de l’Université de Calgary et en tant que membre du Comité de défense des droits des femmes de la Ville d’Edmonton. « Trouver un but (dans mon cas, faire progresser l’équité et la diversité en génie) m’a incitée à améliorer mes compétences en matière de collaboration et à élargir mes connaissances pour accomplir cette mission », dit-elle. Après l’obtention de son diplôme, Maria George prévoit de continuer à promouvoir l’inclusion et l’appartenance, en utilisant son diplôme d’ingénieure pour contrer les inégalités systémiques. 

Annalise Gignac

Annalise Gignac headshot

Université de Windsor 
Génie mécanique 

« Trouvez des causes et des sujets qui vous intéressent vraiment – cela renforcera votre motivation et votre volonté d’atteindre vos objectifs. » 

Annalise Gignac s’enthousiasme pour ses études en génie et a l’intention d’appliquer sa formation d’ingénieure à l’innovation de dispositifs médicaux abordables et portables. Elle consacre une grande partie de son temps à faire du bénévolat en tant que tutrice pour la Children’s Aid Society, pour Windsor SOS et en tant que mentore pour le programme Outstanding Scholars de l’Université de Windsor. En dehors de ses activités bénévoles, Annalise Gignac s’épanouit dans des rôles de leadership en tant qu’actuelle présidente de l’Engineering Society et ancienne coprésidente de Women in Engineering. Elle a également siégé au Conseil du génie mécanique, automobile et des matériaux. Les efforts qu’elle déploie pour consacrer de son temps au bénévolat, soutenir les initiatives de rayonnement et répondre aux besoins de ses camarades étudiants lui ont valu plusieurs récompenses. « Je souhaite concevoir des équipements adaptés aux besoins particuliers de ces communautés, afin de fournir les meilleurs services de santé possible », dit Annalise Gignac, qui prévoit exploiter au maximum son diplôme d’ingénieure en mécanique dans l’avenir.  

Mi Kadouri

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Université York 
Génie mécanique 

« Rien de ce qui vaut la peine d’être fait ne sera facile. » 

Mi Kadouri se concentre sur l’avenir, où elle prévoit obtenir un permis d’exercice dans le domaine de la bio-ingénierie. Elle est extrêmement active au sein de sa communauté d’ingénieurs, menant de front ses études et ses différentes responsabilités au sein de la Lassonde Engineering Society, où elle est récemment devenue vice-présidente des communications. À ce titre, elle gère le comité des relations publiques de la société, est responsable de la rédaction du manuel de l’étudiant et une personne-ressource pour les étudiants dans le cadre de différentes conférences professionnelles d’ingénieurs. Elle travaille également avec WiSE et à titre d’éducatrice au Centre for Sexual Violence. « Il suffit de regarder autour de nous et de prêter attention à ce qui se passe pour voir les besoins de notre communauté et de celles qui nous entourent et de s’y impliquer dit-elle. Mi Kadouri incarne cette idée en faisant du bénévolat auprès de plusieurs organisations, notamment en dirigeant le programme Knotty Knitters, qui mobilise des tricoteuses bénévoles de partout en Ontario pour confectionner des prothèses mammaires pour les survivantes du cancer. Après l’obtention de son diplôme, Mi Kadouri prévoit continuer à chercher des occasions d’être une actrice de changement positif au sein de la profession d’ingénieur.

Luke McCarvill

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Université de l’Île-du-Prince-Édouard 
Génie de la conception durable  

« La collaboration est la clé de ce diplôme et de cette profession; l’ingénierie ne s’exerce pas en vase clos. Vous devez apprendre à travailler avec les autres et à favoriser la croissance de ceux qui vous entourent. » 

Luke McCarvill n’a pleinement compris les possibilités offertes par un diplôme en génie qu’en entrant à l’université. Après en avoir vu les applications significatives et pratiques, il est passé de son programme de chimie au programme de génie de la conception durable, et ne l’a jamais regretté. M. McCarvill est très actif au sein de la communauté du génie, agissant comme commissaire au bilinguisme lorsque l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard (UPEI) a accueilli la Compétition d’ingénierie de l’Atlantique, tout en travaillant comme vice-président de l’Engineering Society. En raison de ses propres expériences, Luke McCarvill consacre du temps à initier les jeunes au génie par le biais d’initiatives telles que l’organisation d’un club hebdomadaire de codage virtuel pendant l’été et l’enseignement des STIM aux élèves du secondaire dans le cadre de Shad UPEI en tant qu’assistant de programme. « J’espère pouvoir un jour combiner mes intérêts pour la politique et le génie, dit-il, et j’espère utiliser mes compétences en leadership pour inspirer plus de jeunes à en apprendre davantage sur la profession et à envisager d’étudier le génie à l’université. »