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Sommaire

Environ 46 établissements d’enseignement supérieur offrant des programmes de génie agréés par le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie ont été invités à participer à ce sondage. On leur a demandé d’envoyer le sondage en ligne à tous les finissants inscrits à leurs programmes de génie. Au total, 2 222  étudiants ont répondu au sondage 2016. 

Choix du génie

Pour de nombreux finissants, la décision de devenir ingénieur semble avoir été prise assez tôt. Cette décision semble avoir été influencée en partie par le fait qu’ils connaissaient un ingénieur; près de la moitié des étudiants disent avoir connu un ingénieur dans leur enfance. Une grande majorité (deux étudiants sur trois) a décidé d’entreprendre des études en génie avant ou pendant ses études secondaires. Ceux qui connaissaient quelqu’un qui était un ingénieur dans leur enfance (70 %) étaient plus susceptibles d’avoir pris la décision d’entreprendre des études en génie avant ou pendant leurs études secondaires que ceux qui n’en connaissaient pas (61 %).

Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles les étudiants ont fait ce choix. Le plus souvent — tel que mentionné par environ six étudiants sur dix — les étudiants disent avoir choisi le génie parce que cela correspondait à certains de leurs intérêts, parce qu’on y applique les sciences et les mathématiques et parce qu’ils étaient attirés par l’aspect concret du génie. Ils ont également choisi le génie pour la sécurité financière et la sécurité d’emploi, des raisons mentionnées par près de quatre étudiants sur dix.

Expérience au postsecondaire

Les étudiants en génie semblent avoir participé à de nombreuses activités hors programme. Près de deux étudiants sur trois indiquent qu’ils travaillaient soit à l’extérieur (53 %), soit sur le campus (24 %). Environ six sur dix faisaient partie de clubs ou d’organisations, le plus souvent des organisations liées à une discipline du génie (21 %), d’autres clubs étudiants (24 %) ou des organisations à l’extérieur du campus (18 %).

Comme il fallait s’y attendre, la grande majorité, soit près de neuf étudiants sur dix (85 %), disent que ce sont leurs parents et amis qui les ont le plus soutenus pendant leurs études. Toutefois, ils ont également reçu du soutien dans le cadre de leurs études postsecondaires. De nombreux finissants indiquent avoir reçu un grand soutien de la part de professeurs (36 %) ou de personnes dans le cadre d’un stage ou d’un programme coopératif (38 %). 

Selon les étudiants, les plus gros obstacles à l’obtention du diplôme sont les autres contraintes de temps. Le plus souvent, les finissants indiquent que les plus gros obstacles sont la conciliation des études et de la vie personnelle (31 %), la charge de travail des cours (26 %) ou la conciliation des études et du travail (9 %). Les étudiants plus jeunes considèrent que la conciliation des études et de la vie personnelle et la charge de travail sont les plus gros obstacles, tandis que les plus âgés mentionnent la conciliation des études et du travail.  

Projets postuniversitaires

Immédiatement après l’obtention de leur diplôme, six étudiants sur dix prévoient aller sur le marché du travail, tandis que trois sur dix prévoient voyager ou prendre des vacances (16 %) ou poursuivre leurs études (13 %). Plus l’étudiant est âgé, plus il est susceptible d’indiquer que ses projets immédiats sont de se trouver un emploi; huit étudiants sur dix âgés de plus de 27 ans prévoient le faire. Inversement, les étudiants les plus jeunes (moins de 23 ans) sont les plus susceptibles de prévoir voyager (18 %) ou de poursuivre d’autres études (15 %).

Parmi les finissants qui prévoient poursuivre leurs études, environ neuf sur dix prévoient faire une maîtrise ou un doctorat en génie.

Dans l’ensemble, environ neuf étudiants sur dix indiquent qu’ils feront probablement ou certainement carrière en génie, bien que ce choix soit définitif pour seulement six sur dix. Plus l’étudiant est âgé, plus il est susceptible de dire qu’il fera certainement carrière en génie; parmi les finissants âgés de plus de 27 ans, 76 % indiquent qu’ils le feront certainement.

Près de la moitié des étudiants qui prévoient faire carrière en génie prévoient le faire dans la province où ils ont étudié. La majorité des autres finissants sont incertains (22 %), probablement parce qu’ils ne savent pas où leur carrière les mènera. D’autres, encore, prévoient travailler dans une autre province (14 %), aux États-Unis (6 %) ou ailleurs dans le monde (5 %). Ceux qui prévoient voyager (25 %) ou poursuivre leurs études (36 %) immédiatement après avoir obtenu leur diplôme sont moins susceptibles de savoir où ils prévoient travailler. 

Près de quatre étudiants sur dix (37 %) disent qu’on leur a déjà offert un emploi dans le domaine du génie. Les étudiants qui prévoient travailler immédiatement après avoir obtenu leur diplôme sont plus susceptibles (41 %) d’avoir reçu une telle offre d’emploi. Cependant, même parmi ceux qui prévoient voyager (35 %) ou poursuivre leurs études (24 %), un grand nombre dit avoir reçu des offres d’emploi.

De nombreuses ressources ont été utiles aux étudiants pour trouver du travail en génie. Environ six finissants sur dix indiquent utiliser au moins une ressource sur le campus, le plus souvent les services offerts aux étudiants (au niveau de l’université) (42 %). Près de la moitié indique avoir reçu de l’aide de mentors, par exemple dans le cadre de stages ou de programmes coop (39 %). Environ la moitié utilise des ressources en ligne, en particulier le site Indeed (18 %).

Les finissants qui ont déjà reçu une offre d’emploi sont plus susceptibles d’avoir recours à des mentors dans le cadre de stages ou de programmes coop (52 %) que ceux qui n’ont pas reçu d’offres (32 %). Ceux qui n’ont pas reçu d’offre d’emploi sont plus susceptibles d’avoir utilisé les services carrière offerts aux étudiants sur le campus — que ce soit au niveau de l’université, à la faculté de génie ou dans leur département ou sur des sites Web — que ceux qui ont reçu une offre.

Activité professionnelle

Environ huit étudiants sur dix indiquent qu’ils ont certainement (50 %) ou probablement (29 %) l’intention de faire une demande de permis d’exercice (ing.) auprès de leur ordre provincial. Deux étudiants sur dix disent qu’ils ne feront certainement ou probablement pas de demande (13 %) ou qu’ils sont incertains (9 %). Les étudiants plus âgés sont plus susceptibles que les plus jeunes de dire qu’ils feront certainement une demande. Curieusement, il ne semble pas que le fait qu’un étudiant ait reçu une offre d’emploi dans le domaine du génie fasse une différence sur ses projets concernant la demande de permis.

Après avoir indiqué aux finissants qui ne prévoyaient pas faire de demande ou qui étaient incertains qu’un permis était nécessaire pour se déclarer légalement ingénieur ou exercer comme ingénieur, près d’un étudiant sur trois indique qu’il fera certainement (16 %) ou probablement (8 %) une demande.

Plus de trois finissants sur quatre (77 %) indiquent qu’ils feront probablement une demande de permis auprès de leur organisme de réglementation dans les douze mois qui suivent l’obtention de leur diplôme, y compris 62 % qui ont l’intention de le faire dans les six mois. La majorité des autres ne savent pas (15 %) quand ils en feront la demande.

Au fil des ans, de plus en plus d’étudiants mentionnent qu’ils feront une demande de permis dans les six moins suivant l’obtention de leur diplôme. En 2013, près de quatre finissants sur dix ont indiqué qu’ils feraient une demande dans ce délai; en 2016, ce nombre est passé à six sur dix. Ce changement est probablement dû à une meilleure communication des avantages de faire une demande dans les six mois suivant l’obtention de son diplôme.

On a expliqué aux étudiants qui ne prévoyaient pas faire une demande dans les six mois suivant l’obtention de leur diplôme que, s’ils faisaient une demande dans ce délai, ils pouvaient être exemptés des frais d’ouverture de dossier et de la cotisation pour la première année à titre d’ingénieur stagiaire ou junior. Sachant cela, près de neuf étudiants sur dix indiquent qu’il est très probable (53 %) ou assez probable (35 %) qu’ils fassent une demande de permis d’exercice dans les six mois suivant l’obtention de leur diplôme.

Près de six finissants sur dix disent avoir entendu parler du programme de membres étudiants, dont trois sur dix qui en font partie, un sur cinq qui souhaite en faire partie et un sur dix qui, bien qu’il en ait entendu parler, ne souhaite pas en faire partie.

Compréhension de la réglementation entourant l’exercice du génie

On a présenté trois cas aux étudiants et on leur a demandé s’il était nécessaire de détenir un permis d’ingénieur pour chacun des cas. Près de la moitié des étudiants ont répondu correctement aux trois. Plus de huit sur dix ont indiqué qu’un permis était nécessaire pour réaliser des travaux d’ingénierie de façon autonome. Environ huit sur dix ont indiqué correctement qu’il n’était pas nécessaire de détenir un permis pour travailler sous la direction d’un ingénieur titulaire de permis. Plus de trois sur quatre ont indiqué qu’un permis était nécessaire pour utiliser le titre « ingénieur ». Environ neuf sur dix ont obtenu un résultat élevé (trois réponses exactes, 52 %) ou modéré (deux réponses exactes, 38 %). 

Responsabilités des organismes de réglementation

Neuf étudiants sur dix croient avec raison que c’est l’ordre provincial qui délivre les permis d’exercice du génie. Huit sur dix ont répondu correctement que l’ordre provincial est responsable de la réglementation de l’exercice du génie. Près de huit sur dix ont indiqué que l’ordre provincial est responsable de faire la promotion des intérêts des ingénieurs, mais quatre sur dix ont également dit que c’était la responsabilité d’Ingénieurs Canada. Donc, beaucoup d’étudiants considèrent que c’est une double responsabilité. Six finissants sur dix ont répondu correctement que c’est l’ordre provincial qui délivre les permis aux entreprises qui offrent des services d’ingénierie au public, tandis que trois sur dix ont répondu à tort que c’était la responsabilité d’Ingénieurs Canada. Près de neuf sur dix avaient raison de dire que c’est Ingénieurs Canada qui est responsable d’agréer les programmes universitaires de formation en génie (Bureau d’agrément). Plus de neuf étudiants sur dix ont obtenu un résultat élevé (46 % ont nommé le bon organisme dans les cinq cas) ou modéré (46 % ont nommé le bon organisme dans trois ou quatre des cas).