L’Association of Professional Engineers and Geoscientists of Alberta (APEGA) s’apprête à mener une inspection professionnelle de la Ville de Calgary. Une ingénieure du Nouveau-Brunswick dont le permis a été suspendu fait l’objet d’une quatrième poursuite judiciaire en raison de défauts de conception allégués d’un bâtiment. Un ingénieur civil est le nouveau président du conseil d’administration de l’Office de la sécurité des installations électriques (OSIE) de l’Ontario. Un professeur de l’Université de la Colombie-Britannique s’attaque à la question de la durabilité dans le secteur de la construction. C’étaient là les sujets des articles les plus lus de la revue de presse du début août. 

L’APEGA mène une inspection professionnelle. L’Association of Professional Engineers and Geoscientists of Alberta (APEGA) s’apprête à mener une inspection professionnelle de la Ville de Calgary à la suite de la rupture de la conduite principale d’alimentation en eau de Bearspaw au début du mois de juin. L’APEGA examinera les processus et les pratiques d’ingénierie de la ville dans le cadre des obligations qui lui incombent en vertu de l’Engineering and Geoscience Professions Act. Si l’examen révèle qu’un manque de compétence ou une conduite non professionnelle ont contribué à la rupture, l’APEGA a indiqué que l’affaire serait renvoyée pour complément d’enquête. 

Une ingénieure suspendue au N.-B. fait face à une quatrième poursuite. Une quatrième action en justice pour cause de de défauts de conception allégués d’un bâtiment a été intentée contre Hélène Thériault, une ingénieure en structures de Moncton dont le permis a été suspendu, et sa firme, Ingénierie Match Engineering. Trois autres poursuites ont été déposées cette année, alléguant des défauts de conception de la part de Match et de Thériault. Le dossier décrit la liste des réparations nécessaires après la construction de l’immeuble : retirer un trottoir pour exposer les semelles de fondation du bâtiment; enlever des parties de la dalle en béton du garage de stationnement pour installer une semelle de fondation; couper et enlever des murs et des plafonds sur plusieurs étages pour installer de l’acier; enlever des « surfaces » dans des unités résidentielles pour ajouter des plaques d’acier; et installer de nouvelles colonnes de patio sur 12 balcons d’appartements et deux balcons d’unités commerciales. 

Nouveau président de l’Office de la sécurité des installations électriques de l’Ontario. Depuis le 1er août, Arjan Arenja, P.Eng., est le nouveau président du conseil d’administration de l’Office de la sécurité des installations électriques (OSIE) de l’Ontario, une autorité administrative qui agit au nom du gouvernement provincial. Élu au conseil d’administration de l’OSIE en 2019, M. Arenja a présidé le comité d’audit et d’investissement ainsi que le comité des personnes, de la culture et de la gouvernance. Il a également présidé le Comités des ressources humaines (RH), le Comité de recherche pour le recrutement d’un nouveau chef de la direction et le Comités des finances, d’audit et de gestion des risques d’Ingénieurs Canada. L’OSIE administre les règlements en matière de sécurité des installations électriques, délivre des permis aux entrepreneurs en électricité et aux maîtres électriciens, soutient la formation et l’éducation en matière de sécurité des installations électriques et supervise la sécurité des produits électriques et des systèmes de distribution d’électricité. 

La construction durable. Shahria Alam, de l’Université de la Colombie-Britannique (campus d’Okanagan), espère relever le défi climatique de l’industrie du bâtiment grâce à l’emploi de matériaux plus durables. L’industrie de la construction a une empreinte carbone importante qui provient de l’extraction des ressources, de la fabrication, du transport et de la construction finale. Le professeur Alam étudie des méthodes plus durables, telles que l’utilisation de déchets pour créer du béton, l’exploration de matériaux de rechange et le recyclage des ressources.