L’impact des modifications du taux d’inclusion des gains en capital sur les firmes d’ingénierie. Un ingénieur suspendu pour conduite non professionnelle en lien avec la prestation de services d’ingénierie. Des ingénieurs réclament davantage de vérifications des plans de construction à la suite de la suspension d’une ingénieure de Moncton. C’étaient là les sujets des articles les plus lus de la revue de presse du début de juillet.
L’impact des modifications du taux d’inclusion des gains en capital sur les firmes d’ingénierie. L’Association des firmes de génie-conseil (AFGC-Canada) a fait part au gouvernement fédéral de ses préoccupations concernant les changements apportés au taux d’inclusion des gains en capital qui, selon elle, auront un impact disproportionné sur les petites firmes de génie-conseil détenues par leurs employés. L’AFGC affirme que ces changements pourraient avoir un impact direct sur ses membres qui détiennent des actions dans leurs entreprises, décourager les employés de devenir propriétaires et compliquer les plans de relève des entreprises.
Suspension pour conduite non professionnelle. John Van Dyk, P.Eng., a admis avoir fait preuve d’une conduite non professionnelle dans le cadre des services d’ingénierie qu’il a fournis pour l’inspection et l’approbation des coffrages et des échafaudages d’un bâtiment à Colwood, en Colombie-Britannique. M. Van Dyk s’est appuyé sur des dessins incorrects, a omis d’inspecter les coffrages et les échafaudages immédiatement avant la coulée du béton, a authentifié un rapport d’inspection sur le terrain alors qu’il n’avait pas visité le site cette année-là, et a omis de créer ou de conserver une documentation adéquate de son inspection du site du projet. Son permis a été suspendu pour trois mois, il doit suivre avec succès des cours de formation et a versé 3 000 $ en frais juridiques à Engineers and Geoscientists BC.
Des ingénieurs réclament plus de vérifications des plans de construction. Des ingénieurs demandent que les plans de construction fassent l’objet d’un plus grand nombre d’examens indépendants, en particulier les plans préparés par des firmes ne comptant qu’un seul ingénieur, afin de repérer les erreurs potentielles. Ce sujet a fait l’objet d’une attention considérable à la suite de la suspension d’une ingénieure de Moncton, dont le travail présentait de graves lacunes. Les plans de construction sont approuvés par les municipalités et vérifiés pendant la construction, mais des ingénieurs estiment qu’un plus grand nombre d’ingénieurs devraient réviser les plans de construction. Ils estiment que les municipalités n’ont généralement pas le personnel ou les ressources nécessaires pour effectuer des contrôles tels que la vérification d’un ensemble de dessins pour déterminer si le béton est suffisamment épais et s’il y a suffisamment d’acier d’armature.