Engineers and Geoscientists British Columbia a émis deux avis disciplinaires. L’Ordre des ingénieurs du Québec examine la conduite de Jacques Lamarre, ancien PDG de SNC. Des ingénieurs provinciaux allèguent que le gouvernement de l’Ontario les a mis en lock-out illégal. C’étaient là les sujets des articles les plus lus de la revue de presse de la mi-novembre.
Avis disciplinaires. Engineers and Geoscientists British Columbia a émis deux avis disciplinaires. Mahmoud Mahmoud, P.Eng., a omis d’apposer son sceau sur deux rapports d’exploration et un rapport sur les données de forage avant de les fournir aux propriétaires de deux terrains. M. Mahmoud a été réprimandé et obligé de verser 7 500 $ de frais juridiques à Engineers and Geoscientists BC. Amber Nadine Lecomte, P.Eng., a admis avoir fait preuve d’une conduite non professionnelle en ce qui concerne les services d’ingénierie qu’elle a fournis pour un système d’égout d’eaux usées, car ses conceptions étaient déficientes et non conformes à la réglementation provinciale. Son permis d’exercice a été suspendu pour une période de trois mois et elle doit suivre des cours et se soumettre à une inspection professionnelle. Elle a versé 8 000 $ en frais juridiques à Engineers and Geoscientists BC.
Examen de l’inconduite de Jacques Lamarre, ancien PDG de SNC-Lavalin. En novembre, le conseil de discipline de l’Ordre des ingénieurs du Québec a tenu la première de plusieurs journées d’audience pour déterminer si M. Lamarre a contrevenu au code de déontologie de l’OIQ et à ses obligations professionnelles lorsqu’il était PDG de SNC-Lavalin. Le syndic de l’Ordre a formulé 14 allégations distinctes contre M. Lamarre dans le cadre de sa plainte disciplinaire, y compris des allégations selon lesquelles il aurait sanctionné l’achat d’un yacht de luxe pour le fils de Mouammar Kadhafi.
Des ingénieurs provinciaux allèguent que le gouvernement de l’Ontario les a mis en lock-out illégal. Les ingénieurs du gouvernement ontarien qui participent à des grèves tournantes dans le cadre de négociations contractuelles allèguent que la province les a mis en lock-out illégal et entrave leur droit de grève. Les membres de Professional Engineers Government of Ontario (PEGO) ont déposé une plainte auprès de la Commission des relations de travail de l’Ontario. Ils affirment que le gouvernement a dit à tous les membres de PEGO que s’ils retirent leurs services, ils ne seront pas autorisés à reprendre le travail; les ingénieurs prétendent que cela équivaut à une suspension indéfinie et à un lock-out illégal.