Cette année, les organisateurs de la Compétition canadienne d’ingénierie ont axé les défis sur les objectifs de développement durable de l’ONU.
Depuis plus de 30 ans, la compétition canadienne d’ingénierie réunit les meilleurs étudiants de premier cycle en génie du Canada et les met au défi de réfléchir à des problèmes pratiques auxquels se bute l’industrie. Elle offre aux participants et aux participantes une occasion unique d’appliquer les connaissances acquises à l’école en prenant part au type de collaboration pluridisciplinaire dont on doit faire preuve pour exceller dans la profession.
Cette année, la compétition a eu lieu du 1er au 4 mars; 180 concurrents de 32 établissements y ont participé. Les organisateurs ont travaillé ensemble pour créer des défis axés essentiellement sur les objectifs de développement durable de l’ONU.
Selon Reno Natalizio, l’un des organisateurs, l’équipe de planification a cherché à incarner les valeurs sous-jacentes aux objectifs de développement durable. « Nous avons appris à nous concentrer autant sur notre préparation technique que sur les liens sociaux créés entre les concurrents, les juges, les commanditaires et le grand public », a-t-il précisé.
Le samedi, les concurrents ont construit et préparé leurs solutions au défi et, le dimanche, ils ont présenté leurs projets aux juges. Les équipes des huit catégories représentaient 18 écoles — une diversité d’établissements de tous les coins du pays. Chacune des équipes participantes avait d’abord remporté l’une des quatre compétitions régionales (région de l'Atlantique, Ontario, Québec et région de l'Ouest).
À l’égard de l’importance de la compétition, Natalizio a tenu à nous faire part de cette réflexion : « La compétition offre aux intervenants concernés un lieu d’innovation, de créativité et d’expression des difficultés propres au génie. L’amitié et les liens qui s’établissent entre les concurrents contribuent à susciter une passion et durent toute une vie. »
Cette année, la compétition a reçu deux invités spéciaux, Richard Dunda et Frank Gerencser, qui ont été les premiers présidents de l’événement. Ils ont raconté les humbles débuts de la compétition aux 25 organisateurs. Si l’activité a connu une expansion substantielle depuis sa première édition, les organisateurs actuels ont confié que le message et les expériences que Dunda et Gerencser leur avaient fait partager avaient toujours une grande résonance. Par ailleurs, Ingénieurs Canada a tenu le rôle de juge dans la compétition et a fait une présentation sur le permis d'exercice et sur l'initiative 30 en 30 lors du dîner de remise des prix.
À tous ceux et celles qui souhaiteraient créer leurs propres événements d’ingénierie, Natalizio offre un conseil d’ami : « Mettez une équipe sur pied et foncez. La création de liens entre différents groupes d’ingénieurs nous permettra de résoudre les problèmes de l’avenir. »