Plusieurs événements récents ont mis en lumière la mobilisation de particuliers et de groupes partout au Canada à l'égard de l'initiative 30 en 30. Rappelons que l'objectif national d'Ingénieurs Canada est de faire en sorte que d'ici 2030, les nouveaux ingénieurs comptent 30 pour cent de femmes.

Team photo 30 en 30

Plusieurs événements récents ont mis en lumière la mobilisation de particuliers et de groupes partout au Canada à l'égard de l'initiative 30 en 30. Rappelons que l'objectif national d'Ingénieurs Canada est de faire en sorte que d'ici 2030, les nouveaux ingénieurs comptent 30 pour cent de femmes.

Les 10 et 11 janvier, Ingénieurs Canada a été l'hôte de la toute première réunion en personne des champions de l'initiative  30 en 30. Les champions, qui représentent des organismes de réglementation du génie du Canada, des établissements d’enseignement postsecondaire et d'autres organismes du domaine du génie, se sont réunis à Ottawa pour discuter de la façon dont ils pourraient optimiser les efforts individuels des uns et des autres pour faire progresser cet objectif.  Pour l’essentiel, les participants ont tous reconnu que la réalisation de cet objectif de 30 en 30 exige la mise au point d’une  stratégie nationale cohérente pour pouvoir bien travailler ensemble. 

Le groupe a défini les premières étapes de cette stratégie en établissant des livrables pour 2018, notamment des messages cohérents à l'intention des auditoires externes. Autre point fort de la discussion : la façon dont Ingénieurs Canada pourrait mieux aider le groupe. On a notamment proposé l'accès à une carte détaillée des ressources et une formation sur la diversité à l’intention des champions.

Le Manitoba, pour sa part, a mis sur pied sa propre stratégie pour faire avancer l’objectif. De fait, la ministre manitobaine de l'Environnement Rochelle Squires a annoncé la création de l'initiative « Engineering Changes Lives », soulignant que les femmes représentent actuellement 15,1 pour cent des nouveaux ingénieurs et 9 pour cent de tous les ingénieurs inscrits dans la province. Comme l’indique la ministre, ces statistiques font ressortir le besoin urgent d'une plus grande diversité dans les domaines des STIM.

De son côté, la Society of Women Engineers Toronto a récemment souscrit à l'initiative 30 par 30 et s’est attelée aussitôt à la réalisation de cet objectif. Parmi ses efforts à cet égard, mentionnons les discussions mensuelles du Coffee Club et la série de conférences Eng-Style Connecting Speaker Series, où des professionnels travaillant dans les domaines des STIM peuvent discuter avec des diplômées en génie et des ingénieures stagiaires et leur faire part de leur cheminement, ainsi que des défis et des succès qu’ils connaissent. Ces programmes visent à faciliter le maintien des femmes diplômées en génie au sein de la profession et à les encourager à obtenir un permis d'exercice.
 
Tous ces faits nouveaux reflètent le désir de conjuguer les efforts et de miser sur le talent et l’ardeur de chacun au service de l’ambitieux objectif de 30 en 30.