Environ à la même date l’an dernier, Ingénieurs Canada accueillait Gerard McDonald au poste de chef de la direction. Depuis, l’organisme a posé plusieurs jalons, notamment l’adoption d’un nouveau plan stratégique triennal et d’importantes améliorations de ses politiques de gouvernance.
Environ à la même date l’an dernier, Ingénieurs Canada accueillait Gerard McDonald au poste de chef de la direction. Depuis, l’organisme a posé plusieurs jalons, notamment l’adoption d’un nouveau plan stratégique triennal et d’importantes améliorations de ses politiques de gouvernance. Ces changements arrivent à point, compte tenu des défis importants qui se profilent à l’horizon tant pour la profession que pour ses organismes de réglementation.
Qu’est-ce qui vous a surpris au cours de votre première année à la tête d’Ingénieurs Canada?
Comme j’avais travaillé en étroite collaboration avec l’organisme en tant que registrateur de PEO, je connaissais déjà bien bon nombre des membres du personnel, et je n’ai pas eu beaucoup de vraies surprises. Ce qui m’a surpris cependant, c’est le niveau d’énergie du personnel et à quel point tous ses membres étaient disposés à m’accepter comme chef de la direction. Dès la première journée, tous étaient prêts à travailler pour faire avancer l’organisme. De bonnes assises étaient déjà en place, et la transition s’est faite en douceur.
Quelles sont, selon vous, vos principales réalisations?
Sans aucun doute, le plan stratégique et les changements apportés à la gouvernance. En plus de finaliser un plan stratégique solide que tout le monde pouvait comprendre et appuyer, au cours de l’an dernier, nous avons essentiellement reconstruit nos processus de gouvernance de A à Z – soit l’approbation de 44 politiques, nouvelles ou révisées, en 2018 seulement, ce qui a exigé beaucoup de travail de la part du conseil et surtout du Comité sur la gouvernance, ainsi que du personnel d’Ingénieurs Canada.
L’impact de ces changements a déjà commencé à se faire sentir dans l’ensemble de l’organisme. Nous avons modifié notre processus de budgétisation et rendu l’affectation des ressources plus transparente. Le plan stratégique nous a donné une idée très claire de ce que nous devons faire et de la façon dont nous pouvons progresser.
Quels sont, selon vous, les principaux défis qui attendent Ingénieurs Canada?
Le conseil a clairement indiqué que la Priorité stratégique 3 – le recrutement, le maintien en poste et le développement professionnel des femmes en génie –constituait une priorité clé, et il y a encore beaucoup de travail à faire à ce chapitre.
Les initiatives liées à l’agrément sont un autre dossier important pour nous. Durant les consultations sur le plan stratégique, les organismes de réglementation nous ont signalé que les activités et politiques d’agrément demeurent l’une de nos principales responsabilités. Nous nous efforçons encore de comprendre comment concilier la transition vers les qualités requises des diplômés avec les données traditionnelles que nous recueillons pour l’agrément. Nous voulons nous assurer de traiter cette question de manière à ne pas alourdir une charge de travail qui est déjà substantielle.
Quels sont, en général, les principaux enjeux en matière de réglementation?
Beaucoup de questions importantes ont été soulevées, tant au sein de la profession qu’à l’extérieur, au sujet de l’autoréglementation. Certains gouvernements, comme ceux de la Colombie-Britannique et du Québec, se sont demandé si les organismes de réglementation prennent au sérieux les décisions difficiles concernant leur façon de réglementer la profession.
Pour répondre de façon proactive à cette situation, Professional Engineers Ontario examine actuellement son mandat d’organisme de réglementation et s’attache essentiellement à vérifier s’il s’en acquitte avec efficacité. Dans tout cela, la question fondamentale est : comment, en tant qu’organismes de réglementation, assurons-nous un contrôle de la qualité adéquat de l’environnement réglementaire?
Une autre grande question pour le conseil est de savoir si Ingénieurs Canada devrait avoir un rôle à jouer dans ce genre de contrôle de la qualité. De façon plus générale, comment s’assurer d’avoir un système qui permette de cerner et de signaler les problèmes et d’y remédier avant d’avoir à y réagir?
Une dernière réflexion?
J’ajouterai seulement que j’ai vécu une très agréable première année! La semaine dernière, j’ai été très heureux d’apprendre qu’Ingénieurs Canada fait une fois de plus partie des 100 meilleurs employeurs de la région de la capitale nationale. En ajoutant à cela la certification de niveau Argent de la norme d’excellence, d’innovation et de mieux-être que nous avons récemment obtenue d’Excellence Canada, je dirais qu’Ingénieurs Canada est un formidable milieu de travail.