Le jeudi 12 janvier, le Nevada State Board of Professional Engineers and Land Surveyors a signé avec Ingénieurs Canada un protocole d’entente visant à simplifier le processus d’obtention de permis pour les ingénieurs qui sont inscrits au Répertoire de la mobilité d’Ingénieurs Canada.

group photoIngénieurs Canada et le  Nevada State Board of Professional Engineers and Land Surveyors signent un protocole d’entente qui accélérera l’admission des ingénieurs canadiens inscrits au Répertoire de la mobilité d’Ingénieurs Canada. À l’avant, de gauche à droite : Chris D. Roney, FEC, P.Eng., président d’Ingénieurs Canada et Christopher M. Roper, PE/SE, président du conseil du Nevada State Board of Professional Engineers and Land Surveyors. À l’arrière, de gauche à droite : Kim Allen, MBA, FCAE, FEC, P.Eng., IntPE, APEC Engineer, chef de la direction d’Ingénieurs Canada et Pamela Mamola, PE, directrice générale du Nevada State Board of Professional Engineers and Land Surveyors.

Le jeudi 12 janvier, le Nevada State Board of Professional Engineers and Land Surveyors a signé avec Ingénieurs Canada un protocole d’entente visant à simplifier le processus d’obtention de permis pour les ingénieurs qui sont inscrits au Répertoire de la mobilité d’Ingénieurs Canada.

« La compétence et le professionnalisme des ingénieurs canadiens sont reconnus à l’échelle internationale,  a déclaré Kim Allen, MBA, FCAE, FEC, P.Eng., IntPE, APEC Engineer, chef de la direction d’Ingénieurs Canada. « Cette entente reconnaît que les ingénieurs canadiens titulaires d’un permis d’exercice et faisant preuve d’un haut niveau de qualité et de compétence peuvent obtenir un permis sans difficulté dans d’autres pays. »

L’organisme du Nevada a reconnu que les ingénieurs canadiens inscrits au Répertoire de la mobilité d’Ingénieurs Canada ont prouvé qu’ils étaient en mesure d’exercer avec compétence et intégrité, et qu'ils pourraient donc être  exemptés des examens Fundamentals of Engineering (FE) et Professional Engineer Exam (PE) qui sont prescrits aux candidats.

Le Répertoire de la mobilité d’Ingénieurs Canada facilite l’inscription au répertoire de l’International Professional Engineers Agreement (IPEA) et à celui de l’Asia-Pacific Economic Cooperation Engineers Agreement (APEC EA). Pour pouvoir être inscrits, les ingénieurs doivent démontrer qu’ils répondent aux exigences nécessaires et qu’ils sont prêts à exercer le génie à l’étranger. Les ingénieurs inscrits ont le droit d’utiliser les titres IntPE ou APEC Engineer, montrant aux clients et employeurs potentiels qu’ils sont qualifiés et expérimentés.

Le processus d’inscription ne coûte rien aux ingénieurs et est assorti d’un processus d’auto-évaluation selon lequel les ingénieurs canadiens déclarent détenir les qualifications nécessaires pour être inscrits au répertoire et s’engagent à les maintenir.

Pour être admissible au répertoire, l’ingénieur doit :

  • Être titulaire d’un permis d’exercice d’un des 12 organismes canadiens de réglementation du génie et membre en règle auprès de cet organisme, et, le cas échéant, auprès des autres organismes de réglementation du génie dont il détient également un permis d’exercice.
  • Avoir accumulé un minimum de sept ans d’expérience pratique en qualité d’ingénieur dans la discipline pour laquelle il présente une demande d’inscription au répertoire.
  • Avoir passé au moins deux de ces années comme responsable de travaux d’ingénierie importants.
  • Avoir satisfait et continué de satisfaire aux exigences de développement professionnel continu dans toutes les zones de compétence où il exerce sa discipline.

De plus, l’ingénieur doit accepter plusieurs conditions générales pour prouver son engagement à l’égard de l’exercice professionnel. Cela comprend notamment l’engagement d’aviser tous les organismes de réglementation dont il détient un permis d’exercice de toute modification de son statut professionnel, sanction ou révocation. Il doit également s’engager à suspendre sa pratique dans toutes les zones de compétence pour lesquelles il possède un permis d’exercice en cas d’incompétence ou de faute professionnelle constatée à son endroit dans toute zone de compétence. Pour conserver son statut dans le répertoire, l’ingénieur doit déclarer chaque année qu’il continue de répondre à ces exigences.

Pour en savoir plus sur le Répertoire de la mobilité ou pour présenter une demande d’inscription, visitez le www.engineerscanada.ca/fr/repertoire-mobilite.