Les définitions améliorées contenues dans le livre blanc du Bureau des conditions d’admission devraient être utiles aux organismes de réglementation, aux praticiens et à l’ensemble de la profession.
À sa réunion du 4 octobre, le conseil d’Ingénieurs Canada a approuvé le nouveau « Livre blanc sur le génie de l’environnement » – point culminant de plusieurs années de travail assidu. Cet exposé de principe, élaboré par le Bureau canadien des conditions d’admission en génie (BCCAG), décrit la portée de l’exercice du génie de l’environnement et établit une distinction entre trois catégories de travaux : les travaux qui ne peuvent être réalisés que par un ingénieur en environnement, les travaux « partagés » qui peuvent être réalisés par des ingénieurs en environnement et d’autres personnes, et les travaux qui peuvent être réalisés par des non-ingénieurs. Le document décrit de façon détaillée les éléments qui définissent le génie de l’environnement – la protection de l’environnement et l’application des principes du génie.
En créant ce document, le BCCAG visait à fournir une ressource utile aux organismes de réglementation, aux praticiens du génie de l’environnement, ainsi qu’aux autres membres de la profession d’ingénieur, qui trouveront utile de savoir quand un titulaire de permis d’exercice devrait être embauché, quand la supervision d’un ingénieur est nécessaire, et ce qui relève de leurs responsabilités en tant qu’ingénieurs. On espère que ces définitions plus précises aideront les organismes de réglementation à définir plus clairement l’exercice du génie de l’environnement et à mieux cerner où des mesures d’application de la loi doivent être prises.
En plus de fournir des définitions aux ingénieurs et aux organismes de réglementation, le livre blanc pourrait aussi servir à informer les gouvernements et le grand public sur ce qui relève du génie de l’environnement dans certains domaines de travail.
« Nous espérons que ce livre blanc sera utile aux organismes de réglementation et au public pour cerner la portée sans cesse croissante du travail des ingénieurs dans les travaux d’ingénierie de l’environnement », indique Kris Dove, chef de l’exploitation et trésorier d’Engineers Nova Scotia.
En complément des définitions, le livre blanc contient plusieurs annexes qui donnent des exemples de la pratique du génie de l’environnement dans les domaines de l’évaluation et la restauration de sites, de la gestion de l’eau, de la gestion de la qualité de l’air et de la gestion des déchets solides municipaux. Même s’ils ne sont pas exhaustifs, ces exemples visent à donner aux organismes de réglementation une vue d’ensemble des types de travaux qui peuvent relever du génie de l’environnement.
Stephanie Price, vice-présidente directrice, Affaires réglementaires, à Ingénieurs Canada, remercie le BCCAG d’avoir élaboré cette importante ressource. « Son travail approfondi, réalisé en collaboration avec des praticiens du génie de l’environnement, des parties prenantes et un avocat-conseil de l’extérieur a mené, dit-elle, à la création d’une ressource qui pourrait aider grandement les organismes de réglementation à améliorer la pratique et à mieux défendre les intérêts dans ce domaine important. »
Les commentaires de Kris Dove font écho à ceux de Stephanie Price : « Grâce au travail du Bureau des conditions d’admission, le livre blanc réussit à apporter de la clarté dans un domaine où les ingénieurs doivent collaborer avec des praticiens de différentes disciplines qui assument des responsabilités différentes. »