De gauche à droite : Jorge Zapote Costilla, Andrea Orellna Abreu, Armand Hemmatti, David Lapp, FEC, P.Eng., Darrel J. Danyluk, FEC, P.Eng., et Connor Scheu
1er – 11 juin – Darrel Danyluk, FEC, P.Eng., vice-président de la Fédération mondiale des organisations d’ingénieurs, président du Comité sur l’ingénierie et l’environnement de la FMOI (CIE-FMOI) et président du CVIIP d’Ingénieurs Canada, et David Lapp, FEC, P.Eng., chef de pratique, Génie et Politiques publiques, ont dirigé une délégation de huit membres de la FMOI qui ont participé à la 42e réunion des organes subsidiaires de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Ces réunions, qui se tenaient à Bonn en Allemagne, visaient à préparer les négociations finales qui auront lieu à la conférence COP-21 à Paris en décembre prochain en vue d’en arriver à un accord contraignant, prenant en compte les capacités de chaque pays et devant entrer en vigueur à partir de 2020, sur les cibles de réduction des émissions de GES et les efforts d’adaptation aux changements climatiques.
Le CIE-FMOI a été très actif lors des réunions de Bonn – tenue d’un stand d’information, organisation d’un événement satellite très réussi et d’une réunion informelle d’ingénieurs assistant aux négociations, interactions avec les négociateurs du gouvernement canadien et présentation du point de vue des ingénieurs lors de plusieurs réunions thématiques et de politique. La visibilité de la profession d’ingénieur et la compréhension de son rôle au sein de la CCNUCC se sont améliorées grâce aux efforts semblables qui ont été déployés au cours des huit dernières années.
La délégation de la FMOI comprenait Lidia Zakowska, professeure titulaire de génie des transports à l’Université de Cracovie, ainsi que quatre étudiants en génie parrainés par le doyen d’ingénierie de l’Université de Calgary, soit Connor Scheu (lauréat de la Médaille d’or des étudiants en génie d’Ingénieurs Canada) et Jorge Zapote Costilla, étudiants au premier cycle, et Andrea Orellna Abreu et Armand Hemmatti, étudiants au deuxième cycle. Leur énergie et leur volonté de profiter de ce genre d’occasion sont de très bon augure pour leur avenir ainsi que pour l’avenir de la profession d’ingénieur.
Le stand d’information était situé dans un secteur très fréquenté du centre de conférence des Nations Unies. On pouvait y trouver de l’information sur la FMOI et ses comités, sur le travail du CIE-FMOI en ce qui concerne les changements climatiques, et sur les événements à venir susceptibles d’intéresser les délégués et les observateurs; des représentants du comité étaient également sur place pour répondre aux questions ou discuter de la faisabilité et de la mise en œuvre de solutions d’atténuation des GES et de stratégies d’adaptation.
Le 10 juin, la FMOI a tenu un événement satellite intitulé Infrastructure Assessment: Implications for Adaptation Planning, Policy and Implementation à l’intention de 25 délégués de pays et d’ONG. La présentation portait sur la nécessité et le bien-fondé de l’évaluation de la vulnérabilité des infrastructures aux changements climatiques, les principes et les détails du Protocole du CVIIP, des exemples de politiques publiques, la planification de l’adaptation et la mise en place d’infrastructures résilientes du point de vue des politiques et du génie. « J’ai vraiment apprécié votre présentation – vos diapos étaient saisissantes. Le potentiel de défaillance des infrastructures et l’incompréhension des risques sont profonds », a commenté un participant.
Il était évident qu’il y avait davantage d’ingénieurs à ces réunions que de délégués et d’observateurs. Pour la première fois, la FMOI a organisé, par l’entremise du Secrétariat de la CCNUCC, une réunion informelle à laquelle étaient invités tous les ingénieurs présents à la conférence. Même si l’assistance était modeste, les participants étaient fortement en faveur de la tenue d’une réunion d’ingénieurs lors de toutes les conférences futures de la CCNUCC.
Voici deux recommandations importantes qui seront incluses dans le rapport de mission : Il faut 1) encourager les universités canadiennes à parrainer des étudiants en génie pour leur permettre de participer à titre d’observateurs aux futures réunions de la CCNUCC et 2) encourager les ingénieurs et les entreprises d’ingénierie du Canada à offrir leurs compétences et leur expertise aux gouvernements canadien et étrangers alors que les ententes internationales entreront dans la phase de mise en œuvre au cours des cinq prochaines années.