Finissants de 2017
Ingénieurs Canada a sondé 2 485 étudiants de dernière année en génie en 2017. L’organisme souhaitait approfondir les raisons qui ont poussé les étudiants à s’inscrire à un programme de génie, connaître les expériences qu’ils ont tirées de leurs études en génie de même que leurs projets pour l’avenir.
Deux des questions du sondage, soit Q4F (Estimez votre propre valeur par rapport à vos condisciples pour chacune des qualités suivantes? Nous souhaitons obtenir l’évaluation la plus précise possible de votre perception de vous-même) et Q4G (Quelle importance accordez-vous à chacune des aptitudes et compétences suivantes pour réussir comme ingénieur?) sont tirées du document Academic Pathways of People Learning Engineering Survey Project (National Science Foundation Grant No. ESI-0227558).
En tout, 2 485 étudiants ont répondu au sondage[1]. Parmi ces 2 485 répondants, 28 % étaient des femmes. Sept étudiants sur dix à peu près avaient entre 20 et 23 ans et près de 18 % avaient entre 24 et 27 ans. Les autres avaient plus de 27 ans.
Province | Sondages remplis | % |
---|---|---|
Colombie-Britannique | 310 | 13% |
Alberta | 270 | 11% |
Saskatchewan | 84 | 3% |
Manitoba | 64 | 3% |
Ontario | 1 003 | 40% |
Québec | 550 | 22% |
Nouveau-Brunswick | 95 | 4% |
Nouvelle-Écosse | 60 | 2% |
Terre-Neuve | 47 | 2% |
Île-du-Prince-Édouard | 2 | <1% |
Total | 2 485 | 100% |
Note : Le total des colonnes peut différer de 100 en raison des arrondissements de chiffres.
Les disciplines du génie les plus fréquemment étudiées par les répondants étaient le génie électrique (19 %), le génie civil (18 %), le génie des biosystèmes (16 %) et le génie mécanique (13 %).
Quatre répondants au sondage sur dix environ étudient en Ontario, tandis que deux sur dix étudient au Québec. Cette répartition reflète les conclusions du rapport Inscriptions en génie et diplômes décernés d’Ingénieurs Canada[2]. Environ 5 % des finissants sont des étudiants provenant de l’étranger.
À propos des étudiants
Le répondant type au sondage d’Ingénieurs Canada auprès des finissants et finissantes est un homme âgé de 23 ans dont la note moyenne est comprise entre B- et B+. Le plus souvent, cet étudiant a participé à un programme de stages ou coopératif dans le cadre de son programme d’études en génie.
Rencontre avec Danny, Ashley et Alexandre ...
Trois étudiants en génie de différentes régions du Canada illustrant divers aspects de la formation postsecondaire en génie
Q36C. En quelle année êtes-vous né(e)?
Q36D. Vous êtes…?
Q36E. Comme vous le savez, la population canadienne est composée de divers groupes ethniques. Quelle est votre origine ethnique ou culturelle?
Q3A. Quelle est, approximativement, votre moyenne pondérée cumulative (MPC)?
Q4D3. Avez-vous participé à un programme de stage dans l’industrie ou à un programme coop pendant votre programme d’études?
Âge | 2017 |
---|---|
23 et moins | 72% |
24 à 26 | 18% |
27 et plus | 11% |
Âge moyen | 23 ans |
Genre | |
Homme | 72% |
Femme | 28% |
Autre | <1% |
Origine ethnique ou culturelle | |
Grande-Bretagne | 28% |
Europe occidentale | 28% |
Europe méridionale ou orientale | 16% |
Asie orientale | 14% |
Asie méridionale | 8% |
Asie occidentale ou Moyen-Orient | 5% |
Asie du Sud-Est | 4% |
Afrique ou Afro-américain | 4% |
Amérique centrale/du Sud | 2% |
Autochtone | 2% |
Caraïbes | 2% |
Canada français | 2% |
Autre | 7% |
MPC | |
A- ou plus | 36% |
B- à B+ | 56% |
C ou C+ | 6% |
C- ou moins | <1% |
Participation à un stage ou coop en cours de programme | |
Oui | 75% |
Non | 25% |
Note : Le total peut différer de 100 en raison des arrondissements de chiffres.
Note : Âge au 31 décembre 2016.
Différences statistiques significatives
Les grands échantillons peuvent gonfler les mesures d’importance statistique et mener à de fausses conclusions quant à la force de l’association. La mesure khi carré de l’association y est particulièrement sensible. Par conséquent, aux fins de ce rapport, les normes permettant d’affirmer qu’une relation peut être considérée comme statistiquement significative ont été renforcées : la mesure khi carré de Pearson doit avoir une probabilité d’erreur de type 1 de moins de 0,001 et soit le coefficient phi ou V de Cramer doit avoir une valeur de 0,150 ou plus. Dans l’ensemble de ce document, les écarts signalés satisfont à ces critères sous réserve d’indication à l’effet contraire.
Des comparaisons ont été faites entre les régions, au fil des ans, entre les genres et entre les groupes d’âge (20-23; 24-27 et 27 et plus). Lorsqu’aucun écart n’est noté, on peut supposer qu’il n’y avait pas de constatations statistiquement significatives.
Il faut faire preuve de prudence lors de la comparaison des résultats au fil des ans, puisque les établissements qui participent au sondage peuvent changer d’une année à l’autre. En outre, la formulation des questions et les catégories de réponses peuvent avoir été modifiées d’une année à l’autre. Il est donc difficile de savoir si un changement dans une réponse est dû à un véritable changement dans l’attitude et le comportement des étudiants ou si cela dépend des participants et de la formulation de la question. Tout au long du rapport, nous avons essayé d’indiquer les cas où la formulation ou les catégories de réponse ont changé d’une année à l’autre.
Motifs justifiant le choix du génie par les étudiants
Nombreux sont les étudiants qui ont opté pour le génie à l’adolescence; deux étudiants sur trois environ ont signalé avoir arrêté leur choix avant la fin du secondaire.
Danny - 23 ans
Danny est le diplômé en génie type. Il a terminé ses études de premier cycle dans une université ontarienne et a obtenu un diplôme en génie électrique. Il a pris la décision de faire des études en génie avant d’avoir terminé son secondaire parce qu’il aimait les maths et les sciences et trouvait que le génie allait être parfait pour mettre ces matières en application. Danny a obtenu un B en moyenne et a suivi un programme coop dans le cadre de ses études.
Toutefois, les étudiants du Québec (29 %) sont beaucoup moins susceptibles que ceux d’autres régions (entre 57 et 77 % dans les autres régions) d’avoir pris leur décision à l’école secondaire. Les étudiants du Québec étaient plus nombreux à avoir pris leur décision tôt après leurs études secondaires et beaucoup l’avaient fait pendant ou immédiatement après leur cégep (44 %). À l’échelle nationale, deux étudiants sur dix ont pris leur décision pendant les premières années de leurs études postsecondaires.
Q4b. Quand avez-vous décidé d’étudier dans la discipline que vous avez choisie?
2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|
Lorsque j'étais petit(e) | 9% | 8% | 8% |
Lorsque j'étais à l'école secondaire | 70% | 58% | 59% |
Après l'école secondaire, mais avant de commencer les études postsecondaires/CÉGEP | - | 11% | 9% |
Pendant la première année d'études postsecondaires/CÉGEP | 7% | 7% | 7% |
Pendant la deuxième année d'études postsecondaires/CÉGEP | 2% | 8% | 6% |
Après la deuxième année d'études postsecondaires/CÉGEP | 2% | 6% | 6% |
Après avoir suivi/terminé un autre programme d'études postsecondaires | - | 2% | 2% |
Alors que j'étais sur le marché du travail | 5% | - | 1% |
Autre | 6% | 2% | 1% |
Les répondants âgés de 23 ans ou moins (72 %) étaient moins portés à affirmer avoir fait leur choix pendant leurs études secondaires que ceux ayant entre 24 et 26 ans (34 %) ou ayant 27 ans ou plus (17 %). Les répondants âgés de 24 ans ou plus étaient plus susceptibles d’avoir fait leur choix pendant leurs études postsecondaires ou après avoir terminé un autre programme d’études postsecondaires.
En réponse à la question portant sur les principales raisons qui les ont poussés à entreprendre des études en génie, la plupart des étudiants ont affirmé que cela correspondait à certains de leurs intérêts (65 %), qu’ils s’intéressaient à l’application des sciences et des maths (63 %), et qu’ils appréciaient l’aspect concret du génie (58 %). Ce sont là les raisons les plus fréquentes données par les répondants au cours des trois dernières années. 15 % seulement ont affirmé avoir eu un modèle de rôle pour influencer leur décision d’étudier en génie, quoique 50 % des répondants ont indiqué avoir eu un ingénieur dans leur entourage pendant leur enfance ou adolescence.
Q4A. Lorsque vous avez décidé d’entreprendre des études en génie, quelles étaient les principales raisons qui ont motivé votre choix? Sélectionnez toutes les réponses pertinentes.
2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|
Correspondait à certains de mes intérêts | 65% | 65% | 65% |
Application des sciences et des maths | 63% | 62% | 63% |
L'aspect concret du génie | 56% | 60% | 58% |
Sécurité d'emploi | 41% | 43% | 44% |
Le défi | 41% | 44% | 43% |
Sécurité financière | 42% | 44% | 42% |
Pour agir positivement sur le monde/ma communauté | 34% | 36% | 37% |
J'ai suivi des cours connexes et je les ai aimés | 25% | 26% | 29% |
Influence familiale | 29% | 26% | 26% |
À cause d'un modèle de rôle | 15% | 14% | 15% |
Pour m'aider à atteindre un autre but (par ex., devenir médecin) | 9% | 9% | 10% |
Autre | 4% | 3% | 2% |
Plus les étudiants sont âgés, moins ils sont enclins à affirmer avoir entrepris des études en génie parce qu’ils s’intéressaient à l’application des sciences et des maths. Ils sont 68 % à l’affirmer dans la tranche d’âge des 23 ans et moins, et 46 % dans la tranche d’âge des 27 ans et plus.
Expérience du génie pendant les études postsecondaires
Ashley – 22 ans
Pendant ses études en génie chimique dans un établissement universitaire des provinces de l’Atlantique, Ashley était souvent minoritaire dans ses cours puisque les femmes représentaient le quart de ses condisciples. Comme beaucoup de ceux-ci, elle a participé à des activités hors programme à l’université et a fait partie de l’association étudiante. Bien qu’elle ait trouvé difficile d’atteindre l’équilibre entre les études et la vie personnelle en raison de la charge de travail des cours, elle a pu bénéficier de l’excellent appui de ses amis et de ses parents. Elle a effectué un stage pendant les dernières années de ses études, ce qui, selon elle, l’a incitée à faire carrière en génie maintenant qu’elle est diplômée.
Obstacles à l’obtention du diplôme
Près de trois étudiants sur quatre ont indiqué que le plus gros obstacle à l’obtention de leur diplôme résidait dans un manque de temps, notamment pour arriver à concilier les études et la vie personnelle (30 %) et à gérer la charge de travail des cours (30 %).
Plus les finissants sont âgés, plus ils sont susceptibles d’affirmer que concilier les études et le travail (qui passe de 5 à 17 %) et faire face aux obligations familiales (qui passe de 1 à 13 %) représentent des obstacles. Inversement, plus les finissants sont âgés, moins ils sont susceptibles de mentionner concilier les études et la vie personnelle (qui passe de 31 à 19 %) et gérer la charge de travail des cours (qui passe de 33 à 18 %).
Ici encore, sans doute en raison de l’âge des étudiants selon la région, les étudiants du Québec sont plus portés à mentionner concilier les études et le travail (16 % contre 5 ou 6 %) et moins portés à mentionner gérer la charge de travail des cours (21 % contre 28 à 33 %) que ceux des autres régions.
Obstacles, au fil des ans
Au cours des trois dernières années, concilier les études et la vie personnelle et gérer la charge de travail des cours ont constitué les plus gros obstacles auxquels les étudiants ont été confrontés pour obtenir leur diplôme.
Q4E. En considérant tout ce que vous avez vécu pendant vos études dans la discipline que vous avez choisie, quel a été le plus gros obstacle à l’obtention de votre diplôme?
2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|
Concilier les études et la vie personnelle | 30% | 31% | 30% |
Charge de travail des cours | 32% | 26% | 30% |
Frais de scolarité | 12% | 12% | 12% |
Concilier les études et le travail | 7% | 9% | 8% |
Terminer la première année | 6% | 7% | 8% |
Cours propres à la discipline | 4% | 3% | 3% |
Obligations familiales | 2% | 3% | 2% |
Problèmes de santé/santé mentale | - | - | 2% |
Manque de motivation/d'intérêt pour les études/cours | - | - | 1% |
Problèmes avec les professeurs/chargés de cours | - | - | 1% |
Cours non liés à la discipline/l'ingénierie | - | - | <1% |
Autre | 8% | 4% | 2% |
Aucun | - | <1% | 1% |
Perceptions des expériences au niveau postsecondaire
En réponse à la question portant sur leur degré d’accord avec quatre énoncés concernant les expériences au niveau postsecondaire, les étudiants sont plus susceptibles d’affirmer que, pendant leurs études, on a accordé suffisamment d’attention et de temps aux questions de déontologie (77 %) et que, dans leurs cours, la façon d’aborder la déontologie était bien adaptée à la réalité actuelle des ingénieurs (76 %). Dans les deux cas, cependant, un étudiant sur six seulement était fortement d’accord avec ces affirmations.
Bien que 54 % étaient d’accord pour dire que, au cours de leurs études en génie, ils ont examiné en profondeur le code de déontologie des ingénieurs et que 70 % étaient d’accord pour dire que, dans leur programme, la charge de travail était raisonnable, moins de 10 % étaient fortement d’accord avec ces affirmations.
Lacunes perçues et points forts des programmes
On a demandé aux répondants de noter 11 compétences et habiletés sur deux échelles différentes : les compétences qu’ils considèrent posséder par rapport à celles de leurs condisciples et l’importance de chaque ensemble de compétences pour connaître le succès comme ingénieur.
Les hommes sont enclins à se donner des notes plus élevées par rapport à leurs condisciples pour la plupart des aspects évalués, deux de ces aspects présentant des différences statistiquement significatives. Dans les deux cas, les hommes sont plus enclins que les femmes à se classer parmi les dix premiers pour cent, notamment pour la confiance en soi (22 % contre 9 %) et la capacité à appliquer les principes des maths et des sciences pour résoudre des problèmes pratiques (23 % contre 9 %). On n’a toutefois pas observé d’écarts statistiques selon le sexe et l’importance de chacune des 11 compétences et qualités testées.
Bien qu’il n’y ait pas d’écarts sur le plan des compétences autoévaluées entre les étudiants par région, les étudiants du Québec (38 %) étaient moins susceptibles que ceux des autres régions (de 48 à 55 %) de considérer l’aptitude à la communication comme cruciale et absolument essentielle.
Activités hors programme
Dans l’ensemble, neuf étudiants sur dix environ ont affirmé avoir participé à au moins une activité hors programme au cours de leurs études, la plupart du temps par le biais de travail à l’extérieur (48 %) ou sur le campus (28 %).
Q4D. Avez-vous participé à des activités hors programme pendant vos études?
2017 | |
---|---|
Travail | 61% |
Travail à l'extérieur | 48% |
Travail sur le campus | 28% |
Organisations/clubs | 55% |
Compétitions de conception/équipes sportives/clubs | 35% |
Organisation propre à une discipline du génie | 22% |
Association étudiante (autre que la FCEG) | 19% |
Arts | 11% |
Clubs d'impact social | 9% |
Clubs d'identité sociale | 6% |
Fédération canadienne étudiante de génie (FCEG) | 1% |
Divers | |
Bénévolat/service communautaire | 36% |
Clubs d'athlétisme et équipes sportives | 35% |
Perfectionnement professionnel | 18% |
Implication familiale | 15% |
Sports et activités de divertissement général, hors université | 1% |
Associations étudiantes | <1% |
Autres | 3% |
Activités hors programme | |
Aucune | 11% |
Les femmes semblent être davantage impliquées que les hommes dans la plupart des activités hors programme, les plus grands écarts étant observés pour le bénévolat (49 % des femmes contre 30 % des hommes), les associations étudiantes (30 % contre 15 %), les arts (20 % contre 8 %) et les clubs d’impact social (18 % contre 6 %).
Plus les étudiants sont âgés, moins ils sont enclins à avoir participé à de nombreuses activités hors programme, surtout à des clubs d’athlétisme et des équipes sportives (40 % des 23 ans et moins contre 14 % des 27 ans et plus) et à des compétitions de conception (37 % des 23 ans et moins contre 25 % des 27 ans et plus).
Les étudiants du Québec étaient moins susceptibles d’avoir participé à des activités de bénévolat (24 % contre 35 à 46 %) et à des clubs d’athlétisme (21 % contre 30 à 44 %) que ceux d’autres régions, et plus susceptibles de répondre ne pas avoir participé du tout à des activités hors programme (16 % contre 8 à 10 %).
Nombre d’heures consacrées à des activités hors programme
La majorité (69 %) des répondants ayant participé à des activités hors programme a consacré dix heures ou moins par semaine à ces activités pendant les études, tandis que 9 % ont consacré plus de 20 heures par semaine à des activités hors programme.
BASE : Participants à des activités hors programme par semaine (n= 2 209)
Bien que les participants plus âgés soient moins enclins à participer à des activités hors programme, ceux qui le font y ont consacré plus de temps que les participants plus jeunes. Plus précisément, 20 % des 27 ans et plus ont consacré plus de 20 heures par semaine à des activités hors programme par rapport à 7 % des 23 ans et moins.
Sans doute en raison du fait que les étudiants du Québec ont tendance à être plus âgés, ces derniers ont indiqué avoir consacré plus d’heures à des activités hors programme. Parmi ceux qui fréquentent un établissement d’enseignement au Québec, 18 % ont indiqué avoir consacré plus de 20 heures par semaine à des activités hors programme, contre 6 à 8 % dans les trois autres régions.
Soutien pendant les études postsecondaires
Comme l’ont indiqué 87 % des finissants, ce sont les parents et les amis qui constituent pour eux le soutien le plus important pendant leurs études en génie. Les personnes dans le cadre d’un stage ou d’un programme coopératif (37 %) et les professeurs (33 %) ont aussi offert du soutien à un nombre appréciable d’étudiants au cours de leurs études.
Q4C. Parmi toutes les formes d’appui dont vous avez bénéficié pendant vos études en génie, parmi les choix suivants, quelles étaient les plus importantes?
2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|
Parents et amis | 86% | 85% | 87% |
Personnes dans le cadre d'un stage ou d'un programme coop | 34% | 38% | 37% |
Professeurs | 36% | 36% | 33% |
Travail à l'extérieur | 14% | 19% | 17% |
Sociétés/clubs d'ingénierie | 13% | 13% | 16% |
Athlétisme | 11% | 15% | 15% |
Travail sur le campus | 8% | 10% | 10% |
Clubs universitaires | 9% | 10% | 9% |
Autres étudiants/condisciples | - | - | 1% |
Organisations religieuses/membres | - | - | <1% |
Aucun/par moi-même | - | - | <1% |
Autres étudiants/condisciples | 5% | 3% | 2% |
Ne sait pas | - | - | <1% |
Plus les étudiants sont âgés, plus ils sont susceptibles de choisir le travail à l’extérieur du campus comme un élément important, puisqu’il passe de 15 % chez les 23 ans et moins à 27 % chez les 27 ans et plus, et moins susceptibles de choisir les parents et les amis (en baisse de 89 % à 79 %) et les clubs d’athlétisme (en baisse de 17 % à 8 %).
Lien avec la profession d’ingénieur
Environ sept étudiants sur dix ressentent un lien avec la profession d’ingénieur, 20 % qualifiant ce lien de très fort.
Perception de soi-même comme ingénieur ou comme leader
On a demandé aux étudiants s’ils se voient comme un(e) ingénieure(e). Près de la moitié (47 %) d’entre eux ont répondu se voir parfaitement comme tel. On leur a aussi demandé s’ils se voient comme un ou une leader. Ici aussi, près de la moitié (45 %) se voient parfaitement comme tel.
Impact des activités sur le cheminement pour devenir ingénieur
Parmi les trois facteurs pouvant avoir un impact sur le cheminement pour devenir ingénieur, c’est le stage dans l’industrie ou le programme coop qui a eu le plus grand impact, 52 % des répondants affirmant qu’il a eu un grand impact sur leur cheminement pour devenir ingénieur. Les cours universitaires viennent au deuxième rang, 27 % des répondants affirmant qu’ils ont eu un grand impact; 14 % seulement ont affirmé que les activités hors programme avaient eu un grand impact.
Projets d’avenir des étudiants
Alexandre – 27 ans
Alexandre a obtenu un diplôme de génie civil d’une université en Saskatchewan. Il a fait partie d’un programme coop en cours d’études et a trouvé difficile de travailler tout en poursuivant ses études, en plus de respecter ses engagements familiaux. Mais grâce à son diplôme et son expérience de travail, il se considère déjà comme un ingénieur et trouve qu’il est prêt à entrer sur le marché du travail comme ingénieur. Il a déjà reçu une offre d’emploi dans la province dans laquelle il a étudié. Conscient de la valeur du permis d’exercice, Alexandre a assurément l’intention d’obtenir le sien.
Préparation à entrer sur le marché du travail en génie
Environ huit répondants sur dix se sentent prêts à entrer sur le marché du travail en génie et 30 % des répondants affirment se sentir tout à fait prêts à le faire.
Plus les étudiants sont âgés, plus ils sont susceptibles de se dire tout à fait prêts à entrer sur le marché du travail en génie; le pourcentage passe de 26 % chez ceux qui ont 23 ans ou moins à 45 % chez les 27 ans et plus.
Raisons de se sentir prêt
Parmi ceux qui se sentent tout à fait prêts ou assez prêts à entrer sur le marché du travail en génie, les étudiants ont affirmé que c’est en raison de leur stage dans l’industrie ou du programme coop (31 %). Sinon, les étudiants ont mentionné leurs travaux pendant les cours/le programme d’études (7 %), un travail antérieur dans l’industrie (6 %), ou simplement la foi en eux-mêmes et en leurs compétences (7 %).
Q13B. Pourquoi vous sentez-vous assez ou tout à fait prêt?
2017 | |
---|---|
Grâce aux périodes de stage/sessions de travail/programme coop | 31% |
J'ai encore beaucoup de choses à apprendre sur ma discipline après mes cours | 8% |
Grâce aux travaux effectués pendant les cours/au programme | 7% |
Confiance en moi/en mes capacités | 7% |
Pas suffisamment de formation pratique | 6% |
Travail antérieur/dans l'industrie | 6% |
Les travaux effectués pendant les cours n'étaient pas en lien avec les réalités du marché ou étaient dépassés | 6% |
Pas assez de sessions de stage/coop | 5% |
Je ne sais à quoi m'attendre/je manque de repères à propos des emplois | 4% |
Formation théorique complète | 4% |
Certains cours/éléments de formation manquent dans le programme | 4% |
Je ne me sens pas prêt(e)/en confiance | 3% |
Manque d'emploi dans l'industrie/difficulté à trouver un emploi | 3% |
Je connais bien l'entreprise/l'emploi que je vais occuper | 2% |
J'ai acquis des compétences générales (p. ex., parler, travailler en équipe, interagir) | 2% |
Prêt(e)/motivé(e) à travailler | 2% |
Grâce aux clubs d'ingénierie à l'université | 1% |
J'ai trouvé un emploi | 1% |
Travaux des cours axés sur les notes/les tests | 1% |
Mauvais encadrement/problèmes avec les professeurs | 1% |
Mauvaises expériences avec le programme coop/les sessions de stage | 1% |
Attention insuffisante accordée aux compétences générales (p. ex., parler, travailler en équipe, interagir) | 1% |
Pas intéressé(e) à chercher un emploi d'ingénieur | 1% |
Grâce aux compétitions/projets | 1% |
J'ai reçu de la formation pratique | 1% |
J'ai oublié ce que j'ai appris | 1% |
Concepts trop généraux/manque de spécialisation | <1% |
Grâce aux réseaux dans l'industrie | <1% |
Autre | 5% |
Ne sait pas | 18% |
Note : Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse. Le total des colonnes peut donc différer de 100 %.
BASE : Participants qui se sentaient assez ou tout à fait prêts à entrer sur le marché du travail en génie (n = 2 049).
Raisons de ne pas se sentir prêt
Parmi ceux qui ne se sentaient pas très ou pas du tout prêts à entrer sur le marché du travail en génie, les trois raisons suivantes sont revenues le plus souvent : les travaux effectués pendant les cours n’étaient pas en lien avec les réalités du marché ou étaient dépassés (20 %), il n’y a pas eu suffisamment de périodes de travail, de situations de travail en programme coop ou de stages (16 %), ou leur formation n’était pas suffisamment pratique (15 %); 9 % ont également mentionné la difficulté de trouver du travail, ce qui pourrait signifier qu’ils sont peut-être prêts à travailler comme ingénieur, mais que la difficulté à trouver un emploi pourrait restreindre leur sentiment d’être prêts à entrer sur le marché du travail.
Q13B. Pourquoi ne vous sentez-vous pas très ou pas du tout prêt?
2017 | |
---|---|
Les travaux effectués pendant les cours n'étaient pas en lien avec les réalités du marché ou étaient dépassés | 20% |
Pas assez de sessions de stage/coop | 16% |
Pas suffisamment de formation pratique | 15% |
Manque d'emploi dans l'industrie/difficulté à trouver un emploi | 9% |
Concepts trop généraux/manque de spécialisation | 5% |
Je ne me sens pas prêt(e)/en confiance | 4% |
Pas intéressé(e) à chercher un emploi d'ingénieur | 4% |
Travaux des cours axés sur les notes/les tests | 3% |
Je ne sais à quoi m'attendre/je manque de repères à propos des emplois | 3% |
Mauvais encadrement/problèmes avec les professeurs | 3% |
Attention insuffisante accordée aux compétences générales (p. ex., parler, travailler en équipe, interagir) | 2% |
Mauvaises expériences avec le programme coop/les sessions de stage | 1% |
J'ai oublié ce que j'ai appris | 1% |
Confiance en moi/en mes capacités | 1% |
Certains cours/éléments de formation manquent dans le programme | <1% |
Autre | 11% |
Ne sait pas | 16% |
Note : Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse. Le total des colonnes peut donc différer de 100 %.
BASE : Participants qui ne se sentaient pas très ou pas du tout prêts à entrer sur le marché du travail en génie (n = 436).
Projets postdiplômes
Projets après l’obtention du diplôme
La seule différence notable entre les projets immédiats (dans les six mois qui suivent l’obtention du diplôme) et à moyen terme (entre six mois et trois ans) est qu’un peu plus de finissants prévoient voyager/partir en vacances immédiatement après avoir obtenu leur diplôme par rapport aux projets à moyen terme (18 % contre 4 %). Sinon, le projet le plus souvent mentionné est de trouver un emploi (60 % dans l’immédiat et 66 % à moyen terme).
Alors qu’une majorité dans chacun des groupes d’âge projette de trouver un emploi immédiatement après l’obtention du diplôme, ce pourcentage augmente avec l’âge des répondants (de 56 % pour les 23 ans et plus jusqu’à 75 % pour les 27 ans et plus). Cela s’explique principalement par le fait que les finissants les plus âgés sont moins susceptibles de poursuivre leurs études (une baisse de 15 % chez les 23 ans et moins à moins de 6 % chez les finissants ayant plus de 27 ans). En ce qui a trait aux projets à moyen terme, l’option poursuivre ses études perd aussi en popularité avec l’âge (de 20 % à 11 %), tandis que l’option lancer ma propre entreprise gagne en popularité (de 5 à 14 %).
S’il y a peu d’écarts entre les quatre régions concernant les projets immédiats, les projets à moyen terme présentent des écarts plus marqués. Ainsi, les répondants du Québec sont les plus enclins à affirmer qu’ils vont lancer leur propre entreprise (11 % contre 5 à 6 %), tandis que les répondants de l’Ontario sont plus susceptibles de dire qu’ils vont poursuivre leurs études (23 % contre 15 à 16 %).
Projets d’études après l’obtention du diplôme
Sur les 24 % qui indiquent projeter de poursuivre leurs études soit dans l’immédiat après l’obtention du diplôme ou encore à moyen terme, la plupart souhaitent entreprendre une maîtrise (66 %) ou aller jusqu’à un doctorat (12 %) en génie.
Par rapport aux deux dernières années, on observe une hausse importante dans la proportion de répondants qui prévoient de s’inscrire à un MBA (20 % en 2017, par rapport à 6 % ou moins les deux dernières années). Cela peut être attribuable en partie au fait que la question posée aux finissants portait sur leurs projets dans l’immédiat et à moyen terme en 2017, alors qu’elle portait sur les projets dans l’immédiat au cours des deux années précédentes.
Q13. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux les études que vous désirez poursuivre?
2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|
Maîtrise en génie | 66% | 79% | 66% |
Études de MBA | 2% | 6% | 20% |
Maîtrise dans un autre domaine d'études (autre que le MBA ou le génie) | 9% | 10% | 12% |
Doctorat en génie | 7% | 10% | 12% |
Études dans une autre discipline (p. ex., médecine, droit, comptabilité, enseignement) | 7% | 6% | 11% |
Doctorat dans un autre domaine d'études | 1% | 3% | 4% |
Autre type de programme d'études | 2% | 3% | 3% |
Ne sait pas/incertain/pas de réponse | 6% | 1% | 4% |
Note : Le total des colonnes peut différer de 100 en raison des arrondissements de chiffres.
BASE : Participants qui prévoient de poursuivre leurs études après avoir obtenu leur diplôme (n = 589).
Faire carrière dans le domaine du génie
On a demandé à tous les finissants s’ils prévoyaient de faire carrière en génie après avoir terminé leurs études. Près de neuf sur dix croient que oui, et 53 % répondent qu’ils le feront certainement.
Bien que le seuil de la signification statistique ne soit pas atteint, il semble que les répondants plus âgés soient plus susceptibles que les plus jeunes d’indiquer qu’ils feront certainement carrière en génie. Le pourcentage passe de 50 % pour les 23 ans et moins à 71 % pour les 27 ans et plus.
Carrière en génie, au fil des ans
La proportion des finissants qui feront certainement ou probablement carrière en génie est tombée à moins de 90 % pour la première fois en 2017 (alors qu’elle se situait entre 90 et 95 % au cours des quatre dernières années).
Q14. Une fois que vous aurez terminé toutes vos études, prévoyez-vous de faire carrière dans le domaine du génie?
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|
Oui, certainement | 65% | 61% | 58% | 60% | 53% |
Oui, probablement | 30% | 31% | 32% | 30% | 34% |
Non, probablement pas | 4% | 6% | 5% | 3% | 7% |
Non, certainement pas | 1% | 1% | 1% | 2% | 1% |
Ne sait pas/incertain(e) | - | 5% | 4% | 5% | 5% |
Endroit envisagé pour travailler
Parmi les répondants qui prévoient de travailler dans le domaine du génie, sept sur dix environ prévoient travailler au Canada, soit dans la province dans laquelle ils ont fait leurs études (52 %), soit ailleurs au pays (16 %); 6 % seulement prévoient travailler aux É.-U. et 4 % ailleurs dans le monde. Ces résultats sont très semblables depuis trois ans.
Q17D. Où avez-vous l’intention de travailler?
2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|
Dans la province où j'étudie | 49% | 53% | 52% |
Ailleurs au Canada | 16% | 14% | 16% |
Aux États-Unis | 6% | 6% | 6% |
Ailleurs dans le monde | 7% | 5% | 4% |
Ne sait pas/incertain(e) | 22% | 22% | 21% |
Note : Le total des colonnes peut différer de 100 en raison des arrondissements de chiffres.
BASE : Répondants qui feront certainement ou probablement carrière dans le domaine du génie (n = 2 165).
Les finissants de la région de l’Atlantique sont beaucoup moins susceptibles que ceux d’autres régions à prévoir travailler dans la province où ils ont fait leurs études (29 % des finissants de l’Atlantique contre 53 à 57 % dans les autres régions). Ils sont plus susceptibles de chercher du travail ailleurs au Canada (40 % comparativement à 12 à 16 % dans les autres régions). En outre, les finissants de l’Ontario sont plus de deux fois plus susceptibles de travailler aux É.-U. (10 % contre 3 à 4 % dans les autres régions).
Plus grand défi pour ceux qui feront carrière en génie
En réponse à la question portant sur le plus grand défi à relever pour faire carrière en génie, une pluralité de finissants a mentionné un défi pratique : trouver un emploi (26 %). D’autres défis liés au travail portent sur les courbes d’apprentissage/acquérir de nouvelles compétences (10 %) et effectuer la transition de l’école au travail (9 %); 9 % ont également répondu que leur plus grand défi était d’avoir confiance en eux-mêmes.
Q17D1. Selon vous, quel sera le plus grand défi que vous aurez à relever au début de votre carrière?
2017 | |
---|---|
Trouver un emploi | 26% |
Courbe d'apprentissage/acquérir de nouvelles compétences | 10% |
Faire la transition des études à un milieu de travail | 9% |
Confiance en soi | 9% |
Manque d'expérience/de compétences techniques | 6% |
Se tracer un cheminement de carrière | 3% |
Stabilité financière/personnelle | 3% |
Équilibre travail-vie personnelle/relations | 3% |
Trouver l'emploi qui me convient | 2% |
Discrimination sexuelle/raciale | 1% |
Autre | 7% |
Ne sait pas | 24% |
Les répondants de la région de l’Atlantique (39 %) et ceux de l’Ouest (31 %) sont plus susceptibles que ceux du Québec (13 %) et de l’Ontario (25 %) d’indiquer que trouver un emploi constitue le plus grand défi auquel ils seront confrontés en début de carrière. Les répondants du Québec sont environ deux fois plus susceptibles que ceux des autres régions d’affirmer que leur plus grand défi sera la confiance en soi/prouver sa valeur (14 % contre 7 à 8 % dans les autres régions).
Raisons de ne pas faire carrière en génie
On a demandé aux étudiants qui ont indiqué qu’ils ne feraient certainement ou probablement pas carrière en génie, ou qui en étaient incertains, de donner une raison. En général, ils ont indiqué qu’ils étaient intéressés par d’autres domaines de travail (31 %), qu’ils avaient des attentes différentes par rapport à la pratique du génie (12 %), ou qu’ils avaient de la difficulté à trouver du travail dans le domaine du génie (10 %).
Q16. Quelle est la principale raison expliquant votre choix de ne pas faire carrière en génie?
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|
Je suis intéressé(e) par d'autres domaines de travail | 7% | 7% | 12% | 34% | 31% |
J'avais des attentes différentes par rapport à la pratique du génie | 27% | 38% | 31% | 13% | 12% |
Difficulté à trouver du travail dans le domaine du génie | - | - | 4% | 11% | 10% |
Je n'aime pas la culture de l'industrie | - | - | 3% | 12% | 8% |
Meilleures possibilités d'emploi dans une autre discipline | 20% | 17% | 14% | 7% | 8% |
Ça n'a jamais été mon intention | 16% | 12% | 18% | 5% | 8% |
J'aimerais poursuivre un autre domaine d'études | - | - | - | 4% | 8% |
Meilleure rémunération dans une autre discipline | 13% | 10% | 6% | 7% | 6% |
Pas assez d'occasions d'exercer une influence positive sur le monde / la communauté | - | - | - | - | 3% |
Pas nécessaire de se faire agréer pour travailler | - | - | - | 1% | 1% |
Autre | 7% | 8% | 9% | 5% | 5% |
Note : Le total des colonnes peut différer de 100 en raison des arrondissements de chiffres.
BASE : Répondants qui ne feront certainement ou probablement pas carrière en génie (n = 320).
Genre de carrière envisagée plutôt que le génie
On a demandé aux répondants qui ne prévoient pas de faire carrière en génie ou qui sont incertains quant à mener une carrière en génie dans quel domaine ils souhaiteraient travailler. Le plus souvent, ces étudiants envisagent de travailler dans un secteur industriel (18 %), en recherche (18 %), ou au sein du gouvernement (14 %); beaucoup d’entre eux ont cependant choisi plusieurs domaines, ce qui signifie des chevauchements entre de nombreux domaines.
Q17. Quel genre de carrière envisagez-vous de mener? Sélectionnez toutes les réponses pertinentes.
2016 | 2017 | |
---|---|---|
Secteur industriel | 23% | 18% |
Recherche | 17% | 18% |
Gouvernement | 15% | 14% |
Médecine | 10% | 12% |
Marketing | 8% | 11% |
Gestion de projets | 13% | 10% |
Droit/politique | 8% | 10% |
Finances/secteur bancaire | 7% | 9% |
Démarrer ma propre entreprise | 16% | 8% |
Gestion de projets | 11% | 8% |
Consultation | - | 7% |
Affaires | 8% | 7% |
Secteur sans but lucratif | 11% | 7% |
Technologie | - | 4% |
Génie | - | 3% |
TI | 1% | 3% |
Secteur militaire | 2% | 3% |
Construction | 1% | 3% |
Logiciels | 3% | 2% |
Éducation | 2% | 2% |
Architecture | - | <1% |
Autre | 19% | 11% |
Incertain(e)/ne sait pas/pas de réponse | - | 7% |
Note : Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse. Le total des colonnes peut donc différer de 100 %.
BASE : Répondants qui ne feront certainement ou probablement pas carrière en génie ou qui sont indécis (n = 320).
Offres d’emploi
En 2017, 43 % des finissants avaient reçu une offre d’emploi dans le domaine du génie, ce qui représente une augmentation par rapport aux chiffres de 37 % en 2016 et de 38 % en 2015.
Ceux qui se sont fait offrir un emploi dans le domaine du génie sont plus susceptibles que ceux qui n’ont pas reçu d’offre d’affirmer qu’ils se considèrent véritablement comme ingénieur (56 % contre 40 %) ou comme leader (55 % contre 39 %).
Q17E. Vous a-t-on déjà offert un ou des emplois dans le domaine du génie?
2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|
Oui | 38% | 37% | 43% |
Non | 62% | 63% | 57% |
Bien que le seuil de la signification statistique ne soit pas atteint, les répondants de la région de l’Atlantique (32 %) et ceux de l’Ouest (38 %) sont moins susceptibles que ceux du Québec (54 %) et de l’Ontario (43 %) de répondre qu’on leur a offert un emploi dans le domaine du génie.
Nombre d’offres d’emploi
Parmi ceux qui ont déclaré avoir reçu des offres d’emploi, le nombre moyen d’offres reçues est d’à peu près deux (1,9) en 2017; toutefois, la réponse la plus fréquente était une offre (52 %). Le nombre d’offres reçues est semblable à 2016 (1,8 en moyenne).
Q17F. Combien d’emplois vous a-t-on offerts dans le domaine du génie?
2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|
Une | 58% | 52% | 52% |
Deux | 25% | 29% | 28% |
Trois | 11% | 11% | 12% |
Quatre | 3% | 5% | 4% |
Cinq ou plus | 2% | 3% | 4% |
Nombre moyen d'offres | 1,1 | 1,8 | 1,9 |
Note : Le total des colonnes peut différer de 100 en raison des arrondissements de chiffres.
BASE : Répondants qui ont reçu une offre d’emploi en génie.
Ressources utilisées pour trouver du travail en génie
Les ressources les plus fréquemment utilisées pour trouver du travail en génie peuvent être réparties dans quatre catégories :
- Ressources sur le campus : Environ 60 % des répondants ont utilisé ces ressources, les services carrière offerts aux étudiants au niveau de l’université (41 %) étant les plus utilisés.
- Mentors : Environ 52 % des répondants se sont fiés à des mentors, le plus souvent à un mentor dans le cadre de stages ou de programmes coop (41 %).
- Ressources en ligne : Quelque 35 % des répondants ont eu recours à des ressources en ligne, Indeed (19 %) et LinkedIn (11 %) étant les sites Web les plus souvent mentionnés.
- Parents et amis : Environ 33 % des répondants se sont fiés à leurs parents et amis, mais surtout aux membres de leur famille (31 %).
Q17G. Quelles ressources ont été utiles pour trouver du travail en génie? Sélectionnez toutes les réponses pertinentes.
2016 | 2017 | |
---|---|---|
Sur le campus | 61% | 60% |
Services carrière offerts aux étudiants (au niveau de l'université) | 42% | 41% |
Services carrière offerts aux étudiants à la faculté de génie | 30% | 29% |
Services carrière offerts aux étudiants dans mon département | 16% | 16% |
Professeurs de mon département ou d'autres départements | 12% | 12% |
Salons de carrières | - | 1% |
Mentors | 49% | 52% |
Dans le cadre de stages ou programmes coop | 39% | 41% |
Dans le cadre d'autres expériences de travail | 21% | 19% |
Modèles de rôle | 9% | 10% |
En ligne | 33% | 35% |
Indeed | 18% | 19% |
7% | 11% | |
Sites Web d'entreprises | 5% | 6% |
Monster | 2% | 2% |
Glassdoor | 1% | 2% |
Sites Web d'emplois du gouvernement | - | 2% |
Workopolis | 1% | 1% |
Career Beacon | - | 1% |
Autres sites Web | 13% | 10% |
Parents/amis | 33% | 33% |
Parents/amis | 31% | 31% |
Amis/condisciples | 2% | 3% |
Autres sites Web | 7% | 4% |
Je n'ai pas cherché de travail en génie | 9% | 10% |
On observe très peu d’écarts entre les groupes d’âge en ce qui a trait aux ressources utilisées pour trouver du travail en génie. Les seules différences perceptibles sont que les finissants plus jeunes ont tendance à compter davantage sur leurs parents (34 % chez les finissants ayant 23 ans et moins par rapport à 19 % chez les 27 ans et plus) et sur les services carrière offerts aux étudiants au niveau de l’université sur le campus (42 % contre 33 %).
La seule différence perceptible entre les régions est qu’on a mentionné Indeed beaucoup moins souvent au Québec par rapport aux autres régions (7 % contre 20 à 26 %).
Intention de rester au Canada
Parmi ceux qui ne sont pas résidents permanents au Canada, 68 % prévoient de demeurer au Canada lorsqu’ils auront terminé leurs études, tandis que 10 % prévoient de quitter le Canada. Ces résultats ont été relativement constants au cours des trois dernières années.
Q36A. Prévoyez-vous de rester au Canada après l’obtention de votre diplôme?
2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|
Oui | 62% | 71% | 68% |
Non | 16% | 10% | 11% |
Incertain(e) | 21% | 19% | 22% |
Note : Le total des colonnes peut différer de 100 en raison des arrondissements de chiffres.
BASE : Répondants non-résidents permanents du Canada (n = 124).
Activité professionnelle
Permis d’exercice du génie
Un peu moins de huit répondants sur dix ont indiqué qu’ils s’inscriront certainement (44 %) ou probablement (32 %) à leur ordre provincial pour obtenir un permis d’exercice (ing.).
Bien que le seuil de la signification statistique ne soit pas atteint de peu, plus les finissants sont âgés, plus ils sont susceptibles de répondre qu’ils vont certainement faire une demande de permis d’exercice (ing.). Ce pourcentage passe de 40 % chez les 23 ans et moins à 61 % chez les 27 ans et plus.
Demande de permis, au fil des ans
La proportion de répondants qui vont certainement s’inscrire auprès de leur ordre provincial a chuté, passant de 50 % en 2016 à 44 % en 2017, soit la proportion la plus faible au cours des cinq dernières années.
Q21. Allez-vous faire une demande de permis d’exercice (ing.) auprès de votre ordre provincial/territorial?
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|
Oui, certainement | 55% | 49% | 46% | 50% | 44% |
Oui, probablement | 28% | 30% | 30% | 29% | 32% |
Non, probablement pas | 8% | 9% | 12% | 9% | 11% |
Non, certainement pas | 3% | 4% | 4% | 4% | 6% |
Ne sait pas/incertain(e) | 7% | 9% | 9% | 9% | 8% |
Raisons de ne pas faire de demande
Ceux qui n’ont pas l’intention de faire de demande de permis ont invoqué comme raison qu’ils n’en ont pas besoin pour travailler dans leur domaine (30 %) ou qu’ils prévoient de faire une demande de permis dans une autre province de celle dans laquelle ils ont fait leurs études (26 %).
Q23. Pourquoi n’envisagez-vous pas de faire une demande de permis d’exercice (ing.)?
2017 | |
---|---|
Pas nécessaire pour travailler dans mon domaine | 30% |
Je prévois faire une demande de permis/travailler dans une autre province | 26% |
Incertain(e)/je ne travaillerai pas dans ce domaine | 19% |
Travail à l'étranger | 9% |
Coût trop élevé | 3% |
Pas d'ingénieur disponible pour me superviser/incapable d'obtenir l'expérience nécessaire | 7% |
Seulement si j'y suis obligé(e) | 1% |
Exige trop de temps/d'efforts | 4% |
Trop de responsabilités à assumer | 2% |
Autre | 7% |
Ne sait pas/pas de réponse | 2% |
Note : Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse. Le total des colonnes peut donc différer de 100 %.
BASE : Répondants n’ayant pas l’intention de présenter une demande de permis auprès de leur ordre provincial (n = 410).
Endroit où les finissants feront leur demande de permis
Presque tous ceux qui sont susceptibles de faire une demande de permis (99 %) affirment qu’ils le feront au Canada. Un grand nombre de finissants ont cependant répondu qu’ils pourraient faire une demande auprès de plusieurs ordres/associations, surtout aux É.-U. (15 %), en Europe (6 %) ou en Asie (4 %).
BASE: Répondants ayant l’intention de présenter une demande de permis d’ingénieur (n = 2 078).
Endroit où les finissants feront leur demande de permis, au fil des ans
Les résultats de 2017 sont semblables à ceux de 2016 en ce qui a trait à l’endroit où les finissants feront leur demande de permis.
Q25. Dans quel pays ou quelle région prévoyez-vous de faire une demande de permis d’exercice?
2016 | 2017 | |
---|---|---|
Canada | 99% | 99% |
É.-U. | 17% | 15% |
Europe | 7% | 6% |
Asie | 4% | 4% |
Australie/Nouvelle-Zélande | <1% | <1% |
Afrique | <1% | <1% |
Autre | 1% | 1% |
Note : Les répondants pouvaient choisir plus d’une réponse. Le total des colonnes peut donc différer de 100 %.
BASE : Répondants ayant l’intention de présenter une demande de permis d’ingénieur (n = 2 078).
Les répondants de la région de l’Atlantique (neuf %) sont moins susceptibles de présenter une demande de permis aux É.-U. que ceux de l’Ontario (19 %), de l’Ouest (15 %) ou du Québec (13 %). Il n’y a par ailleurs pratiquement aucune différence sur les demandes de permis au Canada, puisque 99 % envisagent de le faire dans toutes les régions.
Compréhension de la réglementation entourant l’exercice du génie
Pratiques d’octroi de permis
Pour la plupart, les finissants ont indiqué à juste titre qu’il faut détenir un permis d’ingénieur pour :
- réaliser des travaux d’ingénierie de façon autonome (87 %);
- utiliser le titre « ingénieur » (85 %).
De plus, la plupart des finissants (76 %) ont aussi répondu avec raison qu’il n’était pas nécessaire de détenir un permis d’ingénieur pour réaliser des travaux d’ingénierie sous la direction d’un ingénieur titulaire de permis.
BASE : Répondants ayant l’intention de présenter une demande de permis d’ingénieur (n = 2078).
Les finissants ayant 23 ans et moins (20 %) sont moins susceptibles que ceux ayant entre 24 et 26 ans (34 %) ou 27 ans et plus (33 %) de répondre qu’un permis d’exercice est nécessaire pour réaliser des travaux d’ingénierie sous la direction d’un ingénieur titulaire de permis.
Les finissants du Québec (95 %) et ceux de l’Ontario (87 %) sont plus susceptibles que ceux de l’Atlantique (77 %) et de l’Ouest (77 %) de savoir qu’il est nécessaire de détenir un permis pour utiliser le titre « ingénieur ». De plus, les répondants du Québec (37 %) sont plus susceptibles que ceux des autres régions (de 16 à 24 %) de dire qu’il est nécessaire de détenir un permis d’exercice pour réaliser des travaux d’ingénierie sous la direction d’un ingénieur titulaire de permis.
Note sur la connaissance des pratiques
Comme le montre la figure ci-dessous, 55 % de répondants ont obtenu une note élevée (parfaite) grâce à leurs réponses correctes aux trois affirmations (c’est-à-dire qu’il est nécessaire de détenir un permis pour réaliser des travaux d’ingénierie de façon autonome et pour utiliser le titre « ingénieur », mais non pour réaliser des travaux d’ingénierie sous la direction d’un ingénieur titulaire de permis), tandis que 35 % ont répondu correctement à deux questions sur trois.
BASE: Répondants ayant l’intention de présenter une demande de permis d’ing. (n = 2 078).
Les répondants de l’Ontario (62 %) et de la région de l’Atlantique (59 %) sont plus susceptibles d’obtenir une note parfaite en répondant correctement aux trois questions que ceux de l’Ouest (52 %) ou du Québec (49 %).
Pratiques d’octroi de permis, au fil des ans
Par rapport aux années antérieures, il y a peu de différences dans les réponses des finissants quant à savoir s’il est nécessaire de détenir un permis pour réaliser des travaux d’ingénierie de façon autonome et pour utiliser le titre « ingénieur ». Par contre, les finissants sont un peu plus susceptibles de dire à tort qu’il est nécessaire de détenir un permis pour réaliser des travaux d’ingénierie sous la direction d’un ingénieur titulaire de permis.
Q8. D’après vous, est-il nécessaire de détenir un permis d’ingénieur pour pouvoir…
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|
Réaliser des travaux d'ingénierie de façon autonome | 85% | 85% | 85% | 84% | 87% |
Utiliser le titre «ingénieur » | 75% | 74% | 72% | 77% | 85% |
Réaliser des travaux d'ingénierie sous la direction d'un ing. | 20% | 17% | 13% | 19% | 24% |
Note, au fil des ans
La proportion de finissants qui ont répondu correctement aux trois questions a atteint son point culminant en 2017, même si elle est demeurée assez égale au fil des ans.
Q8. D’après vous, est-il nécessaire de détenir un permis d’ingénieur pour pouvoir…
Note | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|
Élevée (3 réponses exactes) | 47% | 50% | 53% | 52% | 55% |
Moyenne (2 réponses exactes) | 42% | 40% | 36% | 38% | 35% |
Faible (1 réponse exacte) | 8% | 7% | 8% | 8% | 7% |
Nulle (0 réponse exacte) | 3% | 3% | 3% | 3% | 3% |
Responsabilités des organismes de réglementation
La plupart des répondants ont indiqué avec raison que l’association/l’ordre provincial était responsable de ce qui suit :
délivrer les permis d’exercice du génie (91 %);
réglementer l’exercice du génie (80 %);
faire la promotion des intérêts des ingénieurs (73 %);
délivrer des permis aux entreprises qui offrent des services d’ingénierie au public (60 %).
Pour la plupart (87 %), les répondants ont aussi indiqué avec raison qu’Ingénieurs Canada est responsable d’agréer les programmes universitaires de formation en génie.
BASE: Répondants ayant l’intention de présenter une demande de permis d’ing. (n = 2 078).
Note sur la connaissance
Près de la moitié des finissants (45 %) a obtenu des notes élevées pour la connaissance des responsabilités des organismes et choisi le bon organisme dans tous les cas[3]. Une proportion semblable (46 %) a une connaissance moyenne, ayant désigné correctement l’organisme responsable de trois ou quatre activités sur cinq.
Résultats au fil des ans
Il y a eu de légères fluctuations dans la connaissance qu’ont les finissants du rôle d’Ingénieurs Canada et des rôles des ordres provinciaux au fil des ans. Q9. Veuillez choisir l’organisation ou les organisations qui sont responsables des différentes activités ou procédures énumérées ci-dessous.
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|
Ordre provincial | |||||
Délivre les permis d'exercice du génie | 90% | 90% | 90% | 91% | 91% |
Réglemente l'exercice du génie | 83% | 80% | 80% | 83% | 80% |
Fait la promotion des intérêts des ingénieurs | 70% | 69% | 75% | 77% | 73% |
Délivre les permis aux entreprises qui offrent des services d'ingénierie | 50% | 53% | 55% | 60% | 60% |
Agrée les programmes universitaires de formation en génie | 25% | 20% | 11% | 12% | 14% |
Ingénieurs Canada | |||||
Délivre les permis d'exercice du génie | 11% | 9% | 9% | 11% | 11% |
Réglemente l'exercice du génie | 27% | 26% | 25% | 26% | 30% |
Fait la promotion des intérêts des ingénieurs | 44% | 48% | 40% | 41% | 43% |
Délivre les permis aux entreprises qui offrent des services d'ingénierie | 32% | 30% | 32% | 30% | 32% |
Agrée les programmes universitaires de formation en génie | 70% | 74% | 87% | 88% | 87% |
La connaissance qu’ont les étudiants des organismes responsables du génie s’améliore au fil des ans; cependant, les résultats n’ont pratiquement pas changé entre 2016 et 2017, puisque 45 % des finissants ont répondu correctement aux cinq questions en 2017 comparativement à 46 % l’année dernière.
Q9. Veuillez choisir l’organisation ou les organisations qui sont responsables des différentes activités ou procédures énumérées ci-dessous.
2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|
Élevée (5 réponses exactes) | 33% | 37% | 44% | 46% | 45% |
Moyenne (3 ou 4 réponses exactes) | 56% | 54% | 48% | 46% | 46% |
Faible (1 ou 2 réponses exactes) | 6% | 5% | 4% | 5% | 6% |
Nulle (0 réponse exacte) | 4% | 4% | 4% | 3% | 3% |
Note: Le total des colonnes peut différer de 100 en raison des arrondissements de chiffres.
[1] Donne une marge d’erreur d’environ ±1,9 % pour les données à l’échelle nationale.
[2] Ingénieurs Canada rédige un rapport soulignant les tendances dans les inscriptions à des programmes de génie agréés et les diplômes décernés dans tout le Canada. On peut trouver ce rapport sur le site Web d’Ingénieurs Canada : https://engineerscanada.ca/fr/rapports/des-ingenieurs-canadiens-pour-lavenir-2016).
[3] Pour être considérés comme ayant la bonne réponse, les finissants pouvaient nommer l’ordre provincial ou Ingénieurs Canada comme responsable de la promotion des intérêts des ingénieurs; il n’était pas nécessaire de nommer les deux.