Une décision de la Cour suprême confirme la protection du titre « ingénieur ». Une décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique en date du 1er décembre 2023 confirme la protection du titre « ingénieur » en vertu de la Professional Governance Act. La décision du tribunal a soutenu la plainte civile déposée par Engineers and Geoscientists BC contre David Hilderman, politicien de Saanich, qui n’a jamais été inscrit à l’ordre professionnel, pour avoir utilisé le terme « engineer » (« ingénieur ») dans son matériel promotionnel politique. Dans sa décision, le juge Jan Brongers a estimé que les personnes inscrites à Engineers and Geoscientists BC « ont le droit exclusif d’utiliser certains titres réservés, à savoir : (a) “professional engineer” (ingénieur); (b) “professional engineering licensee” (titulaire de permis d’exercice en génie); et (c) “engineer in training” (ingénieur.e stagiaire).
La Société des Sept Gardiens fait le point sur la révision du rite d’engagement de l’ingénieur. Le Comité de révision du rite se rencontre régulièrement depuis le mois de février 2022 afin de remplir son mandat “de rendre le Rite significatif et inclusif pour tous les candidats ». La Société a décidé de conserver les meilleurs éléments du rite traditionnel et de les intégrer dans une cérémonie modernisée. Un nouveau cadre pour la cérémonie a été développé ; il garde les éléments traditionnels tels que le texte de l’engagement et la présentation des anneaux. Il comprend un texte mis à jour faisant valoir l’histoire de la cérémonie, les valeurs à promouvoir et leur mise en œuvre dans le cadre de l’ingénierie moderne. Avec une histoire qui aura 100 ans le 25 avril 2025, depuis plus de 90 ans, l’anneau de fer est un élément important de la culture du génie canadien. Un étudiant étranger, Ushaan Hindolia, donne son avis sur la cérémonie de l’anneau de fer dont la tradition et le symbolisme profonds l’ont fasciné. Il indique que le fait d’apprendre l’histoire de la cérémonie lui a inspiré un profond respect pour la profession qui renforce l’importance de la préservation de normes de déontologie dans ses activités.
La première ministre de l’Alberta entend examiner les pouvoirs des organismes de réglementation des professions. Danielle Smith, première ministre de l’Alberta, estime que les Albertains doivent être convaincus que les membres de professions réglementées sont compétents et exercent leur profession dans le respect de l’éthique, mais que ces professionnels doivent également être libres d’exprimer leurs opinions personnelles, en particulier en dehors de leur travail. L’examen envisagé devrait permettre de déterminer si la surveillance va au-delà de la compétence et de la conduite professionnelles en ce qui concerne la liberté de croyance, d’opinion et d’expression, la formation obligatoire non liée à la compétence professionnelle, ainsi que les plaintes vexatoires et de mauvaise foi.
Mettre fin aux exigences en matière d’expérience professionnelle au Canada. Dans un geste significatif, le gouvernement de l’Ontario a adopté une loi qui pourrait transformer les pratiques d’embauche en éliminant les exigences en matière d’expérience professionnelle au Canada pour les candidats à l’emploi. L’objectif est d’uniformiser les règles du jeu pour les immigrants qualifiés confrontés à des obstacles à l’emploi. Cette législation intervient dans un contexte de pénurie de travailleurs qualifiés en Ontario, qui compte environ 300 000 postes non pourvus. Malgré l’intention positive qui sous-tend la législation, des inquiétudes persistent quant à la difficulté de prouver l’existence de pratiques d’embauche discriminatoires.
Effondrement d’un pont de Baltimore. Le pont Francis Scott Key de Baltimore s’est effondré après que l’un de ses piliers de soutien a été heurté par un porte-conteneurs, le MV Dali, long de 300 mètres et pesant environ 100 000 tonnes. Divers ingénieurs et experts ont discuté des mesures de protection et des raisons de leur échec, et ont examiné les risques potentiels pour des ponts semblables au Canada.