La Colombie-Britannique annonce l’adoption potentielle d’une nouvelle loi visant à accélérer la reconnaissance des titres de compétences des ingénieurs formés à l’étranger. Engineers and Geoscientists British Columbia réagit au nouveau projet de loi sur les titres de compétences étrangers. Une doctorante révèle de nouvelles connaissances sur la fonction et l’évolution de l’épaule. C’étaient là les sujets des articles les plus lus de la revue de presse du début de novembre.
La Colombie-Britannique annonce une loi visant à accélérer la reconnaissance des ingénieurs formés à l’étranger. La loi proposée vise à remédier à la pénurie de main-d’œuvre qui freine l’économie de la province. En vertu de cette nouvelle législation, les professionnels spécialisés formés à l’étranger, tels que les ingénieurs, les travailleurs sociaux et les ambulanciers paramédicaux, verront la reconnaissance de leurs titres de compétences accélérée en Colombie-Britannique. Si elle est adoptée, la loi exigera des organismes de réglementation qu’ils suppriment certains obstacles – notamment l’exigence d’une expérience professionnelle canadienne préalable – en éliminant les tests linguistiques redondants, en fixant des plafonds pour les délais de traitement et en exigeant que les informations relatives à l’évaluation des titres de compétences soient disponibles en ligne.
Engineers and Geoscientists British Columbia réagit à la nouvelle proposition de loi de la Colombie-Britannique. La loi proposée (projet de loi 38) s’appliquerait à 29 professions et à leurs organismes de réglementation, dont Engineers and Geoscientists BC. De concert avec d’autres organismes de réglementation, EGBC fournit depuis plusieurs mois des commentaires au gouvernement sur ce projet de loi. L’organisme est heureux de voir que plusieurs de ses processus établis sont reconnus dans cette législation comme la norme à laquelle les organismes de réglementation devraient se conformer. EGBC a déjà mis en place plusieurs processus qui s’alignent bien sur la loi proposée et se réjouit de poursuivre sa collaboration avec le gouvernement afin de bien comprendre les incidences du projet législatif.
Une doctorante apporte de nouvelles connaissances sur la fonction et l’évolution de l’épaule. Erin Lee, une étudiante en cinquième année de doctorat en génie mécanique et des matériaux qui étudie la biomécanique de l’épaule, a publié un article de recherche interdisciplinaire et collaborative intitulé « A comparative approach for characterizing the relationship among morphology, range-of-motion and locomotor behaviour in the primate shoulder » (approche comparative pour caractériser la relation entre la morphologie, l’amplitude des mouvements et le comportement locomoteur dans l’épaule des primates). La doctorante a développé un modèle informatique fondé sur le contact pour tester directement comment la forme des os contribue à l’amplitude des mouvements en 3D chez les différentes espèces de primates. Elle a constaté que les humains ont des épaules très mobiles par rapport à des espèces étroitement apparentées, comme les chimpanzés et les gorilles, et que de nombreuses caractéristiques de forme considérées comme importantes par les anthropologues ne contribuaient pas à la mobilité de l’épaule. Elle a identifié de nouvelles caractéristiques de forme en 3D qui permettent de mieux prédire l’amplitude des mouvements.