La National Society of Professional Engineers (NSPE) et Ingénieurs Canada ont récemment publié une déclaration commune sur la mobilité des permis.

 

Plus tôt cet automne, la National Society of Professional Engineers (NSPE) et Ingénieurs Canada ont tenu une conférence téléphonique afin de discuter de la mobilité des permis d’ingénieur entre les pays, à la suite de la transmission des commentaires de la population par la NSPE au représentant du Commerce des États-Unis. Ils concernaient la question linguistique dans la législation provinciale canadienne sur l’octroi de permis, laquelle établit des exigences de travail, créant ainsi des obstacles pour les ingénieurs détenant un permis d’exercer aux États-Unis et qui désirent en obtenir un pour exercer dans les provinces canadiennes.

La conversation entre nos deux organismes a été positive et bénéfique. Elle a porté sur la mobilité des permis et sur les mesures pouvant être prises afin de créer des conditions équitables et conformes aux règlements sur la protection de la santé, de la sécurité et du bien-être du public afin de faciliter la mobilité des ingénieurs entre les deux pays.

Des accords tels que celui conclu entre ABET et Ingénieurs Canada forment une base pour parvenir à une mobilité accrue. Cet accord reconnaît l’équivalence concrète des programmes de formation en génie agréés entre nos deux pays. En vigueur depuis 1980, il a profité aux ingénieurs cherchant à obtenir un permis d’exercer dans les deux pays. Des travaux supplémentaires sont nécessaires afin de s’assurer que les lois et règlements des provinces, des territoires et des États reflètent les principes et les objectifs de cet accord et de ceux qui lui ressemblent.

Les deux organismes se sont engagés à travailler main dans la main pour trouver d’autres solutions viables, et nous avons hâte de poursuivre ce dialogue ouvert. Ensemble, nous nous efforçons d’améliorer la reconnaissance des ingénieurs qualifiés et de promouvoir la mobilité entre nos deux pays.