Ingénieurs Canada fait ses adieux à sa vice-présidente directrice, Affaires réglementaires, Stephanie Price, après une trajectoire remarquable de 15 ans. Stephanie Price a connu une trajectoire très dynamique au sein de l’organisation, ayant commencé son mandat en qualité de gestionnaire, Compétences professionnelles, pour ensuite devenir chef de pratique, Évaluations, avant d’occuper les fonctions de chef de la direction par intérim d’Ingénieurs Canada de façon admirable pendant plus d’un an. Au cours des six dernières années, elle a contribué au façonnement de la réussite de l’organisation dans son rôle de vice-présidente directrice.
Voici un aperçu de son point de vue et de ses réflexions dans une entrevue rapide de dix questions, qui mettent en lumière son parcours marquant.
1. Décrivez en une phrase l’évolution d’Ingénieurs Canada au cours des années que vous avez passées ici.
Ingénieurs Canada a grandi et mûri - non seulement le nombre d’employés a augmenté, mais la qualité de notre travail s’est améliorée et nos activités internes sont plus uniformes et plus professionnelles que jamais.
2. Quel est l’initiative ou le projet sur lequel vous avez le plus aimé travailler?
Bien que le Cadre canadien de réglementation (qui n’a pas abouti) ait été passionnant (et il s’agissait de ma première tentative d’harmonisation à l’échelle nationale), il y a deux projets importants que j’aime tout particulièrement. Le travail actuel sur le projet Avenir de l’agrément en génie (AAG) est incroyablement stimulant et enrichissant. J’ai beaucoup appris sur l’agrément et la formation en génie et c’était très gratifiant de voir les efforts de tous pour améliorer les choses et l’optimisme pour un avenir meilleur.
Le deuxième est le projet Gouvernance, Planification stratégique et Consultation. Face aux menaces de certains organismes de réglementation de quitter Ingénieurs Canada, nous avons entamé une tournée pour entendre leurs préoccupations, valider leurs demandes à notre égard et découvrir comment regagner leur confiance. Nous avons entendu quelques vérités pénibles, mais c’était le début d’un énorme changement. La collaboration et l’amélioration continue que nous vivons aujourd’hui sont nées de ce projet.
3. Selon votre expérience, quel a été l’aspect le plus gratifiant du travail avec la communauté d’ingénieurs de tout le Canada?
Il y a un très grand nombre d’employés et de bénévoles dévoués partout au Canada. Lorsqu’on travaille avec eux, le meilleur aspect est qu’ils croient en leur travail et qu’ils le font avec un sentiment de plaisir. Le travail dans le domaine de la réglementation est difficile, mais en près de 15 ans, je crois que je n’ai jamais assisté à une seule réunion où nous n’avons pas plaisanté, souri et pris plaisir à partager nos expériences et à chercher des solutions. Nous travaillions assidument, mais nous nous amusions tout en travaillant.
4. Quelle est la réalisation la plus remarquable au cours de votre mandat de vice-présidente, Affaires réglementaires?
Nous avons survécu à la COVID-19! Si vous repensez à ces quelque deux années tumultueuses, vous en souvenez-vous bien? Pas moi! C’est parce que nous avons pris les devants et que nous avons apporté des changements plus rapidement que jamais. Malgré les bouleversements dans notre vie personnelle pendant cette période, nous sommes demeurés présents, nous nous sommes soutenus mutuellement et nous avons continué à nous améliorer! C’est vraiment incroyable et j’en suis vraiment fière.
5. Pouvez-vous nous décrire un changement positif dont vous avez été témoin dans le paysage réglementaire pour les ingénieurs?
Je pense que les discussions que nous avons actuellement dans le domaine de la réglementation sont les plus favorables et inclusives que j’aie jamais entendues. La réglementation peut être un outil assez dur (et cela fut déjà le cas), mais à mesure que nous comprenons mieux la diversité des inscrits, les besoins variés du public que nous servons et les obstacles auxquels font face certaines personnes qui souhaitent rejoindre notre profession, nous trouvons des moyens de les aider tout en maintenant nos normes élevées.
6. Quelle est la leçon principale à tirer sur la participation des parties prenantes ?
C’est d’écouter! La tâche la plus importante pour nous est de comprendre les besoins de nos parties prenantes. Parfois, la première chose que disent les gens n’est pas la plus importante, mais si vous prenez le temps de les écouter et de poser les bonnes questions, vous apprendrez ce que vous avez besoin de savoir.
7. Des conseils pour les futurs dirigeants?
Faire confiance aux membres de l’équipe. Ingénieurs Canada et les organismes de réglementation ont des employés incroyables qui connaissent nos besoins. Ils entretiennent de fortes relations de confiance qui leur permettent de réaliser davantage ensemble que séparément. Si vous les connectez et les soutenez, ils réaliseront les résultats ensemble.
8. Quelle est la clé d’une collaboration réussie avec les organismes provinciaux et nationaux?
Ce sont les relations individuelles qui font la différence. Avant de collaborer avec vous, les gens doivent vous faire confiance et pour cela, ils doivent vous connaître. Ils doivent savoir que vous pouvez faire ce que vous dites et que vous le ferez, et que vous avez leurs intérêts à cœur. Si vous êtes transparent, honnête et cohérent, les gens voudront travailler avec vous.
9. Alors que vous entamez un nouveau chapitre, quel aspect de votre travail à Ingénieurs Canada vous manquera le plus?
Cette question est facile : les personnes! J’ai eu la chance de travailler avec des personnes incroyables, talentueuses, solidaires, généreuses de leur temps et de leur expertise. Je me sens privilégiée d’avoir un réseau de collègues et d’amis dans tout le pays! Quel formidable cadeau!
10. Quels sont les derniers mots que vous adressez à vos collègues et aux parties prenantes d’Ingénieurs Canada?
Merci! C’était merveilleux de faire partie de cette communauté, et vous me manquerez toutes et tous! Je me réjouis de voir vos prochaines réalisations!