Le 20 février 2019, le gouvernement du Québec a annoncé qu’il levait la tutelle imposée à l’Ordre des ingénieurs du Québec en 2016.
Le 20 février 2019, le gouvernement du Québec a annoncé qu’il levait la tutelle imposée à l’Ordre des ingénieurs du Québec en 2016. À l’origine, la province avait affecté à l’organisme de réglementation trois administrateurs chargés de guider les décisions du conseil en raison de scandales qui avaient mis en doute la capacité de l’Ordre à s’acquitter pleinement de sa responsabilité première de protéger le public.
Naturellement, Kathy Baig, présidente de l’OIQ, se réjouit de cette décision, mais indique également que ce fut un « long cheminement » pour son organisme.
En novembre 2018, elle faisait paraître une lettre d’opinion dans laquelle elle faisait valoir que l’OIQ était prêt à une levée de la tutelle après deux ans d’actions intensives. Elle citait les réalisations importantes de l’OIQ dans un plan d’action en 10 points, dont la réduction du temps moyen des enquêtes disciplinaires, l’amélioration notable de la santé financière de l’organisme, et la réduction significative du délai d’obtention du permis d’ingénieur pour les professionnels formés à l’étranger.
Compte tenu de ces transformations, indiquait Mme Baig, le maintien sous administration entretenait un doute sur la qualité du travail des 65 000 professionnels du génie et sur la capacité de l’Ordre de réaliser sa mission.
Dans une entrevue accordée à La Presse après l’annonce du gouvernement, Kathy Baig a affirmé que l’OIQ avait opéré un « changement de culture profond » depuis l’imposition de la tutelle.
Compte tenu du rétablissement de la confiance du gouvernement et du public, l’OIQ peut maintenant envisager l’avenir avec optimisme – notamment en célébrant le centenaire de sa création en 2020.