Dans une lettre ouverte publiée cette semaine dans d’importants médias d’information du Québec, la présidente de l’OIQ Kathy Baig et 29 autres signataires, dont Ingénieurs Canada, ont demandé au gouvernement provincial de mettre fin à la mise sous administration imposée à l’organisme de réglementation depuis deux ans.

Dans une lettre ouverte publiée cette semaine dans d’importants médias d’information du Québec, la présidente de l’OIQ Kathy Baig et 29 autres signataires, dont Ingénieurs Canada, ont demandé au gouvernement provincial de mettre fin à la mise sous administration imposée à l’organisme de réglementation depuis deux ans.

« Quelle que soit notre opinion à l’égard de cette décision, je peux vous affirmer que ces deux années d’actions intensives au sein de l’Ordre ont porté leurs fruits et qu’il est temps de procéder à la levée de cette tutelle », affirme Mme Baig dans sa lettre intitulée « Pour une profession forte et fière ».

La lettre décrit les mesures prises par l’OIQ au cours des deux dernières années pour renforcer la protection du public et consolider la gouvernance de l’OIQ – des mesures qui ont donné des résultats clairs. Par exemple, au cours des deux dernières années, l’OIQ a réduit de 67 % le délai moyen des enquêtes disciplinaires; il a imposé des amendes disciplinaires parmi les plus élevées de son histoire; il a renouvelé sa direction et son conseil d’administration, et a adopté un plan d’action exhaustif et mesurable. L’OIQ a également entrepris de nouvelles initiatives, notamment pour réduire de manière significative le délai d’obtention du permis d’ingénieur pour les professionnels formés à l’étranger.

La lettre de la présidente avance en outre que le public a retrouvé confiance en la profession. Selon un sondage Ipsos de décembre 2017, 73 % de la population a confiance dans le travail des ingénieurs, comparativement à seulement 49 % en 2013.

Compte tenu de ces actions et de ces progrès, l’OIQ demande au nouveau gouvernement provincial d’envisager la levée de la tutelle, soutenant que son maintien met en doute la qualité du travail des ingénieurs de la province et la capacité de l’OIQ à réglementer la profession.

« Alors que l’Ordre est en mesure d’assurer pleinement son rôle, le maintien sous administration entretient un doute sur la qualité du travail des 65 000 professionnels du génie et sur la capacité de l’Ordre de réaliser sa mission », affirme Kathy Baig.

« Au terme de ces deux années de mise sous administration, il est donc temps de reconnaître les résultats obtenus par l’Ordre des ingénieurs du Québec et la qualité du travail accompli quotidiennement par ses membres en procédant à une levée de cette tutelle. »

La lettre ouverte de l’OIQ est cosignée par 29 représentants de divers organismes, dont Ingénieurs Canada, des firmes d’ingénierie, des établissements d’enseignement postsecondaire et d’autres ordres professionnels et associations de la province. Elle a été publiée le lundi 26 novembre dans d’importants médias d’information de la province, dont Le Soleil, Le Journal de Montréal, le Journal de Québec et HuffPost Québec.