Ottawa, le 23 juin 2015 – Ingénieurs Canada publie aujourd’hui le rapport Le marché du travail en génie au Canada : Projections jusqu’en 2025, qui présente les projections provinciales de l’offre et de la demande d’ingénieurs. D’ici 2025, il devrait se créer plus de 100 000 possibilités d’emploi en génie au Canada à mesure que les ingénieurs plus âgés partent à la retraite et que l’économie continue de croître.

Le Canada fait face à une pénurie de compétences du fait que les ingénieurs d’expérience partent à la retraite ou quittent la population active et que leur expérience ne peut être remplacée par des étudiants ou par des ingénieurs en début de carrière.  

La mobilité interprovinciale des ingénieurs canadiens et l’apport d’ingénieurs d’expérience formés à l’étranger constitueront les deux principales sources d’offre pour combler potentiellement les postes laissés vacants par les ingénieurs retraités.  

Les établissements d’enseignement supérieur continueront à jouer un rôle crucial dans la formation des ingénieurs de demain. Les universités canadiennes décernent un nombre croissant de diplômes en génie à des étudiants canadiens et étrangers, créant ainsi de nouveaux entrants pour répondre à une demande grandissante.   

« Ce rapport aidera les employeurs, les gouvernements, les établissements d’enseignement et les organismes de réglementation du génie à cibler les besoins futurs du marché du travail en génie au Canada et à planifier en conséquence. Les ingénieurs et les étudiants disposeront alors de l’information dont ils ont besoin pour déterminer comment s’insérer dans ce marché », indique Kim Allen, FCAE, FEC, P.Eng., chef de la direction d’Ingénieurs Canada. Ce rapport illustre la contribution importante des ingénieurs à l’économie canadienne et laisse entrevoir un avenir prometteur pour le génie au Canada. »

Points saillants du rapport :

  • L’offre et la demande, ainsi que le degré de difficulté pour recruter des ingénieurs exerçant dans les quatorze disciplines répertoriées par Statistique Canada varieront selon les conditions économiques.  
  • Le rapport indique l’âge moyen des ingénieurs dans chacune des disciplines du génie. Par exemple, l’âge moyen des ingénieurs civils en Colombie-Britannique (50 ans) et au Manitoba (48 ans) créera plus de possibilités d’emploi qu’il n’y aura de travailleurs disponibles, à mesure que les ingénieurs plus âgés partiront à la retraite.
  • Le départ à la retraite des ingénieurs mécaniciens devrait contribuer pour près de 70 % des possibilités d’emploi en génie mécanique au cours des cinq prochaines années au Canada. Ces départs fourniront près de 90 % des possibilités d’emploi globales entre 2020 et 2025.
  • Le récent déclin des prix du pétrole et de la valeur du dollar canadien, la reprise économique aux États-Unis et l’augmentation des investissements se traduiront à moyen terme par une économie plus forte dans certaines provinces, en particulier dans les secteurs minier, de la fabrication et des services publics.
  • La demande continuant d’être forte, la mobilité interprovinciale, les diplômés canadiens et l’immigration d’ingénieurs seront nécessaires pour doter les postes en génie.  
  • La participation accrue de groupes actuellement sous-représentés, notamment les femmes et les autochtones, sera nécessaire pour doter les postes en génie au cours de la prochaine décennie.

Pour plus d’information ou pour télécharger le rapport, visitez le site d’Ingénieurs Canada : http://www.engineerscanada.ca/fr/rapport-sur-le-marche-du-travail

Ingénieurs Canada est l’organisation nationale constituée des 12 organismes de réglementation du génie qui sont chargés de délivrer les permis d’exercice aux ingénieurs du pays, dont le nombre est actuellement de 280 000. Ensemble, nous faisons progresser la profession dans l’intérêt public. www.engineerscanada.ca/fr

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Renseignements :    
Alana Lavoie, chef de pratique, Affaires publique
613-863-1697
alana.lavoie@ingenieurscanada.ca

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