Données pour 2024
1. Sommaire
Le rapport national d’enquête sur les effectifs produit chaque année par Ingénieurs Canada compile les données sur les membres des organismes de réglementation du génie des provinces et des territoires afin de brosser un portrait de la profession d’ingénieur au Canada. Le rapport de 2025 présente les données pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2024. Les ingénieurs membres sont catégorisés en fonction de la définition de l’exercice dans chaque zone de compétence. Vous trouverez ici les tableaux des données relatives au présent rapport.
Dans l’ensemble, on observe une augmentation modérée du nombre de permis délivrés et d’adhésions en 2024.
Dans l’enquête nationale sur les effectifs, les répondants ont toujours eu deux choix de réponse pour identifier leur sexe, à savoir « homme » ou « femme ». Ingénieurs Canada utilise l’expression « personnes s’identifiant comme des femmes » pour décrire les participants qui ont sélectionné l’identificateur femme, et « personnes s’identifiant comme des hommes » pour décrire les participants qui ont sélectionné l’identificateur homme, afin d’être aussi littéral que possible, de minimiser les conjectures entre les différents identificateurs de sexe et de genre et de reconnaître la diversité des genres qui existe au sein de ces identités sexuelles.
Il convient également de souligner que lorsque les membres sont interrogés sur leur identifiant de sexe et/ou de genre, les répondants pouvaient choisir « préfère ne pas répondre ». Par conséquent, dans le présent rapport, lorsque nous calculons les pourcentages d’ingénieurs s’identifiant comme femmes et comme hommes dans la profession, nous excluons ceux et celles qui ont répondu « préfère ne pas répondre » de ce calcul, car nous n’avons aucune indication sur leur identité sexuelle ou de genre.
Il convient également de souligner que chaque organisme de réglementation collecte et conserve les données sur les effectifs selon ses politiques internes, qui peuvent varier d’une province ou d’un territoire à l’autre.
Remerciements
Ingénieurs Canada aimerait remercier les membres du personnel suivants qui ont contribué à la réalisation du présent rapport et reconnaître leur contribution : Katharine Burke, Vivian Qian, Laura Paul, P.Eng., Kim Bouffard, Shelley Ford, et Jeanette Southwood, P.Eng. Nous tenons également à remercier Lili El-Tawil pour la traduction en français du présent rapport, et Matthew Kulka pour la mise en forme du rapport.
2. Croissance de la profession d’ingénieur
L’effectif des organismes de réglementation provinciaux et territoriaux a connu une augmentation modérée de 2023 à 2024[1]. Au 31 décembre 2024, le nombre total de membres recensé dans les 12 organismes de réglementation du génie était de 330 639 membres1 (tableau 1). Il s’agit d’une augmentation de 7 279 membres[2]. En 2024, la plus forte croissance en nombre a été observée au Québec (3 212 membres
3. Ingénieurs nouvellement titulaires
Afin de mieux entrevoir l’avenir de la profession, nous faisons chaque année le suivi du nombre d’ingénieurs nouvellement titulaires[3]. En 2024, il y avait 10 246 nouveaux ingénieurs, le plus grand nombre (3 537 ingénieurs) étant observé en Ontario, où ces ingénieurs ont obtenu leur permis auprès de Professional Engineers Ontario (PEO) (tableau 2).
Pour voir la tendance du nombre de nouveaux ingénieurs sur dix ans (de 2014 à 2024), se reporter au tableau 3.
Une analyse plus approfondie de la voie d’accès au permis d’exercice est présentée dans la section « Représentation des sexes en génie ».
4. Ingénieurs stagiaires
Le nombre d’ingénieurs stagiaires a légèrement augmenté entre 2023 et 2024, avec 859 membres de plus. Le nombre d’ingénieurs stagiaires s’identifiant comme des hommes ou comme des femmes a augmenté.
Se reporter au tableau 4 pour voir les données nationales sur les ingénieurs stagiaires de 2014 à 2024.
Une analyse plus approfondie des ingénieurs stagiaires s’identifiant comme des femmes est présentée dans la section « Représentation des sexes en génie ».
5. Représentation des sexes en génie
Il convient de souligner que lorsque les membres sont interrogés sur leur identifiant de sexe et/ou de genre, les répondants peuvent choisir « préfère ne pas répondre ». Par conséquent, dans le présent rapport, lorsque nous calculons les pourcentages d’ingénieurs s’identifiant comme femmes et comme hommes dans la profession, nous excluons ceux et celles qui ont répondu « préfère ne pas répondre » de ce calcul, car nous n’avons aucune indication sur leur identité sexuelle ou de genre.
L’effectif féminin est de 52 103 membres, ce qui représente 15,8 % de l’effectif national total en 2024 (ce qui constitue une augmentation par rapport à 15,4 % en 2023)[4]. Il s’agit d’une augmentation de 2 177 ingénieurs s’identifiant comme des femmes entre 2023 et 2024.
Depuis 2014, Ingénieurs Canada et les organismes de réglementation font le suivi du nombre d’ingénieurs nouvellement titulaires s’identifiant comme des femmes. En 2015, Ingénieurs Canada a lancé l’initiative 30 en 30 avec l’appui des organismes de réglementation provinciaux et territoriaux. L’objectif de cette initiative est de faire passer le pourcentage d’ingénieures nouvellement titulaires à 30 % en 2030.
Il s’agit là d’un indicateur très utile pour suivre l’incidence des programmes soutenant l’égalité des genres en génie, car l’obtention du permis d’exercice marque une étape importante pour les femmes en début de carrière qui sont diplômées d’un programme agréé, ou pour les ingénieures formées à l’étranger qui entrent sur le marché du travail canadien.
Chaque année, de plus en plus de personnes s’identifiant comme des femmes intègrent la profession. Le nombre total de personnes s’identifiant comme des femmes qui ont obtenu un permis d’exercice en 2024 a sensiblement augmenté, soit 291 ingénieures de plus que l’année précédente. En même temps, un plus grand nombre d’ingénieurs s’identifiant comme des hommes intègrent également la profession, la proportion d’ingénieurs s’identifiant comme des femmes représentant 21 % des ingénieurs nouvellement titulaires au Canada en 2024 (voir le tableau 2), ce qui constitue une augmentation par rapport à 18,7 % en 2023.
La plus forte augmentation, par région, du nombre de nouvelles ingénieures s’identifiant comme des femmes entre 2023 et 2024 a été observée en Colombie-Britannique (de 218 à 250).
Le nombre d’ingénieurs stagiaires s’identifiant comme des femmes a augmenté de 204 en 2024, la proportion globale ayant augmenté légèrement pour passer de 21,7 % en 2023 à 21,8 % en 2024. Se reporter au tableau 4 pour voir la répartition complète des ingénieurs stagiaires s’identifiant comme des hommes ou comme des femmes.
Le nombre de membres étudiants en génie qui s’identifient comme des femmes est plus élevé que l’année précédente. En effet, la représentation des étudiantes en génie qui s’identifient comme des femmes est passée de 25 % à 25,8 % entre 2023 et 2024.
Vous trouverez de plus amples données et informations sur la représentation des genres dans les programmes agréés par le Bureau canadien de l’agrément des programmes de génie (BCAPG) dans l’Enquête sur les inscriptions et les diplômes décernés d’Ingénieurs Canada.
Notes de fin de document
[1] La catégorie membres comprend les ingénieurs en exercice (catégorie exclusive), les détenteurs de permis temporaire, les détenteurs de permis d’exercice, les détenteurs de permis restrictif, les ingénieurs non actifs, les membres à vie et les ingénieurs stagiaires/juniors. Elle ne comprend pas les étudiants.
[2] Ingénieurs Canada, 2024, Rapport de 2024 sur les effectifs de la profession à l’échelle nationale Ingénieurs Canada, Ottawa, Canada. Disponible ici : https://engineerscanada.ca/fr/rapports/rapport-national-denquete-sur-les-effectifs/rapport-de-2024-sur-les-effectifs-de-la-profession-a-lechelle-nationale
[3] La catégorie des ingénieurs nouvellement titulaires comprend les personnes qui ont obtenu pour la première fois leur permis d’exercice et qui sont soit diplômées d’un programme agréé par le Bureau canadien d’agrément des programmes de génie, soit diplômées d’un programme de l’étranger ou qui ont été admises par un autre moyen. Cette catégorie ne comprend pas les candidats à la mobilité interprovinciale.
[4] Définition du sexe et du genre : Dans l’enquête nationale sur les effectifs, les répondants ont toujours eu deux choix de réponse pour identifier leur sexe, à savoir « homme » ou « femme ». Ingénieurs Canada utilise l’expression « personnes s’identifiant comme des femmes » pour décrire les participants qui ont sélectionné l’identificateur femme, et personnes s’identifiant comme des hommes pour décrire les participants qui ont sélectionné l’identificateur homme, afin d’être aussi littéral que possible et de reconnaître la diversité des genres qui existe au sein de ces identités sexuelles.
[5] Ingénieurs Canada (2023). « Des ingénieurs canadiens pour l’avenir », Ingénieurs Canada, Ottawa, Canada. Disponible ici : https://engineerscanada.ca/fr/rapports/rapport-sur-les-inscriptions-et-les-diplomes-decernes