L’Indigenous and Black Engineering and Technology PhD Project (IBET) a organisé sa troisième conférence annuelle nationale du 21 au 23 novembre 2024 à l’Université York, conjointement avec Doyennes et doyens d’ingénierie Canada.  

Le projet IBET est un partenariat regroupant 18 facultés de génie de tout le pays, qui a pour objectif de réduire les obstacles systémiques auxquels sont confrontés les étudiants autochtones et noirs qui poursuivent des doctorats en génie et dans les domaines des STIM. Pour encourager ces étudiants, l’IBET offre des bourses de recherche de quatre ans d’une valeur de 30 000 $ par année. Le projet s’attaque également à deux autres obstacles à la représentation en fournissant une plateforme de réseautage et un programme de mentorat. 

« La conférence de cette année a réitéré l’importance de la communauté au sein de ce projet, a indiqué l’IBET dans ses documents de présentation. Le nombre de nos boursiers est passé de 17 à 55 en trois ans, et cette croissance a créé un nouvel écosystème où les boursiers apprennent les uns des autres, se motivent et se soutiennent mutuellement. Nous espérons que tous les boursiers participeront pleinement aux prochaines conférences, après avoir entendu les histoires de réussite et avoir été témoins de l’atmosphère conviviale et enrichissante qui règne lorsque les boursiers se réunissent. » 

Le premier jour de la conférence, Jeanette Southwood, vice-présidente, Affaires générales et Partenariats stratégiques à Ingénieurs Canada, a donné une présentation sur Ingénieurs Canada et son rôle en tant que porte-parole national des organismes de réglementation du génie au Canada, ainsi que sur ses travaux en matière d’appartenance et d’engagement. Mme Southwood est également mentore de l’IBET. 

« L’un des objectifs fondamentaux d’Ingénieurs Canada est de promouvoir au sein de la profession une diversité et une inclusion qui reflètent celles de la société canadienne, explique Mme Southwood. J’étais fière de participer à la conférence au nom d’Ingénieurs Canada et de constater la croissance du programme IBET et son impact sur les boursiers ». 

« C’est formidable de disposer d’un lieu et d’un moment particuliers pour entrer en contact avec les autres boursiers, et échanger sur nos recherches ainsi que sur nos expériences de manière plus générale, a déclaré Naomi Paul, étudiante en ingénierie de la conception de systèmes à l’Université de Waterloo et boursière de l’IBET. Au cours de ces deux ou trois jours, j’ai rencontré beaucoup de participants et je suis rentrée chez moi avec une longue liste de chercheurs universitaires dont je pourrais consulter les travaux, ainsi qu’avec des suggestions sur la façon de préparer et de passer mes examens de fin d’études de la part de boursiers qui sont plus avancés que moi dans leurs études. » 

« La séance de présentation d’affiches avec les doyens a été pour moi l’une des parties les plus utiles de la réunion. C’était l’occasion de parler plus largement de notre travail et de montrer à quel point le programme IBET nous a aidés. J’ai discuté avec de nombreux doyens ainsi qu’avec des représentants du CRSNG et d’Ingénieurs Canada, qui m’ont posé beaucoup de questions intéressantes et se sont montrés intéressés par l’évolution de mes travaux au cours des prochaines années. » 

L’IBET a travaillé très fort cette année pour élargir son offre de programmes et fournir un soutien postdoctoral à ceux et celles qui chercheront des débouchés après avoir soutenu leur thèse avec succès, ainsi que pour inciter d’anciens boursiers à participer au programme en tant que mentors. Pour plus d’information sur le projet de l’IBET, consultez son site Web ici