Dans le contexte d’une pandémie mondiale, le remboursement de la dette étudiante demeure un fardeau important pour les diplômés.

Au milieu d'une pandémie mondiale qui a ébranlé l'économie, le remboursement des prêts étudiants demeure un fardeau important. Les emprunteurs sont confrontés aux pressions supplémentaires d'un marché du travail incertain et d'une augmentation du chômage, ce qui remet en question leurs engagements de remboursement.

En raison de la crise de la COVID-19, de nombreux étudiants et récents diplômés ont été touchés par la perte d'un emploi ou par l'annulation ou le report d'un placement professionnel. Selon Statistique Canada, de février à avril de l'année dernière, le taux d'emploi a chuté de 23,6 % chez les étudiants âgés de 20 à 24 ans. En raison de la perte de revenus, certains étudiants pourraient s’endetter encore davantage pour compenser. Quant aux nouveaux diplômés, ils rencontrent les mêmes difficultés pour trouver un emploi dans cette conjoncture économique difficile.

L'obtention d'un diplôme d'études postsecondaires en génie ouvre un monde de possibilités qui peuvent mener à une carrière florissante et à la sécurité financière. Mais pour obtenir ces avantages, de nombreux étudiants dépendent d'une aide financière pour atteindre leurs objectifs de formation, ce qui peut entraîner un endettement persistant pour beaucoup de diplômés.

Selon Statistique Canada, le diplômé canadien moyen – dont les étudiants en génie – termine ses études avec une dette étudiante de plus de 26 000 $. Ce montant ne tient pas compte de la dette supplémentaire que les étudiants peuvent avoir contractée avec des prêts privés, des marges de crédit et des cartes de crédit. Pour les étudiants en génie, les droits de scolarité moyens au Canada sont d'environ 8 000 $, comparativement à environ 6 000 $ pour un diplôme ès arts.  

Les programmes de génie canadiens sont également un choix prisé auprès des étudiants étrangers, dont les droits de scolarité sont environ quatre fois plus élevés que ceux des étudiants canadiens. Le dernier rapport d’enquête d'Ingénieurs Canada sur les inscriptions et les diplômes décernés fait ressortir les points suivants : en 2019, 15 278 étudiants étrangers étaient inscrits à des programmes de premier cycle en génie, ce qui représente 17,3 % du nombre total d'inscriptions. Ces étudiants paient en moyenne 33 703 $ de droits de scolarité par année.

En bref, de nombreux étudiants accumulent des dettes considérables au cours de leurs études. Selon le Programme canadien de prêts aux étudiants, il faut en moyenne 10 ans pour rembourser une telle dette en totalité. Durant la pandémie, le gouvernement fédéral a institué des mesures pour aider les personnes qui remboursent leurs prêts étudiants. De mars à octobre 2020, soit pendant une période de six mois, le gouvernement a suspendu les remboursements et les intérêts des prêts étudiants. Il s'agissait d'une mesure importante qui a permis de soutenir un grand nombre de personnes aux prises avec le chômage et le sous-emploi.

Pour les diplômés canadiens et étrangers, la hausse des droits de scolarité, associée aux défis économiques causés par la pandémie, rend la planification financière essentielle. La mise en œuvre d'une bonne stratégie de remboursement peut aider à alléger le fardeau de la dette étudiante.

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