Un nouveau rapport répertorie un certain nombre d’obstacles à l’adaptation aux changements climatiques au Canada, notamment le manque d’uniformité des conseils fournis aux niveaux provincial et fédéral, le manque d’orientations municipales en matière de tolérance au risque et le financement insuffisant des initiatives d’adaptation.

 

Un nouveau rapport répertorie un certain nombre d’obstacles à l’adaptation aux changements climatiques au Canada, notamment le manque d’uniformité des  conseils fournis aux niveaux provincial et fédéral, le manque d’orientations municipales en matière de tolérance au risque et le financement insuffisant des initiatives d’adaptation.

Le rapport, publié le mois dernier par le Groupe de travail sur les infrastructures et bâtiments (GTIB), évalue l’état de l’adaptation aux changements climatiques au Canada et les activités d’adaptation en cours dans les secteurs des infrastructures et des bâtiments.

Le rapport s’appuie sur une revue de la littérature et les avis d’un large éventail d’experts canadiens en matière d’infrastructures et d’adaptation pour cerner les lacunes et les options possibles pour les corriger.

Au cours des dernières années, plusieurs événements météorologiques extrêmes – comme les inondations survenues en Alberta et dans la grande région de Toronto en 2013 – ont révélé la vulnérabilité des infrastructures. De nombreuses municipalités et paliers supérieurs de gouvernement ont reconnu la vulnérabilité de leurs infrastructures aux impacts des changements climatiques et commencé à prendre des mesures d’adaptation pour améliorer la résilience de leurs infrastructures.

L’étude du GTIB avait pour objectif de répertorier ces actions pour faire le point sur l’état actuel des mesures d’adaptation aux changements climatiques au Canada. L’étude a mis l’accent sur les infrastructures hydrauliques, les systèmes de transport, les bâtiments usinés et non usinés, et d’autres infrastructures, afin de voir comment les mesures d’adaptation apportées à ces systèmes d’infrastructures ont un impact sur les services publics et communautaires, et sur les gens qui en dépendent.

Cernant un large éventail d’obstacles à l’adaptation aux changements climatiques au Canada, le rapport compile une liste de 62 possibilités ou étapes à suivre pour la multitude d’acteurs intervenant dans les mesures d’adaptation – gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, entreprises privées, associations et citoyens.

Le rapport est accessible dans le site Web d’Ingénieurs Canada. La version française du rapport sera disponible ultérieurement.

Le GTIB a été créé en 2013 par l’Institut de prévention des sinistres catastrophiques et Ingénieurs Canada, en collaboration avec Ressources naturelles Canada. Composé de représentants des gouvernements fédéral et provinciaux, du secteur privé et d’organismes non gouvernementaux, le GTIB a pour objet de renforcer les capacités, produire des données probantes et faire de la sensibilisation afin de rendre les gestionnaires d’infrastructures, les municipalités, les constructeurs, les assureurs, les ingénieurs et tout autre intervenant concerné plus aptes à s’adapter aux changements climatiques.

AMEC Foster Wheeler et la Credit Valley Conservation Authority ont été chargés de préparer le rapport « State of Play », financé par Ressources naturelles Canada.

Les questions sur le rapport du GTIB peuvent être adressées à David Lapp, FEC, P.Eng., IRP, chef de pratique, Mondialisation et Développement durable, Ingénieurs Canada.