Ingénieurs Canada a publié son rapport national d’enquête sur les effectifs 2021. Ce rapport, qui est produit chaque année, regroupe les données sur les effectifs des organismes de réglementation du génie des provinces et des territoires et fournit de l’information précise et à jour sur l’augmentation et la composition de l’effectif de la profession d’ingénieur au Canada. Le rapport de cette année présente les données de l’année civile 2020.
Après plusieurs années de croissance soutenue, le nombre total de membres des organismes de réglementation provinciaux et territoriaux a légèrement diminué en 2020 pour s’établir à 300 605 membres, soit une baisse de 1,37 % par rapport aux données de 2019. La plus forte croissance en nombre a été observée en Alberta (2 242 membres de plus), et la plus forte baisse a été observée en Colombie-Britannique (2 773 membres de moins).
Bien que les femmes continuent d'être sous-représentées dans la profession d'ingénieur, le pourcentage d’ingénieures a continué d'augmenter en 2020. Les ingénieurs membres qui se sont identifiés au genre féminin représentaient 14,2 % du total des membres en 2020, soit une hausse par rapport au taux de 13,9 % enregistré en 2019. Les augmentations les plus importantes ont été observées en Colombie-Britannique et au Yukon, dont les effectifs ont affiché une croissance de plus de 1 % entre 2019 et 2020.
En 2020, les ingénieurs s’identifiant au genre féminin représentaient 20,6 % du nombre d’ingénieurs nouvellement titulaires, soit une augmentation par rapport à 17,9 % en 2019. Bien que le nombre d’ingénieurs stagiaires s’identifiant au genre féminin ait diminué en 2020, leur proportion globale a augmenté légèrement pour passer de 21,2 % en 2019 à 21,6 % en 2020. Le nombre de membres étudiants en génie qui s’identifient au genre féminin a également progressé, passant de 25,2 % à 25,9 % entre 2019 et 2020.
Le rapport sur les effectifs à l’échelle nationale présente également une estimation du taux national de conversion de diplômé.e en génie à ingénieur.e titulaire. En se basant sur les données de l’Enquête sur les inscriptions et les diplômes décernés pour la période 2015-2019 et en supposant qu’il faut à un.e diplômé.e au moins quatre ans pour obtenir son permis d’exercice, le rapport sur les effectifs estime que les diplômés de 2016 ont obtenu leur permis d’exercice en 2020 et sont comptabilisés dans les données de cette année. Le rapport estime donc que 38,7 % des diplômés de 2016 ont suivi le cheminement menant au permis d’exercice. Cette estimation est une tentative de mesurer le taux de réussite des diplômés en génie engagés dans le processus d’obtention du permis d’exercice.
Le rapport est accessible dans le site Web d’Ingénieurs Canada.