Gabriel Potvin a reçu le prix du « meilleur enseignant » décerné par les étudiant.e.s du Département de génie chimique et biologique de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) chaque année depuis qu’il a été embauché en 2015. 

Pourquoi est-il autant apprécié par ses étudiant.e.s ? Non pas parce qu’il les ménage — ses exigences sont en fait très élevées —, mais parce qu’il leur lance des défis en même temps qu’il leur offre un soutien pour ainsi dire sans limites. 

« Très peu de personnes dans l’entourage de quelqu’un vont soutenir activement sa réussite et seront sincèrement prêtes à l’aider tout au long de son parcours. Vos professeurs devraient en faire partie », lance-t-il d’emblée. 

Cette approche centrée sur l’élève est l’une des facettes de la philosophie pédagogique innovante de M. Potvin. Il veille également à ce que toute personne à qui il donne des cours ait de nombreuses occasions de développer ses compétences en matière de résolution de problèmes, de réflexion critique et d’intervention en vue de dépannage en suscitant des expériences d’apprentissage dans le monde réel qui viennent compléter ses connaissances techniques. 

Par exemple, il a remanié le cours de laboratoire de génie chimique de 4e année afin d’utiliser un cadre d’apprentissage qui repose sur les problèmes. Les étudiant.e.s reçoivent un énoncé de problème pertinent dans l’industrie plutôt qu’un protocole de laboratoire traditionnel, puis, au cours d’un trimestre, ils doivent créer une proposition de projet et un plan expérimental, collecter des données et utiliser leurs résultats pour mettre au point une solution et un plan de mise en œuvre. Cette approche les prépare mieux à participer à une industrie en rapide évolution en plus de développer leur confiance en tant qu’ingénieurs. 

De plus, M. Potvin mise beaucoup sur l’enseignement interdisciplinaire. L’une de ses réalisations parmi ses plus récentes est un nouveau cours de « génie humanitaire », qu’il a créé et donne en collaboration avec le Département de science politique de l’UBC. Les étudiant.e.s en génie et en science politique travaillent à de véritables projets d’aide humanitaire main dans la main avec des ONG partenaires. Ils sont appelés à remettre en question leurs positions respectives, à apprendre à envisager des problèmes sous plusieurs angles et à collaborer à la conception de solutions efficaces. Tous ceux et celles qui ont suivi le cours le considèrent comme le meilleur jamais suivi. 

« Créer des occasions pour que les étudiant.e.s acquièrent une aisance interdisciplinaire et la capacité de parler et de collaborer avec des personnes extérieures au domaine de l’ingénierie s’avère des plus précieux », de conclure M. Potvin. 

Au bout du compte, il affirme que son travail consiste à les aider à devenir à la fois les ingénieurs et les personnes qu’ils souhaitent être. Et tout porte à croire que son approche fonctionne. 

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