Depuis 2009, Laleh Behjat travaille sans relâche pour attirer les femmes et les personnes s’identifiant à divers genres vers l’ingénierie et les STIM, tout en enseignant le génie électrique et le génie informatique à la Schulich School of Engineering de l’Université de Calgary. Selon elle, une profession en génie ouverte à tout le monde est essentielle pour l’avenir de l’humanité : « Si nous ne disposons pas de toutes les perspectives sur la façon dont nous construisons le monde, le monde ne sera pas fait à notre image. »
Les retombées de son travail sont considérables. En tant que titulaire de la Chaire de recherche du CRSNG pour les femmes en sciences et en génie – Prairies, elle a mis au point le programme de formation au leadership WISE Planet, dans le cadre duquel des professionnel.le.s en début de carrière se familiarisent avec le leadership dans une optique d’équité et d’inclusion, et réalisent des projets visant à combler les lacunes en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) dans le domaine des STIM au sein de leur organisme, tout en développant leurs réseaux. Elle a également cofondé le Schulich Changemakers Network afin d’offrir des bourses aux étudiant.e.s en quête d’équité, de développer leurs compétences en leadership et de leur offrir une formation en EDI.
En 2019, Mme Behjat a contribué au lancement du Bioengineering Summer Institute, qui a permis d’augmenter les inscriptions des femmes dans les programmes de génie à Schulich. Le programme de quatre semaines propose aux élèves du secondaire qui n’ont pas pris de cours de physique, mais qui ont de bonnes notes en mathématiques et dans d’autres sciences, un moyen amusant et encourageant de compléter ce prérequis.
Pendant la pandémie, Mme Behjat avec plusieurs de ses collègues ont mis sur pied des événements qui ont eu lieu en ligne toutes les deux semaines pour lutter contre l’isolement des ingénieures en début de carrière. Avec des intervenants de premier plan tels que Donna Strickland, ces événements incroyablement populaires ont débouché sur un joyeux atelier en personne qui s’est tenu à Banff l’année dernière.
Mme Behjat amasse également des fonds pour permettre à des étudiantes de participer à des conférences et à des ateliers, et elle est membre du groupe de travail sur les femmes et le genre, qui défend l’égalité des sexes et les droits humains des femmes : « Ce travail n’est pas facile, il est parfois frustrant, mais il est plus gratifiant que tout, dit-elle. Si jamais je suis fatiguée, je vais simplement discuter avec nos étudiants et étudiantes, et mon cœur se remplit de joie parce que je sais que nous laissons le monde entre de très bonnes mains ».
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