Dans le milieu du génie, la réconciliation passe par des initiatives visant à s’attaquer à la sous-représentation flagrante des Autochtones au sein de la profession d’ingénieur, qui est de 0,73 % selon le rapport d’Ingénieurs Canada intitulé Autochtones en génie au Canada. Pour améliorer les taux d’inscription, d’obtention de diplômes et de rétention des Autochtones tout au long du parcours en génie, il reste beaucoup à faire, tant au sein de la profession que dans les programmes postsecondaires en génie.

En 2016, Ingénieurs Canada a publié le rapport Accès des Autochtones à des programmes postsecondaires de génie : Examen des pratiques consensuelles, qui donne un aperçu des activités que certains programmes de génie postsecondaires canadiens utilisent avec succès et que d’autres pourraient utiliser pour établir ou développer leurs propres programmes d’accès à l’intention des Autochtones. Sur les 44 établissements d’enseignement supérieur (EES), comptant à eux tous 276 programmes de génie agréés, 24 EES ont documenté des initiatives visant les Autochtones (Seniuk Cicek et coll., 2020). Ingénieurs Canada héberge une communauté de pratique, appelée « Réseau pour la décolonisation et l’autochtonisation de la formation en génie » (RDAFG), et composée de professeurs, d’étudiants et d’administrateurs en génie, ainsi que de représentants d’organismes de réglementation du génie autochtones et non autochtones qui se penchent sur : a) l’accès des Autochtones à la formation en génie, b) la vérité et la réconciliation au sein de la formation en génie. Veuillez également consulter les appels à l’action relatifs à l’éducation de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.

On trouvera ci-dessous des exemples d’initiatives lancées dans le milieu postsecondaire à l’intention des Autochtones :